besoin d'aide pour un résumé en francais !

angeperdu

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coucou tout le monde !

j'ai un résumé à faire sur un texte de F.Lenoir ki s'intitule les sectes et je n'y arrive pas ....est-ce ke kelkun la fais et voudrais bien m'aider??? je galere et en plus je dois le rendre ce vendredi matin...
merci d'avance pour vos réponses
kiky :p
 

sony84

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pourrais tu le scanner? ca pourrait peut etre aider ceux qui ne s'en souviennent plus trop moi franchement les titres je m'en souvient pas toujours :|
 

angeperdu

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ben le scanner ca va etre dur vu ke g pas de scanner !!!! et je v pa le taper a la main parce que il fais une feuille rectoverso !! :evil:
 

sony84

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angeperdu a dit:
ben le scanner ca va etre dur vu ke g pas de scanner !!!! et je v pa le taper a la main parce que il fais une feuille rectoverso !! :evil:
ok c'était juste une idée :mrgreen:
 

angeperdu

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le nom de l'auteur c F.LENOIR et le titre du texte est extrait de "Le monde diplomatique" de mai 1999 et ce passage la parle uniquement des sectes. je ne vois pas koi dire de plus
g chercher de l'aide sur internet et je n'ai rien trouvé et je suis vraiment ennuyée avec ce résumé a faire !!!
:cry:
 

sony84

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angeperdu a dit:
le nom de l'auteur c F.LENOIR et le titre du texte est extrait de "Le monde diplomatique" de mai 1999 et ce passage la parle uniquement des sectes. je ne vois pas koi dire de plus
g chercher de l'aide sur internet et je n'ai rien trouvé et je suis vraiment ennuyée avec ce résumé a faire !!!
:cry:
t'as commencé au moins? et bien tu en a déja fais des résumés non tu reprends les idées en suivant le texte et puis tu change les termes et puis voila je ne peut aps t'aider plus je ne l'ai pas fait mais va voir la technique je pense qu'il va falloir que tu le fasse :roll:
http://www2.ac-lille.fr/bts-lettres/ et clique sur résumé à gauche tu as les techniques
 

missrnbdu84

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c'est pas ca par hazard?
coupe la partie du texte qu'on a pas besoin au cas ou


COMMENT protéger ceux qui se laissent happer par des groupes « religieux » qui les exploitent plus qu’ils ne les soutiennent ? Comment, simultanément, respecter le premier principe de la laïcité qui veut que chacun soit libre de sa pensée et de sa foi ? Entre ces deux exigences, polémiques et surenchères obèrent la compréhension de phénomènes qui se nourrissent de la grande détresse morale et du déficit de lien social. Particulièrement significatif est le cas de la Scientologie.




Par Frédéric Lenoir
Philosophe et sociologue. Auteur, avec Nathalie Luca, d e Sectes, mensonges et idéaux, (Bayard-Editions, Paris, 1998, 330 pages, 120 F). Cette enquête de près de deux ans en France, au Canada et aux Etats-Unis a également donné lieu à une série TV de cinq documentaires.





Depuis quelques années, la question des sectes déchaîne les passions et suscite dans plusieurs pays occidentaux de violentes polémiques. En 1996, des militants allemands anti-sectes ont brûlé dans la rue des affiches d’un film parce que interprété par Tom Cruise, membre de l’Eglise de scientologie. Dans la foulée, le Congrès américain a adressé un blâme à l’Allemagne après la décision de plusieurs Länder d’interdire l’accès à la fonction publique aux adeptes de ce mouvement, reconnu comme une religion et bénéficiant d’avantages fiscaux aux Etats-Unis, mais très controversé en Europe (1).

Pour voir à quel point le problème est compliqué, il suffit de se rappeler que, en France, une commission parlementaire a publié en janvier 1996 un rapport (2) - salué par la plupart des médias, mais critiqué par de nombreux historiens et sociologues des religions (3) - qui qualifie l’Eglise de scientologie de « secte ». Et, au printemps 1997, le jugement du tribunal de grande instance a condamné en appel, pour escroquerie, certains scientologues. Mais ce même tribunal a stipulé, dans ses attendus, que « l’Eglise de scientologie peut revendiquer le titre de religion et développer en toute liberté, dans le cadre de lois existantes, ses activités », ce qui a soulevé une tempête de protestations.

Les chiffres les plus contradictoires circulent à propos de la prolifération des sectes, et les rumeurs - parfois calomnieuses - accusant telle entreprise, tel chercheur ou tel thérapeute de faire partie d’une secte se multiplient. Véritable fléau social pour les uns, psychose et nouvelles chasses aux sorcières pour les autres, les positions sont si extrêmes qu’il est difficile pour le chercheur comme pour le journaliste de s’engager dans ce débat sans être taxé de « pro » ou d’« anti-secte ».

Ce climat passionnel tient évidemment beaucoup aux tragédies qui ponctuent l’actualité depuis 1993. Même si ces crimes ne concernent que cinq groupes sur des milliers existants, ils ont montré à quelles dérives extrêmes pouvaient aboutir certains mouvements qui paraissaient inoffensifs, et donnent au phénomène sectaire une forte connotation émotionnelle rendant difficiles tout discernement et toute analyse rationnelle.

Pour tenter de sortir de ce climat passionnel et de déchiffrer ce phénomène, au demeurant fort complexe, trois grandes questions se posent : qu’est-ce qu’une secte ? Quelle est l’ampleur véritable du phénomène sectaire ? Comment les Etats peuvent-ils lutter contre des groupes qu’ils perçoivent comme menaçants sans remettre en cause les principes de laïcité et de liberté de conscience ?

La confusion sur cette question tient en partie à la difficulté de définir ce qu’est une secte. Il n’existe aucune définition juridique ni universellement admise, et chacun apporte sa définition selon le point de vue qu’il défend. Le mot « secte » vient des verbes latins, sequi « suivre » et secare « couper ». Ces étymologies soulignent deux modes typiques de l’apparition historique des sectes : soit elles naissent de l’enseignement d’un dirigeant charismatique rassemblant autour de lui des adeptes qui le suivent ; soit elles se forment à la suite d’une rupture avec un groupe existant. Il arrive fréquemment que les deux sens soient mêlés, un fondateur s’affirmant souvent comme un dissident d’une religion plus ancienne.

En ce sens, Jésus ou Bouddha auraient fondé de nouvelles « sectes » au sein de leurs traditions respectives. Le terme est d’ailleurs utilisé de manière non péjorative dans le bouddhisme ou le judaïsme ancien pour désigner les différents courants ou écoles. De même, dans l’Antiquité, le mot secte désigne des écoles philosophiques regroupant des disciples fervents autour d’un maître et cultivant facilement le secret, tels les pythagoriciens. La connotation fortement péjorative du mot apparaît surtout au sein du christianisme pour désigner les groupes hérétiques et dissidents.

Dans le langage courant de l’Européen du XVIIIe ou du XIXe siècle, le terme « secte » sert principalement à désigner la religion de l’autre, de l’ennemi, de celui qu’on veut discréditer. Pourtant, certains fondateurs de la sociologie moderne - Max Weber et Ernst Troeltsch - vont tenter de sortir le mot de son usage vulgaire pour attribuer au concept de secte une tout autre signification. « Secte » deviendra pour ces savants, par opposition à « Eglise », le modèle de groupes religieux radicaux, critiques envers la société, rassemblant des convertis autour d’un dirigeant charismatique et s’opposant aux Eglises officielles qu’ils jugent trop compromises avec le monde.

Mais ce modèle sociologique de la secte n’est véritablement opératoire qu’au sein d’une société chrétienne traditionnelle. Or, depuis plusieurs décennies, la sécularisation de la société, l’avènement de l’individualisme contemporain et le phénomène de la mondialisation conduisent à un éclatement du religieux. Les offres du salut se multiplient dans un marché du religieux totalement dérégulé (4), où fleurissent mélanges, innovations, syncrétismes, mais aussi escrocs de la religiosité en tout genre.

Sous la pression d’associations de familles, qui dénoncent les abus de certains charlatans ou de groupes qu’elles estiment manipulateurs, la notion de secte, qui n’avait jamais perdu sa connotation péjorative dans les esprits populaires, devient fortement connotée de dangerosité. Les dérives extrêmes auxquelles sont parvenus récemment certains mouvements n’ont fait que renforcer la connotation péjorative du terme.

Dans l’opinion publique de la plupart des pays européens, la secte est identifiée à un groupe coercitif, totalitaire, aux dérives criminelles toujours possibles. La communauté scientifique, quant à elle, prend conscience qu’il n’est plus possible d’appliquer indistinctement la définition sociologique de « secte » - au sens utilisé par Weber et Troeltsch - à ces groupes qui émergent et prolifèrent dans une société déchristianisée. Refusant également l’usage populaire péjoratif du mot secte, elle décide alors de regrouper ces mouvements extrêmement divers sous le vocable de « nouveaux mouvements religieux (5) ».

En fait, les deux termes sont aussi piégés l’un que l’autre. Celui de « secte », qui se définit dans l’esprit du public uniquement par sa dangerosité, amalgame de manière négative des groupes, dont beaucoup n’ont rien de totalitaire ni même de dangereux. C’est tout le problème de la fameuse liste du rapport parlementaire français de 1996, qui associe sans distinction ni précaution méthodologique des groupes meurtriers, comme l’Organisation du temple solaire (OTS), ou des associations qui ont eu des démêlés judiciaires graves, comme la Scientologie, avec des communautés évangéliques telles qu’il en existe des milliers aux Etats-Unis, une religion fondamentaliste comme les Témoins de Jehovah, des groupes New Age inoffensifs, et même certains groupes qui sont listés sur la seule base de dénonciations malveillantes infondées ; telle l’association l’Arbre au milieu.

Face à de tels amalgames, il ne faut dès lors pas s’étonner que des parents retirent leurs enfants de l’école publique sous prétexte que la maîtresse est Témoin de Jéhovah. Dans un ouvrage collectif récent (6), Jean Baubérot, directeur du groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS), souligne que la publication d’une telle liste est incompatible avec un véritable respect de la laïcité. Mais à cet amalgame négatif, qu’ils critiquent à juste titre, les universitaires répondent par un autre amalgame, positif cette fois, en qualifiant tous ces groupes, même les plus dangereux, de « nouveaux mouvements religieux ». Cette terminologie pose problème : elle appose le qualificatif de religion à des groupes qui n’ont parfois rien de religieux ou pour lesquels la religion n’est qu’un paravent destiné à masquer des activités licencieuses. Le débat sur les sectes est ainsi pollué par cette double homogénéisation, positive et négative.

Des chiffres gonflés
CE malentendu entre bon nombre d’universitaires, qui ont tendance à relativiser la dangerosité des sectes, et des associations de familles, qui en exagèrent souvent l’ampleur, vient aussi de la différence des témoignages recueillis. Les sociologues étudient les adeptes de groupes inoffensifs ou bien qui circulent à la périphérie de groupes dangereux sans être conscients de l’existence, au sein de leur mouvement, d’un centre secret, lieu de véritables dérives. Ces divers adeptes trouvent dans la secte une chaleur affective, des réponses à leurs questions existentielles, une communion fraternelle qu’ils ne trouvent pas dans la société.

Au contraire, les associations de défense récoltent souvent le témoignage d’anciens adeptes qui étaient engagés au coeur fermé de groupes véritablement manipulateurs et qui ont parfois subi de terribles sévices de la part du gourou. Pour se faire une idée du phénomène sectaire dans sa réalité complexe et globale, il ne faut mépriser ni les témoignages épanouis d’adeptes - qui rendent véritablement compte du succès des sectes - ni celui critique des anciens adeptes qui révèlent l’idéologie et les moeurs totalitaires de certains groupes.

Quelle est maintenant l’ampleur véritable du phénomène sectaire en France et dans le monde ? En ce qui concerne les mouvements évangéliques, syncrétistes, New Age, thérapeutiques dont la dangerosité n’est pas avérée, on peut parler, selon le spécialiste américain Gordon Melton, d’environ 20 000 groupes dans le monde. Les zones les plus touchées par cette expansion sont principalement l’Amérique latine et les pays de l’Est.

En France, contrairement à ce qu’on croit, le phénomène sectaire, qui a connu une forte expansion dans les années 60-70, est relativement stable depuis une quinzaine d’années. Des groupes naissent chaque jour, mais beaucoup disparaissent aussi. Les grands groupes des années 70 - Moon, Krishna - ne représentent quasiment plus rien en France. A l’inverse, un mouvement comme les Témoins de Jéhovah connaît une forte croissance et rassemble à lui seul, avec 130 000 adeptes, près des deux tiers des adeptes de toutes les « sectes » recensées.

En ce qui concerne les groupes dont la forte dangerosité est avérée, M. Alain Vivien, président du Centre de documentation, d’éducation et d’action contre les manipulations mentales (CCMM) et nouveau président du comité interministériel de lutte contre les sectes mis en place par le gouvernement de M. Lionel Jospin, estime qu’elles sont tout au plus une dizaine en France.

En fait, tout le monde a intérêt à gonfler les chiffres : les sectes pour se donner du poids - les scientologues français affirment par exemple qu’ils sont 50 000 alors qu’ils sont à peine 2 000 - ; certaines associations de lutte contre les sectes pour justifier leur combat ; les responsables politiques pour se donner le beau rôle de pourfendeurs d’un nouveau fléau social ; et certains médias pour faire de l’Audimat ou vendre du papier.

Cela dit, la dangerosité des groupes n’est absolument pas liée à leur nombre. Une seule secte, Aum, a réussi à répandre du gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995, faisant douze morts et des milliers de personnes intoxiquées. Heaven’s Gate ne comprenait que 40 adeptes, et 39 sont morts au printemps 1997 en Californie, l’Ordre du Temple solaire, à peine 500 adeptes, et 74 sont décédés de manière tragique en plusieurs vagues entre 1994 et 1997, alternativement sur le territoire américain et européen. On peut même affirmer que plus un groupe est petit et cultive le secret, plus il a de risques de dériver car il repose entièrement sur l’autorité d’un unique dirigeant, qui peut à tout moment entraîner ses adeptes dans son délire sans qu’aucun contrôle institutionnel ou social puisse s’exercer.

Quelles solutions apporter face à ces groupes menaçants, tant pour l’individu que pour la société ? L’attitude des Etats est très diverse et relève d’une perception culturelle différente du phénomène. Un pays comme les Etats-Unis, enraciné dans le pluralisme religieux et fondé par des membres de diverses communautés minoritaires persécutées en Europe par les Eglises dominantes, n’a évidemment pas la même approche du phénomène qu’un pays comme la France, héritière d’une tradition catholique agressive envers les groupes religieux dissidents ou minoritaires et d’une tradition laïque hostile à la religion.

D’un côté, on accueille a priori favorablement l’émergence de ces nouveaux groupes, on redoute par-dessus tout l’intolérance religieuse et les chasses aux sorcières et on n’attaque ces mouvements que sur des délits avérés. De l’autre, on accueille a priori avec défiance l’émergence de groupes non affiliés à une grande religion « reconnue », et certains n’hésitent pas à prôner l’interdiction des sectes. Toutefois, les universitaires comme les parlementaires français sont hostiles à la mise en place d’une législation spécifique contre les sectes.

Ils rappellent que le droit constitutionnel français ne permet pas de donner une définition juridique d’une religion ou d’une secte et sont partisans d’un meilleur usage de l’arsenal juridique existant. Celui-ci permet de condamner des délits - fréquents dans les sectes - d’escroquerie financière, d’abus de faiblesse, de manquement au droit du travail, etc. « Nous sommes dans un Etat de droit, il existe des codes, il existe des lois, elles ne sont peut-être pas toujours suffisamment connues, y compris même de certains magistrats, mais elles existent », souligne M. Alain Vivien.

Les gouvernements peuvent également faire des enquêtes administratives, agir sur le terrain fiscal, vérifier systématiquement la situation scolaire des enfants, comme le stipule une loi récente. Mais, au-delà de la nécessaire vigilance des Etats, la meilleure réponse à la question reste probablement l’esprit critique des individus. Comme le souligne la sociologue Danièle Hervieux-Léger, « il n’existe pas de vaccin contre les sectes. Le meilleur remède, c’est le bon sens, le discernement, l’éducation à l’esprit critique ».

Plus qu’une répression aveugle, moderne Inquisition qui pourrait conduire à de nouvelles chasses aux sorcières, la prévention et l’éducation au discernement restent sans doute les moyens les plus efficaces de lutter contre des groupes - moins nombreux qu’on ne le croit, mais difficiles à appréhender et à démasquer - qui manipulent les aspirations humanitaires et spirituelles des individus à des fins d’abus sexuels, d’argent ou de pouvoir.
 

angeperdu

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merci c gentil !
oui bien sur je sais le faire, je connais la technique mais les mots sont compliqués dans ce texte et les idées ne sont pas simples non plus mais comme tu dis je vais devoir le faire seule
merci de ton aide :D
 

missrnbdu84

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Au fait il suffisait de taper les mots que tu as donnée c'est à dire
Lenoir le monde diplomatique sectes sur google pour avoir le texte :mrgreen:
Sinon je suis nulle en francais donc vaut mieux pas demander de mon aide :oops:
 

sony84

New Member
angeperdu a dit:
merci c gentil !
oui bien sur je sais le faire, je connais la technique mais les mots sont compliqués dans ce texte et les idées ne sont pas simples non plus mais comme tu dis je vais devoir le faire seule
merci de ton aide :D
ya pas de quoi je comprends et bien bon courage
 

angeperdu

New Member
g pris ke la partie ke g a traduire ki é celle-ci :

Les chiffres les plus contradictoires circulent à propos de la prolifération des sectes, et les rumeurs - parfois calomnieuses - accusant telle entreprise, tel chercheur ou tel thérapeute de faire partie d’une secte se multiplient. Véritable fléau social pour les uns, psychose et nouvelles chasses aux sorcières pour les autres, les positions sont si extrêmes qu’il est difficile pour le chercheur comme pour le journaliste de s’engager dans ce débat sans être taxé de « pro » ou d’« anti-secte ».

Ce climat passionnel tient évidemment beaucoup aux tragédies qui ponctuent l’actualité depuis 1993. Même si ces crimes ne concernent que cinq groupes sur des milliers existants, ils ont montré à quelles dérives extrêmes pouvaient aboutir certains mouvements qui paraissaient inoffensifs, et donnent au phénomène sectaire une forte connotation émotionnelle rendant difficiles tout discernement et toute analyse rationnelle.

Pour tenter de sortir de ce climat passionnel et de déchiffrer ce phénomène, au demeurant fort complexe, trois grandes questions se posent : qu’est-ce qu’une secte ? Quelle est l’ampleur véritable du phénomène sectaire ? Comment les Etats peuvent-ils lutter contre des groupes qu’ils perçoivent comme menaçants sans remettre en cause les principes de laïcité et de liberté de conscience ?

La confusion sur cette question tient en partie à la difficulté de définir ce qu’est une secte. Il n’existe aucune définition juridique ni universellement admise, et chacun apporte sa définition selon le point de vue qu’il défend. Le mot « secte » vient des verbes latins, sequi « suivre » et secare « couper ». Ces étymologies soulignent deux modes typiques de l’apparition historique des sectes : soit elles naissent de l’enseignement d’un dirigeant charismatique rassemblant autour de lui des adeptes qui le suivent ; soit elles se forment à la suite d’une rupture avec un groupe existant. Il arrive fréquemment que les deux sens soient mêlés, un fondateur s’affirmant souvent comme un dissident d’une religion plus ancienne.

En ce sens, Jésus ou Bouddha auraient fondé de nouvelles « sectes » au sein de leurs traditions respectives. Le terme est d’ailleurs utilisé de manière non péjorative dans le bouddhisme ou le judaïsme ancien pour désigner les différents courants ou écoles. De même, dans l’Antiquité, le mot secte désigne des écoles philosophiques regroupant des disciples fervents autour d’un maître et cultivant facilement le secret, tels les pythagoriciens. La connotation fortement péjorative du mot apparaît surtout au sein du christianisme pour désigner les groupes hérétiques et dissidents.

Dans le langage courant de l’Européen du XVIIIe ou du XIXe siècle, le terme « secte » sert principalement à désigner la religion de l’autre, de l’ennemi, de celui qu’on veut discréditer. Pourtant, certains fondateurs de la sociologie moderne - Max Weber et Ernst Troeltsch - vont tenter de sortir le mot de son usage vulgaire pour attribuer au concept de secte une tout autre signification. « Secte » deviendra pour ces savants, par opposition à « Eglise », le modèle de groupes religieux radicaux, critiques envers la société, rassemblant des convertis autour d’un dirigeant charismatique et s’opposant aux Eglises officielles qu’ils jugent trop compromises avec le monde.

Mais ce modèle sociologique de la secte n’est véritablement opératoire qu’au sein d’une société chrétienne traditionnelle. Or, depuis plusieurs décennies, la sécularisation de la société, l’avènement de l’individualisme contemporain et le phénomène de la mondialisation conduisent à un éclatement du religieux. Les offres du salut se multiplient dans un marché du religieux totalement dérégulé (4), où fleurissent mélanges, innovations, syncrétismes, mais aussi escrocs de la religiosité en tout genre.

Sous la pression d’associations de familles, qui dénoncent les abus de certains charlatans ou de groupes qu’elles estiment manipulateurs, la notion de secte, qui n’avait jamais perdu sa connotation péjorative dans les esprits populaires, devient fortement connotée de dangerosité. Les dérives extrêmes auxquelles sont parvenus récemment certains mouvements n’ont fait que renforcer la connotation péjorative du terme.

Dans l’opinion publique de la plupart des pays européens, la secte est identifiée à un groupe coercitif, totalitaire, aux dérives criminelles toujours possibles. La communauté scientifique, quant à elle, prend conscience qu’il n’est plus possible d’appliquer indistinctement la définition sociologique de « secte » - au sens utilisé par Weber et Troeltsch - à ces groupes qui émergent et prolifèrent dans une société déchristianisée. Refusant également l’usage populaire péjoratif du mot secte, elle décide alors de regrouper ces mouvements extrêmement divers sous le vocable de « nouveaux mouvements religieux (5) ».

En fait, les deux termes sont aussi piégés l’un que l’autre. Celui de « secte », qui se définit dans l’esprit du public uniquement par sa dangerosité, amalgame de manière négative des groupes, dont beaucoup n’ont rien de totalitaire ni même de dangereux. C’est tout le problème de la fameuse liste du rapport parlementaire français de 1996, qui associe sans distinction ni précaution méthodologique des groupes meurtriers, comme l’Organisation du temple solaire (OTS), ou des associations qui ont eu des démêlés judiciaires graves, comme la Scientologie, avec des communautés évangéliques telles qu’il en existe des milliers aux Etats-Unis, une religion fondamentaliste comme les Témoins de Jehovah, des groupes New Age inoffensifs, et même certains groupes qui sont listés sur la seule base de dénonciations malveillantes infondées ; telle l’association l’Arbre au milieu.

Face à de tels amalgames, il ne faut dès lors pas s’étonner que des parents retirent leurs enfants de l’école publique sous prétexte que la maîtresse est Témoin de Jéhovah. Dans un ouvrage collectif récent (6), Jean Baubérot, directeur du groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS), souligne que la publication d’une telle liste est incompatible avec un véritable respect de la laïcité. Mais à cet amalgame négatif, qu’ils critiquent à juste titre, les universitaires répondent par un autre amalgame, positif cette fois, en qualifiant tous ces groupes, même les plus dangereux, de « nouveaux mouvements religieux ». Cette terminologie pose problème : elle appose le qualificatif de religion à des groupes qui n’ont parfois rien de religieux ou pour lesquels la religion n’est qu’un paravent destiné à masquer des activités licencieuses. Le débat sur les sectes est ainsi pollué par cette double homogénéisation, positive et négative.
 

sony84

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TRADUIRE résumer n'est ce pas?



quote="angeperdu"]g pris ke la partie ke g a traduire ki é celle-ci :

Les chiffres les plus contradictoires circulent à propos de la prolifération des sectes, et les rumeurs - parfois calomnieuses - accusant telle entreprise, tel chercheur ou tel thérapeute de faire partie d’une secte se multiplient. Véritable fléau social pour les uns, psychose et nouvelles chasses aux sorcières pour les autres, les positions sont si extrêmes qu’il est difficile pour le chercheur comme pour le journaliste de s’engager dans ce débat sans être taxé de « pro » ou d’« anti-secte ».

Ce climat passionnel tient évidemment beaucoup aux tragédies qui ponctuent l’actualité depuis 1993. Même si ces crimes ne concernent que cinq groupes sur des milliers existants, ils ont montré à quelles dérives extrêmes pouvaient aboutir certains mouvements qui paraissaient inoffensifs, et donnent au phénomène sectaire une forte connotation émotionnelle rendant difficiles tout discernement et toute analyse rationnelle.

Pour tenter de sortir de ce climat passionnel et de déchiffrer ce phénomène, au demeurant fort complexe, trois grandes questions se posent : qu’est-ce qu’une secte ? Quelle est l’ampleur véritable du phénomène sectaire ? Comment les Etats peuvent-ils lutter contre des groupes qu’ils perçoivent comme menaçants sans remettre en cause les principes de laïcité et de liberté de conscience ?

La confusion sur cette question tient en partie à la difficulté de définir ce qu’est une secte. Il n’existe aucune définition juridique ni universellement admise, et chacun apporte sa définition selon le point de vue qu’il défend. Le mot « secte » vient des verbes latins, sequi « suivre » et secare « couper ». Ces étymologies soulignent deux modes typiques de l’apparition historique des sectes : soit elles naissent de l’enseignement d’un dirigeant charismatique rassemblant autour de lui des adeptes qui le suivent ; soit elles se forment à la suite d’une rupture avec un groupe existant. Il arrive fréquemment que les deux sens soient mêlés, un fondateur s’affirmant souvent comme un dissident d’une religion plus ancienne.

En ce sens, Jésus ou Bouddha auraient fondé de nouvelles « sectes » au sein de leurs traditions respectives. Le terme est d’ailleurs utilisé de manière non péjorative dans le bouddhisme ou le judaïsme ancien pour désigner les différents courants ou écoles. De même, dans l’Antiquité, le mot secte désigne des écoles philosophiques regroupant des disciples fervents autour d’un maître et cultivant facilement le secret, tels les pythagoriciens. La connotation fortement péjorative du mot apparaît surtout au sein du christianisme pour désigner les groupes hérétiques et dissidents.

Dans le langage courant de l’Européen du XVIIIe ou du XIXe siècle, le terme « secte » sert principalement à désigner la religion de l’autre, de l’ennemi, de celui qu’on veut discréditer. Pourtant, certains fondateurs de la sociologie moderne - Max Weber et Ernst Troeltsch - vont tenter de sortir le mot de son usage vulgaire pour attribuer au concept de secte une tout autre signification. « Secte » deviendra pour ces savants, par opposition à « Eglise », le modèle de groupes religieux radicaux, critiques envers la société, rassemblant des convertis autour d’un dirigeant charismatique et s’opposant aux Eglises officielles qu’ils jugent trop compromises avec le monde.

Mais ce modèle sociologique de la secte n’est véritablement opératoire qu’au sein d’une société chrétienne traditionnelle. Or, depuis plusieurs décennies, la sécularisation de la société, l’avènement de l’individualisme contemporain et le phénomène de la mondialisation conduisent à un éclatement du religieux. Les offres du salut se multiplient dans un marché du religieux totalement dérégulé (4), où fleurissent mélanges, innovations, syncrétismes, mais aussi escrocs de la religiosité en tout genre.

Sous la pression d’associations de familles, qui dénoncent les abus de certains charlatans ou de groupes qu’elles estiment manipulateurs, la notion de secte, qui n’avait jamais perdu sa connotation péjorative dans les esprits populaires, devient fortement connotée de dangerosité. Les dérives extrêmes auxquelles sont parvenus récemment certains mouvements n’ont fait que renforcer la connotation péjorative du terme.

Dans l’opinion publique de la plupart des pays européens, la secte est identifiée à un groupe coercitif, totalitaire, aux dérives criminelles toujours possibles. La communauté scientifique, quant à elle, prend conscience qu’il n’est plus possible d’appliquer indistinctement la définition sociologique de « secte » - au sens utilisé par Weber et Troeltsch - à ces groupes qui émergent et prolifèrent dans une société déchristianisée. Refusant également l’usage populaire péjoratif du mot secte, elle décide alors de regrouper ces mouvements extrêmement divers sous le vocable de « nouveaux mouvements religieux (5) ».

En fait, les deux termes sont aussi piégés l’un que l’autre. Celui de « secte », qui se définit dans l’esprit du public uniquement par sa dangerosité, amalgame de manière négative des groupes, dont beaucoup n’ont rien de totalitaire ni même de dangereux. C’est tout le problème de la fameuse liste du rapport parlementaire français de 1996, qui associe sans distinction ni précaution méthodologique des groupes meurtriers, comme l’Organisation du temple solaire (OTS), ou des associations qui ont eu des démêlés judiciaires graves, comme la Scientologie, avec des communautés évangéliques telles qu’il en existe des milliers aux Etats-Unis, une religion fondamentaliste comme les Témoins de Jehovah, des groupes New Age inoffensifs, et même certains groupes qui sont listés sur la seule base de dénonciations malveillantes infondées ; telle l’association l’Arbre au milieu.

Face à de tels amalgames, il ne faut dès lors pas s’étonner que des parents retirent leurs enfants de l’école publique sous prétexte que la maîtresse est Témoin de Jéhovah. Dans un ouvrage collectif récent (6), Jean Baubérot, directeur du groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS), souligne que la publication d’une telle liste est incompatible avec un véritable respect de la laïcité. Mais à cet amalgame négatif, qu’ils critiquent à juste titre, les universitaires répondent par un autre amalgame, positif cette fois, en qualifiant tous ces groupes, même les plus dangereux, de « nouveaux mouvements religieux ». Cette terminologie pose problème : elle appose le qualificatif de religion à des groupes qui n’ont parfois rien de religieux ou pour lesquels la religion n’est qu’un paravent destiné à masquer des activités licencieuses. Le débat sur les sectes est ainsi pollué par cette double homogénéisation, positive et négative.[/quote]
 

sony84

New Member
angeperdu a dit:
P.S : je dois RESUMER le texte et non le traduire kom je l'ai ecrit dans mon dernier message.... :roll:


Posté: Aujourd'hui à 17:00


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g pris ke la partie ke g a traduire ki é celle-ci :


rectifie yaura des gens qui vont pas comprendre :wink:
 

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