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Le courant de la Gestalt théorie
Théorie psychologique et philosophique, due à Köhler, Wertheimer et Koffka, qui refuse d'isoler les phénomènes les uns des autres pour les expliquer et qui les considére comme des ensembles indissociables structurés. Le gestaltisme a dominé la psychologie expérimentale jusqu'à la seconde guerre mondiale. Son influence a été profonde dans l'étude du comportement animal.
Ce courant est caractérisé par les travaux de Brentano et le primat de la forme. Dans l'étude de la perception, c'est la conscience et plus particulièrement les états de conscience, qui sont les éléments les plus importants. Le principe essentiel est celui de la structuration phénomènale selon lequel tout champ perceptif se différencie en un fond et une forme.
Dans la perception d'un objet, il faut distinguer le fond qui correspond au produit d'associations cérébrales de la forme qui serait la résultante de l'activité du sujet ; la forme est structurante et non pas structurée.
La théorie se construit à partir d'expériences dans le domaine de la perception et dans celui des illusions perceptives.
Les apports de la gestaltthéorie :
Avec la Gestaltthéorie, c'est un premier mode de fonctionnement conscient (intellectuel) qui est mis en évidence : les mécanismes perceptifs et les traitements d'information effectués par le cerveau montrent que nous cherchons à donner une cohérence aux phénomènes perçus.
Issue de la philosophie de la conscience du XVIIème siècle, de l'observation et de l'expérimentation scientifique du XIXème siècle, la Gestaltthéorie repose sur le concept de la forme : la forme percevante permet d'unifier les contenus perçus. Elle est l'expérience première de la conscience, dans le sens où le tout est supérieur à la somme des parties.
Si le béhaviorisme a montré que l'environnement extérieur pouvait émettre des stimuli à l'égard de l'individu, la Gestaltthéorie a cherché à décrire la façon sont l'information était traitée par la conscience. Avec ce courant de pensée, l'objectivité a perdu un peu de sa prégnance, et la subjectivité a commencé à intéresser les chercheurs.
La gestalt-thérapie : thérapie ayant pour objet de mobiliser les ressources de l'individu de manière à rendre conscientes toutes ses contradictions et à lui permettre de les réduire lui-même.
La Phénoménologie, autre courant parallèle de l'époque, avait quant à elle, choisi depuis longtemps son positionnement à l'égard de ce balancement entre l'objectivité et la subjectivité. Son étude s'était portée sur une psychologie humaine basée préférentiellement sur un angle subjectif.