Et si on partageait un peu le goût de l'écriture...

Audrey13

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Tout simplement je pense parce que c'est magnifique!!! :-a1 :-a1

BRAVO BRAVO et BRAVO :-a1 :-a1
 
Je suis enfin libre... LIBRE comme un oiseau sans sa cage. Autour de moi, le monde se défile.Un sentiment de vertige s’empare de moi, j’ai la tête qui tourne et les images courent dans mon esprit.
Je m’envole, je ne sens plus mon corps, je suis une autre personne. Celle que je rêve d’être, mais que je ne suis pas réellement. Mon cœur bat si fort, que je le sens entre mes mains.
Le chant des oiseaux raisonne dans ma tête et l’air frais caresse, comme pour la première fois, mon âme. Un sentiment de légèreté s’empare de moi. Je fais un voyage spasmo temporel, j’ai perdu toute notion du temps… je ne vois plus rien ! Juste une simple lumière au fond de ce tunnel interminable… Sans fin !Mais où suis-je réellement ? J’entend une voix au loin ! Je regarde dans la pénombre ! J’ai beau chercher, mais je ne vois personne. Elle m’appelle encore… j’essaye de me rapprocher au mieux d’elle… en vain ! Je déambule alors dans ce chemin vertigineux… là où mes pas me traîne !
 

driving-woman

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Mon infidèle David

On lit dans ton regard un bien tumultueux passé
Qui dans ton caractère refait parfois surface.
Tes yeux de braise sont mon péché,
Je n’en sortirai pas intacte.
Tu as dompté le Lion
Qui attends sa sentence en frémissant
J’ai immobilisé le Scorpion
Qui ne sait pas ce qui l’attend.
Tes réactions incompréhensibles
Me mettent souvent sur le qui vive
Je t’ai dans la peau, et tu me la feras
Ton dard n’attend que ça.
Pourtant tu as une belle faiblesse
Tu approches de la vieillesse ;
Quand tu auras trompé la gosse que je suis
Qui d’autres que ces femmes de la rue
Le visage difforme et le ventre gonflé de bière
Voudront de toi après ta future bévue ?
Dans ce bar tu dis que je suis exceptionnelle
Car je n’ai que vingt ans
De l’alcool je n’ai pas encore les séquelles
Une faute de ta part et tu seras perdant
A toi les ivrognes aux bras ballants
Moi j’arriverai avec des galants
Le vrai Scorpion est toujours celui qui attaque en premier,
Mais le vrai Lion sait se venger
C’est pourquoi tu te dois de rester dans mes griffes
Avant que de regret tu ne te gifles...

ça, c'est les jours où je me méfie de mon mec.
alizouille
 

Une Ombre

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Drole de sujet

Et dans un dernier effort intense, essoufflée et las de son mari orgueilleux déserteur de cet instant de vie, son souffle se double et trouve écho dans les mains de cette sage femme.
C’est ainsi que ça commence mais c’est également ainsi que la magie se finit…
Elle le regardait pourtant comme un ange à cet instant, ne se doutant pas que ses espérances n’étaient que feu de paille. Elle n’est pourtant pas la seule, loin de là, mais c’est ainsi. L’on y voit d’abord le miracle de la vie.

Peut-être aurait-elle dû percevoir la supercherie dans ce super chéri plus attaché à perfuser les veines de Dionysos qu’à colmater la brèche que ce semblant d’amour entaillait chaque jour dans le cœur de sa dulcinée. Le déserteur fut déserté. Sa femme comme ses bouteilles se sont cassées et la marre d’alcool au pied de son lit était chaque jour un peu plus salée, dissoute par les larmes de ce rapace qui coupa la branche sur laquelle il s’était assoupi. Quand on l’est, on l’est.

Darwin, en fin scientifique aurait prédis la suite de ce récit.

Il n’est certes pas méchant, doté d’aucune faculté pour l’être. Peut-être trop aimé par cette mère esseulée. Il est juste différent et ne fait rien pour se différencier de ce qu’il est. Peut-être pense-t-il qu’il a été posé là par erreur et attend sagement que l’on ne l’enlève.
Cet enfant si vulnérable mais banal au sortir du ventre de maman s’avérait simplement en grandissant être un con.
Ni voyait aucunement un rapprochement étymologique…
Loin de moi cette obséquieuse idée de le comparer à cette délicate fleur qu’il nous faut cueillir avec délicatesse dans un moment magique.
Celui dont je vous parle est un con tel qu’on l’entend. Qu’est-ce qui fait d’un con un con ? Peut-être cette insatiable envie de ne pas avoir d’envie… Sûrement est-ce cette curieuse absence totale de curiosité envers la vie. Faut-il être con pour écrire sur un con ?
Je pense que oui…
 
Naissant au coin de l’œil,
Trahissant vos émotions,
Abaissant vos barrières,
Parcourant votre peau à la recherche d’une main
Réconfortante
Accueillante.
Me multipliant,
Jaillissant,
Coulant à flot,
Déchirant votre cœur ou celui d’un autre en mille morceaux.
J’enchante les moments de bonheur,
Je maudis les moments de douleur.
Mourant au creux de vos lèvres,
M’écrasant au pire sur le sol,
M’enfonçant dans l’étoffe d’un oreiller serré contre vous.
Je n’ai pas d’âme, je n’ai aucune existence et pourtant
Je me nourris de vos émotions
Quand vous riez, quand vous pleurez,
Je ne suis qu’une larme parmi tant d’autre.
 

Une Ombre

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Qu’est devenue mon ombre ?

Jadis encore actif je vous suivais discrètement pour vous aider à franchir sans trop d’
encombres le dernier chemin étroit qu’il vous fallait emprunter. Je marchais dans vos pas
Sans que vous puissiez me sentir, je murmurais à vos oreilles le souffle silencieux d’
un présage dont je me serais bien passé. Et vous aussi sans doute…
il faisait sombre ce soir là. Plus invisible que jamais dans cette clarté évanouie, je m’étais assoupi
sur un petit tourniquet, bercé par les rires de ce jeune garçon que je suivais. C’est
La tendre voix de sa mère qui me réveilla. Et c’est là, alors que je suivais Ethan vers des bras maternels que je la vis. Lumière parmi les
Ombres. Elle faisait partie de ceux qui pouvaient me voir. Non pas que la clarté de son esprit imprimait ma noirceur plus simplement,
mais elle aussi fut suivie à son heure et elle appartenait maintenant à l’antre. « Entrons » dis la mère à Ethan et je dus
brûler mon désir de l’approcher, forcé de suivre le marmot dont j’étais le gardien jusqu’à la funèbre boulangerie, jusqu’à son dernier
râle. Et elle m’apparut une nouvelle fois, au bord de cette route. Peut-être n’aurait-elle pas dû me voir emmener ce frêle enfant…
elle resta assise sans bouger plusieurs mois dans ce parc ; comme perdue. Je sais que j’échappais à mon rôle
De gardien en lâchant la trace des futures proies de cette insensible camarde pour venir l’observer discrètement
et m’abreuver de sa pureté. Les salles de réanimations ne connurent jamais un tel succès. Je voulais tellement qu’elle me remarque,
Malheureusement le jour arriverait où elle découvrirait la vérité sur Grégory, lui que j’avais suivi trois
ans auparavant. Je la suivais et devenais son ombre, marchant dans ses pas, ébranlant les règles de cet antre où nous étions
elle et moi perdus. Je fus évidemment rappelé à l’ordre quelques fois et m’en allais brièvement suivre une jeune retraitée,
la démarche fébrile d’un suce goulot au bout du rouleau… Une ombre n’est ombre que s’il y a clarté et la personne à impressionner…
lorsque je revins au parc ce jour là, elle n’était plus là. Ma clarté et mon être étaient tous deux partis avec elle. Faire le tour du monde
ebranlée par sa mort me dit un jeune fantôme. Une ombre sans clarté… Je ne suis plus… Et depuis ce jour j’attends son retour.




:arrow: Certains l'aurront surement remarqué mais j'ai enfin trouvé le courage de lire les quatorzes pages de ce post. Et je suis devenu fan de ce funeste roman qui s'est malheureusement arrété il y a dejà quelques pages. Ce petit texte et une reclamation du retour de Maëlle !!! lol :lol:
 

Une Ombre

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Argh

Elle sont nulles les prévisualisations ! :evil: Ca m'a completement modifié ma mise en page qui detenait pourtant un secret...

Pas content ! pas content ! pas content !

Tampis... :(
 
Re: Qu’est devenue mon ombre ?

Une ombre a dit:
:arrow: Certains l'aurront surement remarqué mais j'ai enfin trouvé le courage de lire les quatorzes pages de ce post. Et je suis devenu fan de ce funeste roman qui s'est malheureusement arrété il y a dejà quelques pages. Ce petit texte et une reclamation du retour de Maëlle !!! lol :lol:

:wink: ca viendra mais là je poursuis une nouvelle que j'avais arrêté depuis un moment, je suis en plein inspiration la-dessus.
l'histoire d'une fille modèle qui tombe amoureuse d'un drogué : un peu de vécu, beaucoup d'imagination... :D En plus j'écris plusieurs trucs en meme temps, je vais devenir schyzo à force (oops,je le suis déja...)

Merci une ombre, ca fait plaisir... je la continuerai... bientot... :wink:

La signature de Une Ombre a dit:
"Comme si les gens avaient une ombre qui les suivaient..." "La mort est une issue où seules les ombres y trouvent leur repère."

dis donc, il faut me payer des droits d'auteurs là... :-a4
 
"Limbes" la suite...

Petit récapépètage :
"Maelle" est morte accidentellement, son ame erre dans les limbes. Elle cherche à comprendre, à trouver sa place. Elle rencontre Gregory, qui semble en savoir plus...

...............Voilà pourquoi le corps de ce pauvre homme gît sur le sol, le crâne écrasé. Je l’ai vu tombé avant même qu’il ne se décide à se jeter par la fenêtre. Je le voyais passer et repasser, le dos courbé et tordu par le poids de sa solitude. Alors je me suis arrêtée et j’ai attendu. Jusqu’au moment où j’ai vu cette fameuse ombre, qui le suivait de près. Il est entré dans son immeuble et quelques minutes après, son cri a déchiré le silence de mon monde. Ce n’était pas un cri d’effroi ou de surprise, au contraire. Il se libérait. Il pensait enfin accéder à la paix, alors que je vis dans un monde de tourmente intérieure ! Sa tête est entrée en contact avec le sol et son spectre est apparu instantanément. Il regarde la scène, un sourire aux lèvres. Les gens s’amassent autour de son cadavre sanguinolent et démembré, en attendant les secours. J’avance vers l’homme, prête à lui annoncer ce qui l’attendait, à être franche.
Gregory me retient par le bras :
- N’y vas pas, me dit-il.
- Pourquoi ?
- Il ne reste pas, déclare-t-il, énigmatique.
Je regarde Gregory sans comprendre. Pourquoi ne reste-t-il pas ? Et pourquoi nous on resterait ? Je me retourne vers le jeune suicidé. Il est en pleine conversation avec un homme. Un homme que je n’ai jamais vu, un homme plus grand, une stature imposante ; un homme effrayant. Cet homme prend le défunt par le bras et l’emmène, en le tirant presque. Surprise, fascinée, abasourdie… J’observe sans comprendre, ils marchent le long de la route, puis disparaissent, se fondent dans le décor.
Je me tourne vers mon compagnon, Grégory est assis, à même le sol et observe le trafic derrière nous, indifférent à l’agitation paranormale. Je m’assois près de lui :
- Où est-il allé ? Qui est cet homme gigantesque ?
Gregory me jette un coup d’œil torve, puis se replonge dans la contemplation du trafic. Son regard devient vide, se perd dans le flot continu des voitures et s’éteint. Il ne distingue même plus les voitures qui vont et qui viennent, les passants qui courent autour de nous.
- Pourquoi tu ne réponds pas ?
- Je croyais que tu ne voulais plus me parler, répond-il d’une voix éteinte.
- Pourquoi es-tu resté alors ?
Gregory hausse les épaules, évitant de me regarder. Je continue :
- Qui était ce type effrayant ?
- Un passeur. Un passeur vers le fond, souffle Gregory.
Il met aussitôt ses mains sur sa bouche, comme pour retenir des mots sortis trop vite. Les yeux grands ouverts, il regarde droit devant lui.
- Un passeur vers le fond ? Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.
Gregory secoue la tête, retire ses mains et répond d’une toute petite voix :
- Celui qui t’emmène… en bas… Là où tout n’est que souffrance et torture.
Je ne comprends pas. Mon éternité est ainsi. Je souffre d’être morte, de ne plus rien ressentir. Je ne cesse de me torturer en essayant de comprendre, d’exister. Alors « en bas », c’est quoi ? Cela ne peut pas être pire que ces limbes dans lesquelles je stagne.
- Tu ne comprends pas, poursuit Gregory. Toi, tu préfères continuer à penser, à réfléchir… Comme les vivants. Alors que tu ne devrais pas. Tu te sens seule, tu restes là, sans bouger, à les envier. Il n’y a rien à envier. Les vivants sont encore plus seuls que nous, alors qu’ils sont entourés, parfois aimés, parfois amoureux. Ils n’ont aucune conscience de la chance qu’ils ont. Ce type a tout saccagé. Son existence, ses rêves, sa vie… Il ne mérite pas de rester, il s’est tué volontairement. Il est descendu… En bas, c’est de la souffrance physique, des tortures physiques pour l’éternité.
- Je vois.
Oui, je vois très bien. En bas, la torture physique, en haut la torture mentale. Ce n’est pas un choix, c’est comme ça. Je me conforte dans l’idée que je suis finalement du bon cote.
- Et puis il y a ceux qui vont en haut, continue Gregory, enfin décidé à parler.
- En haut ? Mais… on n’est pas déjà en haut ?
Gregory me lance un drôle de regard.
- Non.
- Ah… Et, qu’est-ce qu’il y a en haut ?
- Je ne sais pas. Mais ceux qui y vont sont différents. Ils ont l’air… bien.
- Bien, c’est-à-dire.
Gregory se lève.
- Tu poses trop de question, Maëlle.
- Je suis bien obligée ! Toi, tu sais. Moi je ne sais rien. Et tu ne parles pas ! J’ai besoin de savoir !
- Tu n’as pas besoin de savoir. Tu n’as besoin de rien, tu m’entends ? Tu es morte ! Défunte, décédée, disparue… tu es même enterrée ! Le temps passe et tu en es toujours au même stade. Tu espères, tu regrettes, tu attends… Cela ne sert à rien, Maëlle, seulement à te faire souffrir.
Il secoue la tête, d’un air triste, tourne les talons et s’éloigne.
Je ne comprends plus, je ne le comprends plus. Sans lui je suis perdue, s’il ne me guide pas. Alors je me lève et le suis.
Alors il y a plusieurs niveaux… Moi qui doutait de l’existence d’un quelconque paradis, d’un quelconque enfer. Plusieurs questions se bousculent dans ma tête, je suis dans un flou total...

......a suivre un de ces prochains jours......
 
Derrière mes yeux

Le paysage défile, je ne le vois pas
Je suis perdue derrière mes yeux
Je pense à eux je pense à nous
Mon monde imaginaire ou il n’y a pas de Dieu
J’aimerai tant vivre avec eux, être libre et aller où je veux
Là où le corps ne s’utilise qu’à deux
Là où le jour et la nuit ne font qu’un
Ces personnages créés au cours des années
Ont une vie bien à eux, une vie imaginée
Tant de peine et de chagrin
Tant d’amour entre mes mains
Je les aime et les maudis
J’aimerai qu’ils existent
Et parmi eux, sans aucun Dieux
J’aimerai tant vivre avec eux, être libre et aller où je veux
Là où le corps ne s’utilise qu’à deux
J’aimerai tellement qu’ils existent
Recréer l’univers en un monde froid
Où la mort n’est qu’un rituel de passage
Ou le Diable est mon meilleur choix
Un univers où personne n’est sage
Et lorsque le paysage défile, que la musique résonne
Alors là je m’évade, en apparence je suis toujours là
Autour de moi, il n’y a plus personne
Juste eux lui et moi, et ensemble nous changeons ce qui existe déjà
Le bonheur se crée derrière mes yeux
Car la vie m’en apporte si peu
Une autre vie se joue dans mon miroir
Et j’aspire à vivre dans le noir
Je continue et je perd mes repères
La réalité se calque sur mes rêves
Mais je sais distinguer le faux du vrai
Je n’ai pas peur du jour où je les confondrai
Je n’aurais plus qu’à m’endormir
Retrouver mon monde plaisir
Je n’ai plus peur seule dans le noir
Derrière mes yeux, il y a tant de monde
Tu me vois je suis là devant toi
Et pourtant je ne te vois pas
Les yeux fixes sur le paysage
Aucune étoile et aucun dieu
Tout le monde est seul, et moi je suis avec eux
Un jour je sais je ne bougerais plus
Un jour ma voix ne chantera plus
Je serai morte mais tellement en vie
Plus de vies que d’autre, mais jamais ici
Je sombre
Le paysage défile
Et je m’enfonce
Le monde est si terne
Le mien est si rempli


traduction d'un texte que j'avais d'abord écrit en anglais...
The landscape ravels, I don’t see it.
I’m lost behind my eyes.
I think of them I think of us.
My imaginary world where there is no God.
I’d like so much to live with them, to be free and go where I want,
Where the body is used only to two.
Where the day and the night do only one
These characters created during years
Have their own life, an imagined life.
Such an amount of sorrow and pain,
So much love between my hands.
I like them and curse them.
I wish they could exist!
And among them, without any Gods I’d like so much to live with them,
To be free and go where I want.
Where the body is used only to two.
I wish they could exist!
To recreate the universe in a cold world,
Where death is only one ritual of passage,
Where the Devil is my best choice.
A universe where nobody is wise.
And when the landscape ravels,
that the music resounds,
So I escape, seemingly I am always there.
Around me, there is nobody any more.
Just them, him and me,
And together we change what already exists
Happiness is created behind my eyes,
Because life always gives me a little bit.
Another life is played in my mirror
And I aspire to living in the dark.
I continue and I lose my marks.
Reality is copied on my dreams.
But I can distinguish the forgery from truth.
I am not afraid of the day when I will confuse them.
I’ll only have to sleep in order
To find my world pleasure
I am not afraid any more alone in the dark.
Behind my eyes,
there is such an amount of world.
You see me I am there in front of you,
And yet I don’t see you.
Eyes fixed on the landscape,
Any star and any god.
Everyone is alone, and me I am with them
One day I know I couldn’t move more.
One day my voice won’t sing any more.
I will be dead but so much alive !
More lives than of other, but never here
I sink, the landscape ravels,
And I am sinking.
The world is so dull.
Mine if is filled.
 
a chaque instant...

Je me demande encore comment je fais
Pour marcher pour respirer dans ce monde
Qui m’étouffe.
Et je veux croire que demain
Le soleil se lèvera pour moi.
Et j’attend sur le rocher
Que la nuit disparaisse.
Mon sang se glace, ma peau se plisse
Sous la morsure du froid.
Tout ce sel dans ma bouche,
Tout ce dégoût me brûle.
Et je vis chaque instant,
Croyant qu’à nouveau tu viendras à moi.
Je vis chaque instant,
Croyant qu’à nouveau tu mourrais pour moi.
Je me demande comment je fais
Pour ne pas me vomir.
La chaleur qui disparaît.
Et cette impression de fondre,
De disparaître en sous-sol
Sur ce désert froid et dur
Qui pulse à la place de mon cœur.
Il finira par pourrir et par ne laisser qu’un tas de cendre.
Et je vis chaque instant,
Croyant qu’un jour nouveau tu reviendras.
Je vis chaque petit moment,
Croyant qu’un jour mes souvenirs se réaliseront.
Je pleure en cachette.
Toutes mes larmes faites d’encre noire,
Couchées sur ce papier blanc,
Comme si elles étaient sensées écrire le livre de ma vie.
Tout ce vide autour de moi.
Tout ce froid qui me serre.
Je pourrais mourir demain.
Je voudrais mourir demain.
Sans toi ma vie n’a plus de sens.
Il n’y a plus qu’à attendre.
Peut-être un jour tu reviendras,
Tu ne me reconnaîtras pas.
Tout ce temps passé à rêver,
A rêver de ces retrouvailles.
Et à chaque instant,
Je crée de nouvelles chimères.
A chaque instant que je vis,
Je perds de plus en plus mes repères.
Peu importe si un jour je rencontre l’amour,
S’il n’a pas ton visage,
Je marcherai droit…
A chaque instant qui passe je me rapproche d’elle,
Et même si elle me fauche, je n’aurais cesser
De rêver de toi.
A chaque instant…
 

petit angelo

New Member
J'ai une amie qui m'a convaincu de passer vous mettre un peu de mes textes ... qui sont publier sur mon blog

POUR UN PETIT ANGE

Un ange est venu tout prés de moi
Un ange est venu pour moi
Un ange est resté avec moi...

Un ange existe dans mon monde
Un ange est présent à mes côtés
Un ange existe dans ma vie ....

Faite qu'il ne la quitte plus jamais ...

Un ange est la pour moi
Un ange est présent à chaque instant
Un ange est la pour me protéger

Un ange est rentré dans ma vie
Un ange est devenu une amie
Un ange ne repartira plus ...

Un petit ange est sur terre pour la vie ...


AUJOURD'HUI

Aujourd'hui j'aurais voulu être auprès de toi,
Pouvoir être contre toi,
Sentir ton corps,
Le caresser du regard,
Poser ma main sur ton visage
Goûter tes lèvres si rose,

Aujourd'hui j'aurais voulu être auprès de toi,
Pour être au paradis dans tes bras,
Connaître le bonheur,
Sentir tes mains sur mon corps
Et pouvoir avoir l'impression d'être unique à tes yeux..

Aujourd'hui j'aurais voulu être auprès de toi,
Serrer dans tes bras,
Pouvoir sentir le plaisir d'être ensemble
L'un avec l'autre
Ne faire plus qu'un...

Aujourd'hui j'aurais voulu être auprès de toi.....

FEMME PAPILLON

Toi femme imaginaire,
Toi qui peux vivre sans attaches
Tu donnes envie d'évasion
Toi qui peux aller au tu veux
En toute liberté
Tu me donne envie de connaître cette liberté là
Pouvoir s'évader loin de tout
Pour connaître un monde bien meilleur
Sans peine, sans malheur,
Qui existe dans la vie


Toi femme papillon qui peu déployer ses ailes
Toi qui est si belle et si majesteuse
Toi qui n'est qu'un rêve
Un rêve d'espoir
Tu fais partie de chacun de nous
Tu donnes envie au monde d'être comme toi
Il suffit de savoir rêver pour te voir
A travers les siécles, tu as toujours été dans notre imagination
Présente à chaque instant
Vivre sans toi, femme papillion
Serais difficile ...

Femme paillon, femme imaginaire ....
 

lamyaa68

New Member
Tu naîs, dans tes premières années tu ne te doutes de rien....tu fais tes premiers pas,
tu es heureux....
tu joues, tu es heureux...
apprends à lire, à écrire.... tu es toujours heureux.....
tu vois le bon côté des choses et pour toi...
chaque chose à ses bons côtés....
tu es positif, toujours souriant,
tu es toujours heureux....
Les soucis? tu ne connais pas...
Pourtant tu vois des fois tes proches... pensifs...
tu le ressent... les sens étranges
mais tu ne sais pas... tu ne comprends pas....
Tu ne soupçonnes même pas l'existence du mot tristesse...
Alors tu ne comprends pas....

Ensuite, tu prends de l'âge, tu t'informes, tu échanges, le poids des obligations pèse sur tes épaules, tu prends conscience....
Ton petit monde de bonheur petit à petit commence à s'écrouler, petit à petit....
Mais tu es fort et continues à vouloir "paraître heureux"
Alors tu sors, t'amuses pour oublier...
Tu as l'air heureux....

Les années passent, ta scolarité touche à sa fin, tu as franchi une étape....
tu te dis que là commence la vraie vie....
tu travaille, fonde un foyer, tu as toi même des enfants qui sont heureux....
Qui le ressentent, te sentent étranges....
Mais ne comprennent pas....
Tu veux te donner les moyens d'avoir une vie vraiment heureuse, plus tard... dans le futur....
alors tu t'évertues à tout faire pour.... ton futur....
tu laisses passer le temps, les choses défilent....
tu les regardes passer, de loin...

Ta vie professionnelle touche à sa fin.... tu as toujours tout fait...
Maintenant tu pourrais enfin être heureux....
Tu regardes autour de toi,
tu veux partager ton bonheur...
Ta femme n'est plus là... tes enfants ont grandi... ont l'air heureux...
tu te sens affaibli par la vie....

Et tu comprends.....
Tu comprends que tu ne pourras plus jamais être heureux.....
 

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