Et si on partageait notre goût pour l'écriture ?

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Nessscafe

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emilie1313 link=topic=195.msg44345#msg44345 date=1129286821 a dit:
c'est des biographie que tu fait?

moi ? ca dépend des textes...
 

emilie1313

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celle que tu vien d'ecrire "constatation" tu parle pour toi car si c'est ca tu doit etre vraiment triste dans ta vie mais jaime toujour tes texte il sont trop beau :wink2:
 
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Nessscafe

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Un dernier trip

Que de couleurs… de l’air… de la musique… du rouge, du bleu, du marron…l’impression de voir plusieurs choses à la fois je vois… au-delà de ce que l’humain peut voir et c’est merveilleux… mes yeux sont deux faisceaux lumineux dans le noir… je vois… tout ce que vous vouliez me cacher, je vois tout, je sais tout…
Cette musique… chaque note de musique se détache de la mélodie… oh ça vibre, je la sens vibrer tout autour de moi… mes sens se sont démultipliés…
Mes doigts frôlent une étoffe et je sens chaque grain, chaque fil… chaque couture…
De la microscopique poussière au grand tout… je ne touche plus terre… je flotte je vogue… je suis tellement heureuse, j’avais jamais ressenti ça avant… jamais… jamais jamais jamais jamais jamais jamais…
Même l’air que je respire est plus doux. Je ferme les yeux. Des milliers d’étoiles… de la musique… des couleurs scintillantes… chaudes et réconfortantes… je sens battre mon c½ur contre mes temps… un joli rythme exquis… je sens mon sang couler dans mes veines… je fais du rafting… je suis sur ma mer rouge… mes mains plongent dans mon sang, je pagaie pour aller plus vite encore plus vite encore, encore… je sens le vent s’emmêler dans mes cheveux… je sens la vitesse… dans le noir absolu je file comme une étoile vers l’inconnu… quelle ivresse… je me sens transportée…
Je fonds, je fonds… j’ai envie de m’arracher les cheveux… ce que je vis est si pur, si exaltant, si beau… je veux pas que ça se termine non… je ferme les yeux pour rester… je veux pas partir… je suis trop bien ici… c’est mon voyage… encore des couleurs… jaune… orange… bleu… toujours ce souffle contre ma peau… je pourrai rester ici toute ma vie ? S’il te plait dis oui… j’ai pas besoin de retourner là-bas… c’est trop réel… je veux dériver sur mes flots, ma mer de sang… pagayer loin, loin de ce monde ennuyeux à mourir… retenir… retenir mes couleurs… non ! ne partez pas ! j’ouvre les yeux, prise de panique ! je ne vois plus rien… où sont mes couleurs ? quelle est cette horrible musique ? ma tête… maman… ma tête… impossible de pagayer, de voguer… je voulais rester… Ca pique… ça me pique partout… j’ai mal aux doigts… j’ai le visage mouillé… mes larmes… mes pensées… non, je veux retourner dans mon monde de couleur… pitié… je veux une autre… j’étais si bien… pourquoi me regardes-tu ainsi, tu m’as faite comme ça… c’est toi qui m’a créé, c’est toi qui m’a pourri de l’intérieur en m’injectant ton venin… regarde mes larmes, je veux plus qu’elles coulent… laisse-moi repartir encore une fois… laisse-moi… laisse-moi partir une dernière fois... je veux une autre piqûre... je veux plus revenir... la dernière... c'est promis.
 

salwa

Best Member
tu as un style d'ecriture indiscutablement merveilleux :cool:
par contre tes sujets sont trop noirs :cry: mais tellement bien exprimés
 

DonnieDarko.:.

New Member
Nessscafe link=topic=195.msg39040#msg39040 date=1128630749 a dit:
Ce n'est pas une fin mais un début. Assise sur l'autel dédié à ma vie, un cri déchirant est poussé au hasard. Nul n'y répondra mais tous, vous l'entendrez. Toi qui ne me connait et ne me connaitra jamais, écoute ma voix, afin qu'elle ne meurt pas avec moi.
Ce n'est pas une fin, mais un début. Les bras tendus, les doits tentant de saisir le vent, m'imaginant tenir le souffle de la vie, le souffle d'autrui. J'espère etre retenue, car en fait je ne veux pas tomber. N'ayant plus la force de me convaincre, je cherche un espoir, une faible lueur qui pourrait me retenir, me donner une raison de continuer, tentant de ne pas baisser les yeux, pour ne pas voir les abysses grandissant sous mes pieds. Mais je ne peux les ignorer.
Je fais le vide dans ma tête, toujours les bras tendus, pour ne pas tomber.
Ce n'est pas une fin, mais un début. Observant une feuille voletant au vent, je m'interroge sur la véritable signification de mon existence.
Mais mes forces me quittent, ma faiblesse me pousse en avant...
Les yeux rivés sur cette feuille, il me semble que je la comprends, je compatis, je lui appartient. Je suis comme elle après tout. Errant dans les airs, trop loin de mes racines, je ne peux survivre. Alors je me laisse porter par le vent.
Ce n'est une fin, mais un début.
Je remarque sa couleur brunâtre, identique à la mienne. Je comprends que nous sommes mortes toutes les deux et que lorsque nous atterrirons enfin sur le sol, nous finirons en poussière. Sans personne pour nous regretter.
Mais elle s'éloigne, loin de moi. Il n'y a plus rien d'autre à faire. Je me suis raccrochée à cette simple feuille, comme si elle pouvait me sauver !
Je n'arrive pas à y croire !
Je réalise trop tard que je ne voulais pas tomber. C'est drôle tout ce que l'on peut penser... quand on tombe.



C'est génial...un peu de lumière dans l'obscurité,ça aide...Ce n'est pas une fin mais un début...
 
N

Nessscafe

Guest
Une flaque de sang se répandit sur le drap blanc souillant sa pureté et son éclat.
Bientôt vinrent les miasmes visqueux anéantissant tout espoir de trôner en superstar dans une pub de lessive blanchissante.
S’élargissant, le trou béant de la vie où s’étranglait une boule de chair molle, je l’entendais hurler comme une damnée. Ce ne fut pas un geyser, ni une cascade, juste une mare de sang grandissante, s’étalant sur ce drap stérile.
Ecran noir sur le début de la vie, étoiles dans les yeux, les mains happant, s’accrochant à tous ce qui se trouve près d’elle… c’est qu’elle gueule la garce…
Mais elle l’a voulu sa souffrance, elle en est même fière de saigner à blanc, les quatre fers en l’air. Elle s’en vantera, pourvu que le fruit de ses entrailles mugissent.
L’odeur amère prenait au ventre, le goût métallique asséchait sa gorge.
Une autre voix s’ajouta à ses cris. Enfin, elle était proche de la délivrance. Les yeux rivés au plafond, la langue pointant hors de ses lèvres bleuies, elle cherche de l’oxygène pour pouvoir planer et flotter plus longtemps.
Elle recherche la minute de plaisir qui l’a menée à cette souffrance, mais sa mémoire est brouillée. Serrant les dents, rassemblant ses forces, elle hurla une dernière fois pour expulser les derniers membres gigotant dans son ventre.
Exténuée, béante, ensanglantée.
Au loin, une voix lui annonça : « C’est une fille ! »

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Avec pour seul or au monde, un c½ur pur et une âme vierge, j’aurai aimé parcourir le monde. Mais la réalité n’est pas ainsi faite. Là où je suis, les vraies richesses ne suffisent plus. Le c½ur, l’âme pourrissent au fond d’une cage. Le matériel devient un dieu sur l’autel de qui je sacrifie mes plus belles années.
Pour faire flamber mes quelques bûches au fond de ma grotte, il en faudra des deniers gagnés au sel de mes larmes.
L’or du monde ne me fait pas rêver. Je n’ai pas besoin de toucher pour être transportée. Je ferme les yeux et là, alors je sens battre mon c½ur, au rythme des vagues d’une mer imaginaire sur laquelle je me plais à dériver. Quel lac, quelle rive, quel océan serait plus bleus que celui qui brille derrière mes paupières closes.
Avec pour seul or au monde, un c½ur pur et une âme vierge, j’aurai aimé me cacher de l’autre coté du globe. Là où les choses ont plus de valeur qu’un boîtier F… ou un diamant ou une montre gravée de je ne sais quel nom ridicule.
Il me plait d’exister dans un monde d’ignare qui adorent se pavaner.
Il me plait de regarder au fond de leur yeux pour voir leur bonheur faner sous le soleil de leur mélancolie. Aucune flamme ni même étincelle ne percerait la glace du cocon douillet dans lequel ils se sont emmitoufler.
Leurs c½urs souillés, leurs âmes ternes s’inclinent sur mon passage. Nous n’appartenons pas au même monde.
Parmi les globes noirs, je suis la seule à avoir les yeux bleus, miroir d’une mer perdu au fond de mon être.
 
N

Nessscafe

Guest
merci Fafa (je viens de comprendre pourquoi ton avatar me disait quelque chose... j'ai le meme).  :wink2:

mais j'aimerai bien voir d'autres personnes balancer des textes ? ou etes-vous ?

EDIT : y a de ces fautes d'orthographe quand meme :laugh:
 

Une Ombre

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Si froissées puissent-elles être, les ailes des anges ne sont que costumes identitaires. Comme le nouveau cadre s'obstroie une cravate, le nouveau chef une toque, le nouvel ange se revête de plumes bien trop effilochées. Non, les anges ne volent pas, tout au mieux nos rêves. Rêveries qui nous mirent la légèreté funeste du régime mortel. Comme si la mort ôtait le poids du questionnement, comme si l'esprit ne se chargerait guère, après. Si l'ange savait voler, il s'évaderait vers des niveaux supérieurs. Non les anges ne volent pas. Ils décrépitent sobrement dans les ombres de nos pas. Et leurs ailes ? Compressées dans leur inutilité, elles froissent.
Je repassais naguère ces images dans ma tête, cette immaculée blancheur, ces cheveux tourbillonnants, ces souillons insouillés, cette brise…
Rêves brisés, évaporés. Dans ce calme matinal, Ô soleil couchant, j’approchais cette blancheur. Dans l’attente du verdict je palissais. Une erreur de casting encore. L’on meurt où on meurt ; dans les bras incertains d’un Dieu lui aussi atteint du mal de notre ère. Comment cette graine doit-elle s’élever ? Qu’elle soit de vie ou de mort… Entre mes dents le souffle, soufre douleur de ma propre damnation. Me reste à attendre qu’elles tombent, et que je les suive. Compressé dans mon inutilité, je froisse.
 
N

Nessscafe

Guest
Merci Une Ombre, comme toujours j'adore.

*****************************
Nous ne somme que des automates, faisant et répétant chaque jour les memes gestes, les memes mots, comme un poisson rouge dans son bocal, visitant et revisitant son espace, oubliant instanément ce qu'il a déja vu ou fait.
Embarqués dans un train-train quotidien...
... Monotone...
... Terne...
... Fade....
Nous nous raccrochons aux branches de tout ce qui passe, humains, matériels, morals, réels ou factices, peu importe... un verre, un rail, un baiser s'échange de plus en plus facilement, se monayant par le rêve et l'espoir.
Oubliant nos pauvres vies illusoires de pantins desarticulés, de clowns tristes ayant perdu le mode d'emploi, cherchant une étincelle à faire bruler au fond de nos yeux sombres et sans éclat, nous nous abandonnons à nos paradis artificiels en faisant semblant d'y croire dur comme fer, mais sachant au fond de nous que nous ne faisons que nager sous la surface tels des suicidés, des préposés à la noyade, criant à l'aide par intermittence, oubliant sereinement de remonter à la surface, pour écouter le battement de leurs coeurs s'accélérer, jouissant follement de leurs existences aussi fragile qu'ephémère, atteignant un orgasme bien réel, pour l'oublier aussitôt et se laisser entraîner au rythme rock'n'roll du métro-boulot-dodo, s'enfermant dans leur Enfer, se servant de leur souffrance pour croire qu'ils ont mériter deux minutes de répits...
... une seconde de rêve...
... pour trois grammes de coke....
... et des pièces d'or en pagaille.
 
N

Nessscafe

Guest
Je vois que non...

je continue, un peu, le reste étant sur mon blog-defouloir  :laugh:

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Une chose en entraîne une autre. Un pas, un autre pas. Un mot, puis un autre… sans qu’on s’en rende compte. Penser à une chose, puis une autre… Se faire une idée… Le rencontrer, le regarder, le sentir… Tant de choses qui fond mal, qui se répète… tant de choses inutiles. Pourquoi ne pas rester allongé, comptez les secondes, regardez les minutes s’envoler, voir son souffle se figer au-dessus de soi, former un nuage et pleuvoir des gouttes assises.
Sentir sa peau se flétrir au contact du vent, ses ongles se racornir, sa vue se brouiller, l’air manquer. Pourquoi toujours vouloir faire, entreprendre, construire… ? Qu’espère-t-on réellement de nos vies sans relief, dispersé aux quatre vents comme les feuilles mortes d’automnes qui achèveront de toute façon leurs routes dans une benne à ordure, où avec un peu de chance, elles se poseront sur un cours d’eau, une rivière, une mer ou un océan ? Je n’aime pas ces mots-là : faire, entreprendre, construire. Cette idée de se lancer dans un projet, en suer sang et eau pour que tout marche, pour que tout tienne droit, que rien ne s’effondre. Surtout pas ce beau château de cartes que l’on a mis des heures à faire tenir. Il a une tour en plus, ce château, peut-être même des créneaux si c’est un château de sable.
Peu importe la matière… papier, sable, chair…
Tout s’effiloche comme les collants en laine que l’on trouve dans n’importe quel supermarché de n’importe quel coin du monde… Tout se fane… Ces graines que l’on s’évertue à planter à chaque printemps, pour pouvoir se pâmer devant un beau jardin bien fleuri pendant, allez… trois mois d’affilé… Uniquement pour voir leurs pollens flotter dans l’air, s’infiltrer dans les naseaux de pauvres badauds allergiques qui iront crier « docteur, j’ai mal à la tête, au ventre, au dos… soignez-moi, retardez l’heure tragique, fatidique de ma mort… couchez des noms barbares sur vos feuilles blanches, donnez moi ma drogue, un palliatif, quelque chose qui me fera respirer plus longtemps, plus sereinement, qui me fera oublier mon pauvre c½ur fatigué.. » et enfin, voir mes roses se faner comme la beauté de mon visage, dont les traits se plieront, s’accentueront un jour sous le poids de mes chaires ramollies.
Juste m’allonger, me taire et vous faire taire. Ecouter le silence, les murmures alentours, épiez les conversations entre ma chaise et mon armoire, car elles aussi, pauvres meubles en bois mort, ont envie de parler, de s’exprimer. Juste nous faire taire, qu’on arrête cette mascarade. Depuis la nuit des temps, conquérir cet amas de boue sèche par endroit, glacé aux pôles, innondé parfois, apposer notre marque, dire que l’on a existé, que l’on a été, le graver sur les murs dans des grottes qui mettront des millions d’années avant d’être retrouvées et restaurées pour le plus grand plaisir d’enfants chahuteurs et bruyants – qui n’en ont rien a foutre d’ailleurs de ces foutus hommes préhistoriques qui ont fini par crever, comme on crevera nous aussi – et de grands adultes perdus qui croient avoir donné un sens à leur vie grâce à la spéléologie ou l’archéologie – mais on s’en fout aussi d’eux…
On a tellement besoin d’être reconnu, de faire la course pour quelques milliers d’étoiles, sans remarquer que plus on avance, plus elles paraissent lointaines.
Je suis fatiguée pour vous qui perdez votre temps à vouloir, toujours vouloir plus… qui vous multipliez sans arrêt, vous n’arrêtez pas, comme des petits lapins idiots qui continuent à se gratouiller le derrière de leurs grandes oreilles, à se taper le cul par terre et à bouffer leurs satanées carottes, parce qu’ils sont comme nous en fait. Ils ont leur fonctionnement, leurs habitudes de lapins, comme nous, ils n’ont rien d’autre à faire de leurs vies.
S’allonger, fermer les yeux. Laisser la fin nous brûler le ventre, notre langue s’assécher. Lorsque nous n’aurons plus mal, alors il sera temps de partir. Pourquoi s’acharner à laisser des marques sur un sol déjà marqué ? Nous ne sommes personnes, juste une poignée de fourmis avides lâchées dans une fourmilière immense, ne cessant de grouiller, de chercher, de demander Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? C’est pathétique cette envie de faire, d’entreprendre, de construire… Se masquer la réalité. Qui a dit Je suis un borgne dans un royaume d’aveugle ? Refuser de voir que quoiqu’il arrive, quoique nous fassions, nous nous éteindrons le jour où notre maître-chien décidera qu’il est temps de nous faire piquer, ayant enfin pitié de nous voir nous débattre dans notre pauvre carcasse décharnée, rongée par la vieillesse, la maladie ou quoi d’autre encore ? N’ayant plus la force de lever la patte, nous n’amusons même plus la galerie.

Nous nous prenons pour des maîtres alors qu’en fait, nous ne faisons que tester la longueur de nos laisses.
 

julio

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ils sont beau tes textes
je vais en mettre un de oxmo puccino qui ma fait penser a un des textes Ta facon decrire est tres bien meme si je na iaps tt lu
il me reste du temps pour le faire

J'ai longtemps pensé que nous vivions dans un asile à ciel ouvert
Avec du recul j'ai découvert qu'on est tous de la même planète , mais pas du même monde
Votre dimension n'est pas nette , la mienne est profonde
En plongée constante , vu qu'à la surface l'apparence trompe,
On s'est plus qui est qui est vivant,
Je suis du même avis que David Vincent,
J'ai saisi pourquoi soufrait tant d'innocents
Depuis que l'argent liquide entame sa disparition
Une ancienne espèce est en voie d'apparition
Venu d'une galaxie lointaine sans émotion,
Ni notion du bien du mal , attention au conflit finale
A ce rythme on sera bientôt les derniers animaux
Visiteurs impolis, passagers en escale venu lâcher bombes atomiques
Cette terre n'est pas la notre pour la détruire ainsi,
J'vois passer en étoile filante, les chanceux qui ne sont pas

Refrain:
Arrivés sur terre par erreur
J'ai caché les preuves et détruis ton vaisseau
Sur terre à la dérive
D'où tous ces SOS, le cerveau se consume , faute d'assumer le fait d'être...

Je suis le scientifique surnommé l'artiste, presque disant quasi-autiste
Accusé d'écrire depuis la lune et j'm'en fiche
La vérité n"sort plus de la bouche des enfants mais de celles d'OX
On a beau parler la même langue et rester débranchés
Atterrir au même endroit et demeurer des étrangers
Raison pour laquelle l'amour t'en à tant manqué ,tu t'es demandé si t'avais pas été adopté
Ces réactions t'ont tellement marqué , tu doutes de la pater et de la mater...nité
Le nouvel ami d'ta maman t'a mis à la porte,
Ce comportement n'a rien d'humain ni d'unique , il est cosmique
T'as pas connu ton père le traite pas d'tocard,
T'es certainement arrivé sur terre mais sûrement...

Refrain

Tu connais le nom qu'on t'a donné , tu sais pas qui t'es coupable d'exister , peu seront acquittés
Tous coincés entre la naissance et le décès , à ta vie va chercher un sens
Déprime à l'essai , on s'évade comme on peu
Si tu te supprimes, c'est garanti tu rentreras pas plus vite
Fais comme moi , apprivoise tes peines, tes pleurs,
Mets toi à l'abri sous mon raisonnement
Songe à jeter l'éponge , prend ce mouchoir , essuie tes joues , apprécie l'air qui se joue
Mon chant sonne un nouvel air qui me plait , j'te chantonne arrivé sur terre (lalalalalala...)

Refrain
 
N

Nessscafe

Guest
merci.

je connais bien Oxmo Puccino  :wink2: (surtout Mama Lova)

tous mes textes sont dans mon blog (voir signature). Ames sensibles s'abstenir.  :smile:
 

Muse

New Member
Songe,

L’autre nuit j’ai fait un songe,
Où les gens étaient enfin heureux
Un Monde sans Mal, traîtres, pleurs ni mensonges,
Le bonheur était pour tous, il était à eux.

Puis c’est alors que je me réveille,
Pale, joyeux, ému, excité,
Je reviens vite à la réalité
Je sais bien qu’il est faut ce Monde de merveilles

Ce n’est pas ici que je trouverai de joie,
Les gens sont vils, solitaires et mesquins ici bas.
Désormais je le sais la dernière chose dont j’ai bien envi,
C’est de te vivre – toi - Vie.

© Un ami
 

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