Voilà le corrigé complet d'une synyhèse sur la conquête spatiale. J'ai eu un 16, donc je pense que ça pourra servir un jour à quelqu'un. à+!
C’est après la seconde guerre mondiale que débute officiellement la conquête de l’espace. Une conquête qui nous émerveillera pour les années à venir. La conquête spatiale est évoquée dans les 5 documents suivants. Roger LESGARDS dans « Conquête spatiale et démocratie », publié en 1998 par Presses de Sciences Po, dénombre un certain nombre d’explication à l’aventure spatiale des hommes. Roland OMNES, dans l’article Espace, Introduction explique lui aussi les raisons de l’exploration de l’espace et ce que cela peut apporter. Dans « Espace : du mythe à la réalité » publié en juillet 1999, Leïla HADDAD met en évidence comment le mythe de la conquête spatiale s’est rapidement transformé en réalité. François MAURIAC évoque ses souvenirs dans Le dernier Bloc-notes en juillet 1969, au même moment où l’équipage d’Apollo 11 partait à la conquête de la Lune comme le montre la photo de la Nasa. François MAURIAC s’interroge sur cette ferveur de l’Homme pour la Lune et rappelle la suprématie des Etats-Unis. Tous ces points de vue font surgir une interrogation essentielle : Quel est l’intérêt de la conquête spatiale ? Dans un premier temps sera étudié les origines de la conquête spatiale, ensuite les enjeux et en dernier lieu les limites.
Les origines de la conquête spatiale proviennent de motivations irrationnelles, tels que les mythes, anciens ou modernes. Roger LESGARDS dans « Conquête spatiale et démocratie » démontre par des personnages de la mythologie grec que l’espèce tente d’échapper à sa condition et qu’elle est en manque d’infini. L’homme est aussi en quête de sa propre origine car il sait désormais que le ciel est vide de présence divine. Leïla HADDAD confirme cela en expliquant le désir fou de s’élever dans les cieux pour poursuivre la quête physique, mystique et spirituelle. Les mythes sont nombreux comme le montre Ciel et Espace qui énumère les mythes de l’humanité, où Icare rêve de s’arracher à la Terre ; le mythe de l’évasion terrestre et l’histoire de Phatéon qui veut s’approcher du Soleil.
Les nouveaux mythes comme la déferlante des extraterrestres décrit dans « Espace : du mythe à la réalité » alimente aussi le goût pour la conquête spatiale. Dans ce même article, on note aussi la NASA qui augmente notre goût pour le sensationnel et le spectaculaire en nous inondant d’images spectaculaires. Ciel et Espace décrit aussi le mythe américain de la conquête spatiale du territoire qui justifie à nouveau la conquête de l’espace. Les mythes viennent aussi tout simplement des nombreuses qualités associées à l’astronome, décrites au début du document 4.
La conquête spatiale provient donc de différentes origines ; cette conquête implique aussi de nombreux enjeux de différentes natures.
Selon Leïla HADDAD les enjeux économiques sont énormes, notamment avec le développement des satellites de communication. Mais d’après Roland OMNES dans l’Encyclopaedia Universalis, les causes économiques ne sont pas si importantes car l’espace ne fournit pas de matières premières. Ciel et Espace montre les enjeux militaires existant avec l’observation de la Terre mais qui échappent au commun des mortels.
Pour Roland OMNES, les enjeux les plus pures sont scientifiques. L’Homme a ainsi pu parfaire ses connaissances dans différents domaines, que cela soit en astronomie, en météorologie ou tout simplement sur la structure des corps célestes. Roger LESGARDS est du même avis et qualifie ainsi la science comme une « créatrice de simulation et modélisation ».
Les enjeux proviennent aussi du progrès technique qui est considéré comme le « bonheur en perspective » dans l’article de Presses de Sciences Po, publiée en 1998. D’après ce texte, le progrès technique est nécessairement bon pour l’humanité. L’article « Espace, Introduction » montre que les qualités techniques ont augmenté en précision et en sûreté. De plus les télécommunications par satellites se sont développées ainsi que l’électronique. Toutes ces avancées ont permis à plusieurs voyages sur la Lune. Le principale étant représenté sur la photographie de la Nasa de l’équipage d’Apollo 11. Tous ces enjeux ont donné naissance à une nouvelle science décrit dans l’Encyclopaedia Universalis. Cette science est plus collective, apte peut-être à résoudre le problème de pauvreté dans le monde. Mais d’après Le dernier Bloc-notes, l’homme préfère chercher d’autres problèmes dans l’espace plutôt que d’utiliser la science pour régler les problèmes de la Terre.
Malgré les différents enjeux de la conquête spatiale, il subsiste tout de même certains limites.
Tout d’abord seul les pays riches sont concernés par la conquête spatiale. C’est ce que montre « Conquête spatiale et démocratie » qui explique que seul les pays riches ou alors des pays puissants peuvent participer à l’aventure spatiale. L’Amérique triomphe sur tous les points et François MAURIAC pense même qu’ils sont les seuls capables par leurs supériorité. L’Amérique est aussi représenté par l’équipage d’Apollo 11. Elle domine aussi par cette fameuse « nouvelle frontière » qu’est l’espace décrit dans Ciel et Espace. Et selon les paroles de François MAURIAC, publié au Editions Flammarions, tout laisse à penser que même l’Europe est dominé par les Etats-Unis.
Le côté dominateur et brutal de la conquête spatiale ne doit pas être oublié. Ainsi François MAURIAC fait rappeler que Von Braun avant d’être le père des fusées, était aussi celui des V2 qui firent de nombreuses victimes à l’époque d’Hitler. Cet auteur français montre aussi que la conquête spatiale se fera par tous les moyens et « quoi qu’il en doive coûter ». Ainsi en voulant gagner la Lune, l’Homme perd la Terre.
Il existe aussi une certaine illusion de pouvoir vivre dans l’espace qui est une limite bien réelle. Ainsi d’après des statistiques décrit dans Ciel et Espace, pour 86 % d’entre nous, passer quelques jours dans l’espace au prochain siècle sera possible et y naître sera une routine pour 66 % des gens. La tentation de remplacer les Dieux par la conquête spatiale doit être dénoncée. En effet d’après la Presse de Sciences Po, l’Homme voudrait retrouver dans le cosmos une forme renouvelée d’élévation dont il serait lui même le créateur.
La conquête spatiale, aujourd’hui en plein essor, a donc des origines multiples. Le bilan actuel de la conquête spatiale, quoique encourageant doit cependant être nuancé.
Il semble que le vingt-et-unième siècle est celui de l’espoir en la conquête spatiale. Les gens commencent déjà à acheter des parcelles de Lune pour y habiter dans quelques années. D’autres espèrent trouver des traces de vie extraterrestre sur Mars. L’Homme moderne paraît attiré par la rêverie fantastico-mystique dont les voyages dans les galaxies lointaines en font parties. Cependant, l’on ne peut que constater, la place prise par les scientifiques qui sont devenus les psychologues des temps modernes, dans une « société du spectacle » : peu réalisent, beaucoup contemplent et s’ébahissent. On peut donc se demander si il y aura réellement des personnes qui iront vivre dans l’Espace, si cela devient un jour réalisable.
C’est après la seconde guerre mondiale que débute officiellement la conquête de l’espace. Une conquête qui nous émerveillera pour les années à venir. La conquête spatiale est évoquée dans les 5 documents suivants. Roger LESGARDS dans « Conquête spatiale et démocratie », publié en 1998 par Presses de Sciences Po, dénombre un certain nombre d’explication à l’aventure spatiale des hommes. Roland OMNES, dans l’article Espace, Introduction explique lui aussi les raisons de l’exploration de l’espace et ce que cela peut apporter. Dans « Espace : du mythe à la réalité » publié en juillet 1999, Leïla HADDAD met en évidence comment le mythe de la conquête spatiale s’est rapidement transformé en réalité. François MAURIAC évoque ses souvenirs dans Le dernier Bloc-notes en juillet 1969, au même moment où l’équipage d’Apollo 11 partait à la conquête de la Lune comme le montre la photo de la Nasa. François MAURIAC s’interroge sur cette ferveur de l’Homme pour la Lune et rappelle la suprématie des Etats-Unis. Tous ces points de vue font surgir une interrogation essentielle : Quel est l’intérêt de la conquête spatiale ? Dans un premier temps sera étudié les origines de la conquête spatiale, ensuite les enjeux et en dernier lieu les limites.
Les origines de la conquête spatiale proviennent de motivations irrationnelles, tels que les mythes, anciens ou modernes. Roger LESGARDS dans « Conquête spatiale et démocratie » démontre par des personnages de la mythologie grec que l’espèce tente d’échapper à sa condition et qu’elle est en manque d’infini. L’homme est aussi en quête de sa propre origine car il sait désormais que le ciel est vide de présence divine. Leïla HADDAD confirme cela en expliquant le désir fou de s’élever dans les cieux pour poursuivre la quête physique, mystique et spirituelle. Les mythes sont nombreux comme le montre Ciel et Espace qui énumère les mythes de l’humanité, où Icare rêve de s’arracher à la Terre ; le mythe de l’évasion terrestre et l’histoire de Phatéon qui veut s’approcher du Soleil.
Les nouveaux mythes comme la déferlante des extraterrestres décrit dans « Espace : du mythe à la réalité » alimente aussi le goût pour la conquête spatiale. Dans ce même article, on note aussi la NASA qui augmente notre goût pour le sensationnel et le spectaculaire en nous inondant d’images spectaculaires. Ciel et Espace décrit aussi le mythe américain de la conquête spatiale du territoire qui justifie à nouveau la conquête de l’espace. Les mythes viennent aussi tout simplement des nombreuses qualités associées à l’astronome, décrites au début du document 4.
La conquête spatiale provient donc de différentes origines ; cette conquête implique aussi de nombreux enjeux de différentes natures.
Selon Leïla HADDAD les enjeux économiques sont énormes, notamment avec le développement des satellites de communication. Mais d’après Roland OMNES dans l’Encyclopaedia Universalis, les causes économiques ne sont pas si importantes car l’espace ne fournit pas de matières premières. Ciel et Espace montre les enjeux militaires existant avec l’observation de la Terre mais qui échappent au commun des mortels.
Pour Roland OMNES, les enjeux les plus pures sont scientifiques. L’Homme a ainsi pu parfaire ses connaissances dans différents domaines, que cela soit en astronomie, en météorologie ou tout simplement sur la structure des corps célestes. Roger LESGARDS est du même avis et qualifie ainsi la science comme une « créatrice de simulation et modélisation ».
Les enjeux proviennent aussi du progrès technique qui est considéré comme le « bonheur en perspective » dans l’article de Presses de Sciences Po, publiée en 1998. D’après ce texte, le progrès technique est nécessairement bon pour l’humanité. L’article « Espace, Introduction » montre que les qualités techniques ont augmenté en précision et en sûreté. De plus les télécommunications par satellites se sont développées ainsi que l’électronique. Toutes ces avancées ont permis à plusieurs voyages sur la Lune. Le principale étant représenté sur la photographie de la Nasa de l’équipage d’Apollo 11. Tous ces enjeux ont donné naissance à une nouvelle science décrit dans l’Encyclopaedia Universalis. Cette science est plus collective, apte peut-être à résoudre le problème de pauvreté dans le monde. Mais d’après Le dernier Bloc-notes, l’homme préfère chercher d’autres problèmes dans l’espace plutôt que d’utiliser la science pour régler les problèmes de la Terre.
Malgré les différents enjeux de la conquête spatiale, il subsiste tout de même certains limites.
Tout d’abord seul les pays riches sont concernés par la conquête spatiale. C’est ce que montre « Conquête spatiale et démocratie » qui explique que seul les pays riches ou alors des pays puissants peuvent participer à l’aventure spatiale. L’Amérique triomphe sur tous les points et François MAURIAC pense même qu’ils sont les seuls capables par leurs supériorité. L’Amérique est aussi représenté par l’équipage d’Apollo 11. Elle domine aussi par cette fameuse « nouvelle frontière » qu’est l’espace décrit dans Ciel et Espace. Et selon les paroles de François MAURIAC, publié au Editions Flammarions, tout laisse à penser que même l’Europe est dominé par les Etats-Unis.
Le côté dominateur et brutal de la conquête spatiale ne doit pas être oublié. Ainsi François MAURIAC fait rappeler que Von Braun avant d’être le père des fusées, était aussi celui des V2 qui firent de nombreuses victimes à l’époque d’Hitler. Cet auteur français montre aussi que la conquête spatiale se fera par tous les moyens et « quoi qu’il en doive coûter ». Ainsi en voulant gagner la Lune, l’Homme perd la Terre.
Il existe aussi une certaine illusion de pouvoir vivre dans l’espace qui est une limite bien réelle. Ainsi d’après des statistiques décrit dans Ciel et Espace, pour 86 % d’entre nous, passer quelques jours dans l’espace au prochain siècle sera possible et y naître sera une routine pour 66 % des gens. La tentation de remplacer les Dieux par la conquête spatiale doit être dénoncée. En effet d’après la Presse de Sciences Po, l’Homme voudrait retrouver dans le cosmos une forme renouvelée d’élévation dont il serait lui même le créateur.
La conquête spatiale, aujourd’hui en plein essor, a donc des origines multiples. Le bilan actuel de la conquête spatiale, quoique encourageant doit cependant être nuancé.
Il semble que le vingt-et-unième siècle est celui de l’espoir en la conquête spatiale. Les gens commencent déjà à acheter des parcelles de Lune pour y habiter dans quelques années. D’autres espèrent trouver des traces de vie extraterrestre sur Mars. L’Homme moderne paraît attiré par la rêverie fantastico-mystique dont les voyages dans les galaxies lointaines en font parties. Cependant, l’on ne peut que constater, la place prise par les scientifiques qui sont devenus les psychologues des temps modernes, dans une « société du spectacle » : peu réalisent, beaucoup contemplent et s’ébahissent. On peut donc se demander si il y aura réellement des personnes qui iront vivre dans l’Espace, si cela devient un jour réalisable.
