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QUESTION: La consommation ne dépend-elle que du revenu ?
La recherche de rentabilité des entreprises influe sur leurs productions " produire toujours plus" et le consommateur est de plus en plus influencé à consommer dans un système capitaliste.
La consommation est la destruction immédiate ou progressive de biens ou services dans le but de satisfaire des besoins.
Le revenu disponible des ménages correspond a des sommes que les ménages peuvent affecter à leurs consommations et/ ou à leurs épargnes.
Nous pouvons nous demandez si le revenu est un facteur majeur dans la consommation des ménages ou individu ? N'existe t-il pas d'autres facteurs de consommation ?
Dans un premier temps nous verrons la structure de la consommation, ensuite la fonction des revenu dans la consommation des ménages et enfin l'épargne, partie non consommée du revenu.
Il existe deux formes de consommation. La première est la consommation finale qui répond à la satisfaction directe des besoins de l'homme c'est à dire des biens ou services consommés plus ou moins rapidement. Par exemple la nourriture qui est détruite et non durable dans le temps. Alors que la consommation intermédiaire transforme un bien au cours d'un cycle de production. C'est le cas des entreprises comme par exemple l’utilisation de chocolats qui est une matière première afin de le transformer en gâteau.
En fonction de la satisfaction d'un besoin l'individu effectue des dépenses directes qui correspondent à l'achat de biens matériels ou immatériels. Mais aussi des dépenses indirectes qui correspondent aux services collectifs fournis par l'état et l'autoconsommation.
Les sommes réservées à la consommation se repartissent entre différents postes de dépense. On appelle coefficient budgétaire la part de la dépense affectée à un bien ou un service dans la dépense totale. L 'évolution des coefficients budgétaires dans le temps montre que, si l'alimentation reste toujours le poste le plus important, sa part dans le budget des ménages a sensiblement diminué. En revanche, d'autres postes tels ceux de la santé ou du transport, sont en nette progression. Les coefficients budgétaires sont calculés par référence à un ménage moyen. On ne doit pas en conclure que tous les ménages ont la même structure de consommation. Au contraire, la consommation est marquée par de fortes disparités.
La consommation des ménages va dépendre de facteurs économiques tels que la publicité qui met en avant les produits afin de toucher un maximum de consommateur. L’évolution sociale et culturelle a une place prépondérante dans la consommation. Et enfin les prix proposés qui sont de plus en plus accessibles et intéressants pour amener les ménages à consommer. Egalement les déterminants non économiques tels que le revenu ou la production.
Selon J.M Keynes, le revenu a un rôle dominant dans l’explication de la consommation. Pour conduire son analyse, il utilise deux outils: la propension moyenne à consommer, qui est la part du revenu consacrée à la consommation; la propension marginale à consommer, qui représente le supplément de consommation provoqué par une augmentation de revenu.
Keynes constate alors que la consommation augmente quand le revenu s’élève et que l'accroissement de la consommation est inférieur à celui du revenu.
Lorsque un individu aura satisfait ses besoins physiologiques, il cherchera d'autres satisfactions de besoin qui ne seront alors plus primaires. En effet l'individu consommera davantage si son revenu augmente. Cependant on constate différents types de consommateurs classés en général par catégories socio- professionnelle. Il est évident qu'une famille moyenne ou aisée une fois sa part pour l'alimentation satisfaite disposera davantage d'argent pour la part santé, loisir, voyages... Tandis qu'une personne sans domicile fixe ne consommera qu'en fonction de ses besoins primaires. En général la part du revenu pour l'alimentation sera sensiblement la même. Cependant d'autres études ont étés menées et ont montrés d'autres facteurs de consommation et notamment psychologiques tels que l'appartenance à un groupe d'individus (ou classes sociales), un phénomène d'imitation comme par exemple acheter des produits de luxe ou encore l’influence de l'éducation. L’être humain est à la recherche constante d'un niveau de vie plus élevé. En outre il est confronté à une société de forte consommation. Par exemple les différents crédits proposés par des institutions commerciales permettent de posséder des biens ou services sans les avoir payer dans l’immédiat et que les ménages ne pourraient pas se payer.
Brown montre aussi que l’individu ajuste ses dépenses a son revenu actuel mais aussi a ses revenus antérieurs c'est à dire que si son train de vie fût supérieur il gardera le même avec un salaire inférieur. Les habitudes jouent un rôle primordial dans la consommation c'est ce qu'on appelle "l’effet de cliquet". D' autre part l’épargne fait parti des repartions des dépenses du revenu.
On appelle épargne la partie du revenu qui n'est pas immédiatement consommée. Plusieurs mobiles peuvent conduire les ménages à épargner, ce qui conduit à distinguer: l'épargne de précaution, pour faire face aux aléas de l'existence (maladie, chômage...); l'épargne de consommation différée, pour acquérir un bien; et l' épargne de rapport en vue de constituer un patrimoine source de revenus.
Comme la consommation, l’épargne dépend du revenu disponible. Mais elle est également influencée par des facteurs économiques (taux d’intérêt, taux d’inflation...), psychologiques (pessimisme ou optimisme face à l’avenir...) et même politiques (en période d'instabilité, les ménages développent une épargne de précaution...). En effet on observe que depuis une vingtaine d’année le taux d’épargne domestique à diminuer et la rentabilité des investissements diminue fortement aussi due au manque de financement de l’état dans la recherche et les sciences techniques. Actuellement dans une société de consommation forte l’état amène les ménages a diminuer leurs investissements afin d’accroître le produit intérieur brut qui est la richesse crée par les entreprises du pays. D' après l'étude faite par l’économiste italien Franco Modigliani le comportement d’épargne d’un individu dépend de son âge et de ses objectifs. Il y a trois types d'épargnants. Les jeunes adultes n'ayant pas un fort pouvoir d’épargne, les personnes d'âges mûrs qui bénéficient de la plus forte épargne grâce à leurs revenus suffisants. Les personnes âgées ne profitent pas également d'une forte possibilité d'épargne puisqu'ils vivent avec de petits revenus donc vivent aussi sur leurs épargnes antérieurs. En résumé plus la population se compose de personnes d'ages murs et plus l’épargne se porte bien mais compte tenu du vieillissement de la population l’épargne va probablement être diminué.
Pour conclure la consommation et l’épargne des ménages dépend effectivement du revenu disponible mais il existe d'autres facteurs qui rentre en compte tels que économiques et psychologiques. Elle dépendra alors de la conjoncture actuelle et des différents comportements d'individu.
Mais à l'heure d’aujourd’hui on peut se demander mal grés l’augmentation du niveau de vie des français si la consommation de ceux ci se porte bien ?
La recherche de rentabilité des entreprises influe sur leurs productions " produire toujours plus" et le consommateur est de plus en plus influencé à consommer dans un système capitaliste.
La consommation est la destruction immédiate ou progressive de biens ou services dans le but de satisfaire des besoins.
Le revenu disponible des ménages correspond a des sommes que les ménages peuvent affecter à leurs consommations et/ ou à leurs épargnes.
Nous pouvons nous demandez si le revenu est un facteur majeur dans la consommation des ménages ou individu ? N'existe t-il pas d'autres facteurs de consommation ?
Dans un premier temps nous verrons la structure de la consommation, ensuite la fonction des revenu dans la consommation des ménages et enfin l'épargne, partie non consommée du revenu.
Il existe deux formes de consommation. La première est la consommation finale qui répond à la satisfaction directe des besoins de l'homme c'est à dire des biens ou services consommés plus ou moins rapidement. Par exemple la nourriture qui est détruite et non durable dans le temps. Alors que la consommation intermédiaire transforme un bien au cours d'un cycle de production. C'est le cas des entreprises comme par exemple l’utilisation de chocolats qui est une matière première afin de le transformer en gâteau.
En fonction de la satisfaction d'un besoin l'individu effectue des dépenses directes qui correspondent à l'achat de biens matériels ou immatériels. Mais aussi des dépenses indirectes qui correspondent aux services collectifs fournis par l'état et l'autoconsommation.
Les sommes réservées à la consommation se repartissent entre différents postes de dépense. On appelle coefficient budgétaire la part de la dépense affectée à un bien ou un service dans la dépense totale. L 'évolution des coefficients budgétaires dans le temps montre que, si l'alimentation reste toujours le poste le plus important, sa part dans le budget des ménages a sensiblement diminué. En revanche, d'autres postes tels ceux de la santé ou du transport, sont en nette progression. Les coefficients budgétaires sont calculés par référence à un ménage moyen. On ne doit pas en conclure que tous les ménages ont la même structure de consommation. Au contraire, la consommation est marquée par de fortes disparités.
La consommation des ménages va dépendre de facteurs économiques tels que la publicité qui met en avant les produits afin de toucher un maximum de consommateur. L’évolution sociale et culturelle a une place prépondérante dans la consommation. Et enfin les prix proposés qui sont de plus en plus accessibles et intéressants pour amener les ménages à consommer. Egalement les déterminants non économiques tels que le revenu ou la production.
Selon J.M Keynes, le revenu a un rôle dominant dans l’explication de la consommation. Pour conduire son analyse, il utilise deux outils: la propension moyenne à consommer, qui est la part du revenu consacrée à la consommation; la propension marginale à consommer, qui représente le supplément de consommation provoqué par une augmentation de revenu.
Keynes constate alors que la consommation augmente quand le revenu s’élève et que l'accroissement de la consommation est inférieur à celui du revenu.
Lorsque un individu aura satisfait ses besoins physiologiques, il cherchera d'autres satisfactions de besoin qui ne seront alors plus primaires. En effet l'individu consommera davantage si son revenu augmente. Cependant on constate différents types de consommateurs classés en général par catégories socio- professionnelle. Il est évident qu'une famille moyenne ou aisée une fois sa part pour l'alimentation satisfaite disposera davantage d'argent pour la part santé, loisir, voyages... Tandis qu'une personne sans domicile fixe ne consommera qu'en fonction de ses besoins primaires. En général la part du revenu pour l'alimentation sera sensiblement la même. Cependant d'autres études ont étés menées et ont montrés d'autres facteurs de consommation et notamment psychologiques tels que l'appartenance à un groupe d'individus (ou classes sociales), un phénomène d'imitation comme par exemple acheter des produits de luxe ou encore l’influence de l'éducation. L’être humain est à la recherche constante d'un niveau de vie plus élevé. En outre il est confronté à une société de forte consommation. Par exemple les différents crédits proposés par des institutions commerciales permettent de posséder des biens ou services sans les avoir payer dans l’immédiat et que les ménages ne pourraient pas se payer.
Brown montre aussi que l’individu ajuste ses dépenses a son revenu actuel mais aussi a ses revenus antérieurs c'est à dire que si son train de vie fût supérieur il gardera le même avec un salaire inférieur. Les habitudes jouent un rôle primordial dans la consommation c'est ce qu'on appelle "l’effet de cliquet". D' autre part l’épargne fait parti des repartions des dépenses du revenu.
On appelle épargne la partie du revenu qui n'est pas immédiatement consommée. Plusieurs mobiles peuvent conduire les ménages à épargner, ce qui conduit à distinguer: l'épargne de précaution, pour faire face aux aléas de l'existence (maladie, chômage...); l'épargne de consommation différée, pour acquérir un bien; et l' épargne de rapport en vue de constituer un patrimoine source de revenus.
Comme la consommation, l’épargne dépend du revenu disponible. Mais elle est également influencée par des facteurs économiques (taux d’intérêt, taux d’inflation...), psychologiques (pessimisme ou optimisme face à l’avenir...) et même politiques (en période d'instabilité, les ménages développent une épargne de précaution...). En effet on observe que depuis une vingtaine d’année le taux d’épargne domestique à diminuer et la rentabilité des investissements diminue fortement aussi due au manque de financement de l’état dans la recherche et les sciences techniques. Actuellement dans une société de consommation forte l’état amène les ménages a diminuer leurs investissements afin d’accroître le produit intérieur brut qui est la richesse crée par les entreprises du pays. D' après l'étude faite par l’économiste italien Franco Modigliani le comportement d’épargne d’un individu dépend de son âge et de ses objectifs. Il y a trois types d'épargnants. Les jeunes adultes n'ayant pas un fort pouvoir d’épargne, les personnes d'âges mûrs qui bénéficient de la plus forte épargne grâce à leurs revenus suffisants. Les personnes âgées ne profitent pas également d'une forte possibilité d'épargne puisqu'ils vivent avec de petits revenus donc vivent aussi sur leurs épargnes antérieurs. En résumé plus la population se compose de personnes d'ages murs et plus l’épargne se porte bien mais compte tenu du vieillissement de la population l’épargne va probablement être diminué.
Pour conclure la consommation et l’épargne des ménages dépend effectivement du revenu disponible mais il existe d'autres facteurs qui rentre en compte tels que économiques et psychologiques. Elle dépendra alors de la conjoncture actuelle et des différents comportements d'individu.
Mais à l'heure d’aujourd’hui on peut se demander mal grés l’augmentation du niveau de vie des français si la consommation de ceux ci se porte bien ?