Fiches de révision d'économie générale

perlette

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FICHE 1

FONDEMENTS DE LA SCIENCE ECONOMIQUE

I - l'objet de la science économique
L'activité économique a pour satisfaire des besoins illimités avec des biens limités donc rares. des choix sont alors nécessaires. la science économique est la science de ces choix.


II - les principaux courants de la pensée économique
a) le courant libéral et néoclassique

Chaque individu, libre, rationnel, recherche son intéret personnel. la régulation économique s'effectuera par le marché. la recherche des intérets particuliers concourra à l'établissement de l'intéret général par une "main invisible", comme l'exprime Adam Smith (1723-1790), père de l'économie classique. l'équilibre économique se réalisera par les marchés grace aux ajustements de prix.
pour les libéraux l'intervention de l'état doit être minimale pour assurer la liberté économique et le meilleur fonctionnement du marché.

b) le courant marxiste
pour Marx (1818-1883), les prolétaires, les salariés sont exploités par les patrons, les capitalistes. les salaires versés aux salariés sont inférieur à la valeur de leur travail. les capitalistes réalisent alors un profit appelé plus-value. la concurrence, le progrès technique obligent les capitalistes à substituer du capital au travail ce qui entrainera la baisse du taux de profit. ils baisseront alors les salaires ce qui aura pour conséquence de faire diminuer la demande d'où l'apparition de la crise économique car l'offre ne s'écoulera plus. pour Marx le système capitaliste pris dans ses contradictions disparaitra. un autre système économique émergera, le socialisme.

c) le courant keynésien
à la différence des économistes libéraux, l'approche de Keynes (1883-1946) est macroéconomique. son analyse privilégie le circuit contre le marché. il mène une analyse en termes de flux. pour Keynes, l'état devient un acteur essentiel, il doit intervenir dans l'économie pour pallier les défaillances du marché. l'économie peut connaitre durablement un équilibre de sous-emploi. en cas de crise l'état se substitue aux entreprises défaillantes en procédant à des investissements, à des embauches qui généreront des revenus qui permettront à l'activité économique de redémarrer.


III - Les systèmes économiques: caractéristiques principales
a) le système capitaliste

propriété privée des moyens de production. liberté économique. régulation économique par le marché.

b) le système socialiste
propriété collective des moyens de production. régulation économique par l'état. planification impérative.


IV - Le circuit économique
a) macroéconomie et microéconomie

l'approche macroéconomique consiste à analyser l'économie d'un point de vue global à l'aide d'agrégats (Produit Intérieur Brut, emploi total, masse monétaire, investissement global...)
l'approche microéconomique consiste à expliquer les phénomènes économiques à partir des comprotements individuels.

b) les agents économiques
pour fonctionner, une économie fait appel à de nombreux acteurs qui sont interdépendants. pour mieux étudier leurs relations, on procède à des regroupements selon leur fonction économique principale. les principales catégories d'agents économiques sont les ménages, les entreprises, les administrations publiques et les banques.
les consommateurs ont essentiellement une fonction de consommation, les entreprises une fonction de production de biens et services marchands, les administrations publiques produisent des services non marchands et les banques assurent le financement de l'économie.
 

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FICHE 2

LA PRODUCTION MARCHANDE ET NON MARCHANDE


I - la production
la production crée des biens et services destinés à satisfaire une demande.
la production est considérée comme marchande lorsqu'elle s'échange sur un marché à un prix couvrant au moins les couts de production.
la production non marchande, se résume aux services non marchands, est offerte à titre gratuit ou vendue à un prix inférieur au cout de revient (enseignement, défense, justice, transports urbains...)


II - la mesure de la richesse
a) la valeur ajoutée

valeur ajoutée ou richesse créée = valeur de la production - consomations intermédiaires en provenance des tiers

b) le Produit Intérieur Brut
le PIB mesure l'ensemble des valeurs ajoutées créées par les entreprises fançaises et étrangères en France
PIB= somme des VA + TVA + Droits de douane

c) le Produit National Brut
il mesure la somme des valeurs ajoutées réalisées par les entreprises françaises en France et à l'étranger
PNB= PIB + revenus des salariés et revenus de la propriété et des entreprises reçus de l'extérieur - revenus versés à l'étranger

d) le revenu national
le RN mesure l'ensemble des revenus versés en contrepartie des richesses créées.
RN= revenus de l'activité (rémunération du travail salarié et du travail non salarié) + revenus de la propriété (loyers, dividendes, profits non distribués)


III - les limites de la mesure de production
* le PNB ne prend pas en compte les nuisances résultant de la croissance (pollution, bruit...)
* le PNB ignore l'économie parallèle (travail clandestin)
* le PNB ne prend pas en compte le travail domestique (ménage, bricolage...)
* le PNB ne comptabilise que la valeur monétaire d'un bien et non sa qualité.

IV - l'état et la production non marchande
la production non marchande est réalisée, pour l'essentiel, par l'état qui a vu son role s'accroitre. nous sommes passés de l'état-gendarme à l'état-providence. l'état minimum appelé l'état-gendarme remplit les fonctions régaliennes (police, justice, défense nationale). au cours de la seconde moitié du XXe siècle le role de l'état s'est accru, il est devenu état-providence avec la prise en charge de la protection sociale et des interventions économiques.
 

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FICHE 3

LES FACTEURS DE PRODUCTION : TRAVAIL ET CAPITAL


I - le travail
a) la population active

le facteur travail est représenté par la population active. elle est constituées de la population en age de travailler et désirant travailler (titulaires d'un emploi et chomeurs). sont exclus de cette population active, les retraités, les étudiants, les femmes au foyer.

b) la productivité du travail
productivité du travail = valeur de la production/quantité de travail utilisée

la productivité mesure l'efficacité d'une entreprise. son amélioration résulte d'une combinaison plus efficace des facteurs de production (incorporation dans les nouveaux investissements de progrès techniques, amélioration de l'organisation du travail, amélioration de la qualité du travail).


II - le capital
a) définition

le facteur capital est constitué de l'ensemble des biens tel que batiments, machines, outillages utilisés durablement dans la production.
on parle aussi de capital physique. le financement de ce capital (actions, obligations...) est appelé capital financier

b) l'investissement
c'est l'acquisition par l'entreprise de biens de production qui s'ajoutent à ceux qu'elle possède. pour l'ensemble de l'économie, l'INSEE calcule la formation brute de capital fixe (FBCF) qui désigne la "valeur des biens durables acquis pour être utiliséz pendant au moins un an dans le processus de production".

c) les types d'investissements
les investissements matériels sont les acquisitions de capital physique (biens d'équipement). ils se décomposent en investissements de capacité (lorsqu'il y a accroissement de la capacité de production), investissements de renouvellement (il s'agit alors de remplacer le matériel existant), investissements de productivité (les nouvelles acquisitions permettent d'accroitre les performances de l'entreprise).
les investissements immatériels regroupent les dépenses permettant l'innovation (recherche et développement, achats de brevets, de licences...), les dépenses de formation des salariés, les achats de logiciels, les dépenses commerciales (publicité, acquisition d'un réseau commercial...)

d) les déterminants de l'investissement
les prévisions des entrepreneurs portant sur la croissance économique, sur la demande vont les inciter ou non à investir. un taux élevé d'utilisation des capacités de production constitue une des conditions de l'investissement. les taux d'intéret représentent le cout du capital et entrent dans les critères de décision. le taux de profit escompté comparé au cout du capital révèle la rentabilité de l'investissement.

e) la productivité du capital
productivité du travail= valeur de la production/quantité de travail utilisée
 

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FICHE 4

LE SYSTEME PRODUCTIF


I - classification des entreprises
a) selon la taille

la classification la plus courante s'effectue selon les effectifs. on distingue les PME aux effectifs inférieurs à 500 salariés et les grands entreprises (effectifs supérieurs ou égaux à 500 salariés).
d'autres critères peuvent être retenus comme le chiffre d'affaires, le bénéfice net, la valeur ajoutée, les capitaux propres...

b) selon le domaine d'activité
Deux approches sont possibles:
- les trois grands secteurs: le secteur primaire comprend les activités de production de matières premières (agriculture, pêche, activités minières), le secteur secondaire regroupe les activités de transformation des matières premières en biens de production ou de consommation (industrie, batiment et travaux publics), le secteur tertiaire réunit les activités de production de services comme les entreprises de commerce, les services publics, les banques, les assurances...
- le classement de la comptabilité nationale. un secteur regroupe les entreprises qui ont la même activité principale. une branche est composée des fractions d'entreprises qui ont la même activité. une entreprise appartiendra à autant de branches, qu'elle exerce d'activités.


II - la concentration des entreprises
elle s'observe lorsque la production est réalisée par un nombre de plus en plus réduit d'entreprises de plus en plus grandes.

a) modalités
- la croissance interne: les entreprises développent leurs capacités de production de façon autonome sans acquisition d'entreprises existantes.
- la croissance externe: des entreprises existantes se regroupent par absorption (une entreprise A achète une entreprise B qui disparait), fusion (les entreprises A etB disparaissent pour donner naissance à une entreprise C).

b) motifs de la concentration
recherche de la taille critique, recherche de la complémentarité, controle de la distribution, controle de l'approvisionnement, conquète de parts de marché ou de nouveaux marchés, maitrise d'une technologie, recherche d'une taille plus grande pour limiter l'importance des frais de recherche et développement, élimination de concurrents.

c) concentration et structure des marchés
plus le degré de concentration est élevé et plus on s'éloigne du marché de concurrence pure et parfaite.


III - l'internationalisation des entreprises
l'internationalisation de la production se réalise par des investissements directs à l'étranger (IDE).

a) les avantages pour les entreprises
- la recherche d'un marché potentiel plus vaste;
- la possibilité de réduire les couts (par des économies d'échelle, parle controle des sources d'approvisionnement, par la faiblesse des couts de main d'oeuvre, par la diminution des couts de transports internationaux);
- le contournement des obstacles à la pénétration des marchés étrangers (ou barrières non tarifaires et réglementaires).

b) les formes et les techniques de l'internationalisation
- première étape: exporter
l'exportation indirecte: l'entreprise utilise les services d'exportateurs, de courtiers ou de sociétés de commerce extérieur pour commercialiser à sa place ses produits.
l'exportation directe par le biais d'un service d'exportation propre à l'entreprise.
le partenariat internetreprises soit par un groupement d'exportateurs sous forme de GIE, soit par portage où l'entreprise exportatrice utilise les réseaux commerciaux d'une entreprise déjà implantée à l'étranger.
- deuxième étape: constituer des réseaux de distribution
plusieurs techniques juridiques apparaissent possible: la franchise internationale, la licence étrangère, la succursale et la filière de distribution.
- ultime étape: délocaliser la production
l'entreprise décide de frabriquer à l'étranger

c) conséquences pour les économies nationales
- l'importance des exportations dans une économie la rend dépendante des conjonctures extérieures.
- les entreprises étrangères peuvent modifier leurs implantations à tout moment avec des risques pour l'emploi.
- le problème des délocalisations. délocaliser consiste à produire des biens dans des pays à bas salaires destinés à être ensuite exportés dans les pays à fort pouvoir d'achat.
 

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FICHE 5

LA REPARTITION ET LA REDISTRIBUTION


I - la répartition
a) la répartition du revenu national

la répartition primaire correspond à la répartition du revenu national entre les apporteurs de travail, le salaire (salaire + avantages sociaux) et de capital, le profit (intérets versés aux prêteurs, dividendes aux propriétaires, autofinancement de l'entreprise).

b) les revenus primaires des ménages
salaires
/
revenus d'activités
/ \
/ revenus des entrepreneurs individuels
/
revenus primaires
\
\ revenus mobiliers: intérets, dividendes
\ /
revenus de la propriété
\
revenus immobiliers: loyers

c) salaire et profit
la production génère deux types de revenus: salaires et profits, auxquels il faut ajouter la rémunération de l'état.

* le salaire
les revenus d'activité sont les revenus du travail qui peut être salarié ou non. l'activité salarié est la plus courante car plus des 4/5[sup]e[/sup] de la population française est salariée.
il faut distinguer le salaire nominal correspondant à la quantité de monnaie reçue et le salaire réel qui prend en compte l'inflation. si l'augmentation du salaire nominal est inférieure à la hausse des prix, le salaire réel diminue.
Les facteurs explicatifs des variations des salaires nominaux sont le taux d'inflation, le taux de chomage, la productivité, les salaires de la branche, du secteur...

* le profit
il rémunère l'entrepreneur. pour Schumpeter, le profit est le résultat d'innovations (de produits, de procédés, organisationnelles...). pour Knight, le profit se justifie par l'existence d'un risque. enfin, lorque la concurrence est imparfaite apparaissent des prix plus élevés en donnant naissance à un profit.

d) les inégalités de la répartition
elles sont de 2 ordres: les inégalités de revenus et les inégalités de patrimoines. parmi les inégalités de revenus, les mieux connues (mais pas les plus importantes) concernent les revenus salariaux. l'écart est d'environ de 1 à 20 entre le SMIC et les salaires les plus élevés.
les inégalités de patrimoine sont plus importantes que les inégalités de revenus (10% des ménages les plus riches détiennent 60% du patrimoine total).


II - la redistribution
a) le revenu disponible des ménages

une partie des revenus primaires des ménages est réversée par les agents économiques sous forme d'impots à l'état et de cotisations sociales à des organismes sociaux qui les redistribuent.
revenu disponible= revenus d'activité et de patrimoine - prélèvements (impots et cotisations sociales) + transferts reçus (prestations sociales)

b) les objectifs de la redistribution
- corriger les inégalités de revenus (redistribution verticale)
- rendre obligatoire une assurance sociale en cas de maladie, chomage, retraite (redistribution horizontale)

c) la protection sociale
elle est fondée sur le principe de l'assurance (chacun verse des cotisations pour percevoir éventuellement des indemnités maladie, accident du travail, chomage...) et sur la solidarité nationale (les cotisations sont calculées en fonction des ressources de chacun, les prestations le sont en fonction du cout du risque).

d) les problèmes de la redistribution
- la redistribution s'effectue par l'intermédiaire des prélèvements obligatoires. ils sont composés des impots perçus par l'état et des cotisations sociales. ils représentent environ 46% du PIB. pour beaucoup, ce taux est trop élevé et constitue une entrave à la croissance.
- des critiques sont émises quant à l'efficacité de cette redistribution. les politiques sociales seraient sans effet. le redistribution ne corrige pas les inégalités. les politiques d'aide à l'emploi coutent cher et son peu efficaces. la critique d'inspiration libérale remet en cause le RMI comme le niveau des indmnités chomage qui seraient dissuasives dans la recherche d'un emploi. les dépenses de santé connaissent une progression inflationniste.
 

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FICHE 6

LA CONSOMMATION ET L'EPARGNE



I - la consommation
a) définition

la consommation se caractérise par l'utilisation de biens et services qui seront détruits immédiatement (biens non durables; ex: produits alimentaires) ou progressivement (biens durables; ex: automobile, réfrigérateur).
remarque: pour la comptabilité nationale, la consommation des ménages ne comprend pas les achats de logements ni les grosses réparations comptabilisées en formation brute de capital fixe (FBCF), c'est à dire en investissements.

b) les différentes formes de consommation
on distingue tout d'abord la consommation finale de la consomation intermédiaire.
- consommation finale: un bien ou un service permet de satisfaire directement un besoin.
- consommation intermédiaire: un bienest utilisé dans la production d'un autre bien (ex: matières premières, énergie...)
on distingue ensuite la consommation marchande de la consommation non marchande.
- consommation marchande: les biens et les services s'échangent sur un marché. le prix dépasse le cout de revient. il s'agit en général de consommation individuelle.
- consommation non marchande: elle porte sur des biens et services qui ne s'échangent pas sur un marché. elle peut prendre 2 formes: l'autoconsommation, production personnelle qui entre dans la consommation individuelle (ex: potager) et les consommations collectives qui correspondent aux services non marchand fournis par des administrations publiques (justice, enseignement,transports en commun...), leur prix est nul ou inférieur au cout de revient. ils sont fiancés par la collectivité à l'aide des prélèvements obligatoires.

c) les déterminants de la consommation
- déterminants économiques: revenus, prix, intervention de l'état
- déterminants sociologiquesode de vie, appartenance à un groupe social, action des entreprises par la mercatique (Galbraith parle à ce sujet de "filière inversée")

d) la fonction de consommation
* le modèle keynésien
pour keynes, le revenu est partagé entre consommation et épargne. la part du revenu consommée est appelée propension moyenne à consommer.
pour cet économiste la consommation est un élément important car la consommation prévue (à laquelle on ajoute l'investissement prévu) déterminera la demande effective ou demande anticipée par les entreprises. cette dernière déterminera le niveau de production et ensuite le niveau de l'emploi.
pour keynes, la consommation est une fonction du revenu. toute augmentation du revenu entraine une augmentation de la consommation mais non proportionnelle. losque le revenu augmente, la part consacrée à la consommation est appelée propension marginale à consommer.
* approfondissement du modèle
pour Duesenburry, la consommation des ménages dépend de leur appartenance sociale. les individus cherchent à imiter le comportement de consommation (effet d'imitation) des catégories plus élevées qui exercent un effet de démonstration. une baisse des revenus des ménages n'entraine pas à court terme une modification de leur consommation. ils utilisent tout d'abord leur épargne (effet de cliquet).
pour Friedman, la consommation ne dépend pas du revenu actuel mais du revenuprévu considéré comme [/b]permanent[/b]. le revenu permanent dépend du capital humain (diplomes, compétences...) et matériel (revenus du travail, actifs immobiliers et immobiliers...) du consommateur. une variation du revenu n'influencera le niveau de consommation que si elle est considérée comme permanente.
pour Modigliani, la consommation d'un ménage varie au cours de sa vie.

e) l'évolution du mode de consommation
Engel a défini des lois d'évolution de la consommation
lorsque le revenu augmente:
- la part des dépenses consacrée à l'alimentation diminue;
- la part consacrée à l'habillement et au logement est stable;
- la part consacre à l'hygiène et à la santé, aux loisirs et à la culture, aux voyages augmente.


II - l'épargne
a) définition

l'épargne consiste à renoncer à une satisfaction immédiate pour une consommation future.

b) les formes de l'épargnes des ménages
l'épargne des ménages correspond à la part de revenus qui n'est pas consommée. on distingue, l'épargne non financière conservée pour l'achat de logements, de biens de production et l'épargne financière confiée au système financier, elle procure une rémunération (actions, obligations, SICAV...)

c) les facteurs explicatifs de l'épargne
- acheter des biens immobiliers pour se loger
- constituer une épargne de précaution pour se prémunir contre certaines éventualités (chomage...)
- constituer un complément de retraite (retraite par capitalisation).
- transmettre un patrimoine entre générations.
- obtenir des ressources des placements financiers et immobiliers de rapport.
- spéculer.

d) le role économique de l'épargne
l'épargne permet de financer l'investissement, des ménages comme des entreprises, qui assure la croissance de la production.
 

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FICHE 7

LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE


I - la monnaie
a) les fonctions de la monnaie

- la monnaie, instrument d'échange: dans une économie monétaire, les agents économiques règlent leurs transactions par un bien reconnu et accepté par tous, la monnaie. comparée au troc, elle facilite les échanges.
- la monnaie, unité de compte: la monnaie peut être considérée comme une unité de mesure qui permet d'établir le prix de chaque bien et d'effectuer des comparaisons.
- la monnaie, instrument de réserve: la monnaie est un instrument d'épargne. elle peut être conservée pour une utilisation ultérieure.

b) les formes de la monnaie
- la monnaie divisionnaire: elle est composée de pièces de monnaie métallique (1% de la monnaie totale).
- la monnaie fiduciaire: elle est composée de billets de banques (15% de la monnaie totale).
- la monnaie scripturale: elle est inscrite manuellement ou électroniquement sur un compte bancaire (84% de la monnaie totale).

c) la création monétaire
- les banques commerciales créent de la monnaie en accordant des crédits à leurs clients. ces crédits entrainent des dépots dans des banques. ce sont "les crédits qui font les dépots" et non l'inverse. en cas de remboursement du crédit il y a "destruction monétaire".
- la Banque de France crée de la monnaie fiduciaire et de la monnaie scripturale lorsqu'elle rachète les créances des banques détenues sur les particuliers, les entreprises, le Trésor Public.
- le Trésor Public crée de la monnaie divisionnaire et scripturale en payant les salaires des fonctionnaires, en créditant un compte chèque postal.

d) la masse monétaire
la masse monétaire se définit comme la qualité de monnaie en circulation. elle est mesurée par des agrégats monétaires.
M1= pièces, billets et comptes à vue
M2= M1 + quasi monnaie (essentiellement les comptes sur livret, caisse d'épargne et autres banques...)
M3= M2 + placements à terme (essentiellement les Sicav monétaires et les certificats de dépots des banques qui sont leurs emprunts à court terme).

e) les contreparties de la masse monétaire
ce sont les sources de création monétaire, ce qui explique la masse monétaire.
- crédits internes à l'économie dont crédit au secteur privé (crédits accordés par les banques) et crédit à l'état (financement monétaire de la politique budgétaire).
- extérieur: lorsqu'il y a excédent de devises suite à des exportations, il y a création monétaire, et destruction dans le cas inverse.

f) la politique monétaire
- définition: elle a pour but de fournir les liquidités nécessaires à l'éco. la politique monétaire vise à influer sur l'évolution de la masse monétaire et les taux d'intéret pour agir sur l'inflation, la croissance, l'emploi et le taux de chomage.
- les objectifs: la politique monétaire poursuite des objectifs finaux (croissance éco, stabilité des prix, plein emploi, équilibre extérieur). Mais la politique monétaire ne peut agir directement sur ces objectifs. elle peut, en revanche, agir sur certaines variables éco qui exercent une influence sur la croissance, la lutte contre la hausse des prix... dans ces conditions des objectifs intermédiaires sont définis. ces objectifs intermédiaires sont la stabilité des taux de change et la quantité de monnaie.
- depuis le 1[sup]er[/sup] janvier 1999, dans le cadre de l'Union économique et monétaire, elle est menée par la Banque Centrale Européenne située à francfort.


II - le financement de l'économie
a) principe
le financement de l'éco nécessite des capitaux. tous les agents éco peuvent être amenés à emprunter:
- les ménages pour acheter des biens de consommation ou investir dans l'acquisition d'un bien immoblier;
- les entreprises pour financer leurs investissements;
- l'état pour assurer le financement de son déficit budgétaire.
ces agents disposent également de ressources propres, les ménages possèdent une épargne accumulée, les entreprises utilisent en priorité leurs ressources propres (l'autofinancement).

b) les circuits de financement
- la finance directe, les agents qui ont un besoin de financement se procurent les capitaux directement auprès des agents qui ont une capacité de financement (ex: bourse, marché monétaire)
- la finance indirecte, le financement est réalisé par l'intermédiaire de banques. on parle alors d'intermédiation.

c) le marché des capitaux
- le marché monétaire, il représente le marché des capitaux à court et moyen termes.
- le marché financier, il représente le marché des capitaux à long terme où s'échangent les actions et obligations.
 

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FICHE 8

LA REGULATION PAR LE MARCHE


I - marché et formation de prix
a) définition

le marché est le lieu, réel ou fictif, de rencontres des offres et des demandes d'un bien ou d'un service, sur lequel s'établit un prix.
il existe plusieurs types de marché: marché des biens de consommation, marché du travail, marché monétaire...

b) l'offre et la demande
sur un marché, si l'offre est supérieure à la demande, le prix baisse; si la demande est supérieure à l'offre, le prix augmentera jusqu'à ce qu'il y ait équilibre. le prix d'équilibre est le prix où, sur un marché, s'égalisent les quantités offertes et demandées.


II - le role du prix
a) la "main invisible"

dans le modèle de concurrence pure et parfaite, le mécanisme des prix et la concurrance jouent comme "une main invisible". cette expression, que l'on doit à Adam Smith, désigne le processus par lequel le marché rend compatibles les décisions individuelles avec l'intéret général.

b) le role du prix comme information économique
le prix joue, pour les entreprises comme les ménages, un role d'information économique.
- pour les entreprises, le prix permettra de choisir produits que l'entreprise produira dans des conditions rentables.
- pour les ménages, le prix offrira la possibilité de choisir les biens de consommation dans le but d'optimiser leur satisfaction.

c) les limites de la régulation du marché
le marché de concurrence pure et parfaite est un modèle théorique. si l'une ou plusieurs des 5 conditions suivantes ne sont pas respectées, on parle de concurrence imparfaite.
- atomicité: voir le degré de la branche, le secteur.
- homogénéité: les entreprises adoptent des startégies de différenciation. on parle alors de concurrence monopolistique.
- liberté d'entrée: selon les secteurs, il existe des barrières à l'entrée plus ou moins fortes (ex: nécessité d'une taille minimale).
- transparence: l'information des consommateurs sur l'ensemble des prix est impossible.
- mobilité des facteurs: la mobilité du capital entraine des couts, celle du travail s'avère difficile pour raisons fiancières (cout du déménagement), culturelles (adaptation difficile)...
le fonctionnement du marché ne permet pas toujours une allocation optimale des ressources. dans ces conditions, l'état doit intervenir.
 

perlette

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FICHE 9


LA REGULATION PAR L'ETAT ET LES POLITIQUES ECONOMIQUES

I - La politique économique
a) définition

la politique économique désigne un ensemble de décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre certains objectifs économiques.c'est le gouvernement qui prend les décisions de politiques économiques à l'exception, dans l'Union Economique et monétaire, de la politique monétaire qui est de la compétence de la Banque centrale européenne (BCE).

b) les objectifs de la politique économique
Les objectifs de la politique économique correspondent à des finalités telles que la solidarité, la justice sociale, l'amélioration des niveaux de vie. les objectifs doivent apparaitre dans des grandeurs mesurables, chiffrables.
Les principaux objectifs portent sur le taux de croissance du PIB, le taux de chômage, le taux d'inflation et le solde de la balance des paiements courants.

c) les instruments de la politique économique
pour atteindre les objectifs fixés, les pouvoirs publics s'appuient sur plusieurs instruments: la politique budgétaire, la politique monétaire, la politique des revenus, la politique de la concurrence, la politique industrielle, la politique de change.


II - La politique budgétaire
a) définition
la politique budgétaire est une composante de la politique économique. l'état, par son budget, agira sur la demande et sur l'offre. l'action sur les dépenses, sur les recettes ou sur le solde budgétaire déterminera la politique budgétaire.

b) les différentes approches de la politique budgétaire
libéraux et keynésiens ont des approches opposées de la politique budgétaire.
Analyse libérale traditionnelle: le rôle de l'état doit être minimum (état-gendarme). toute action de politique budgétaire est inefficace. elle a pour effet de perturber le fonctionnement du marché. les libéraux préconisent une intervention limitée de l'état avec une compression des dépenses et des recettes et le respect de l'équilibre budgétaire.
Analyse keynésienne: la politique budgétaire va permettre de stimuler la demande par la distribution de revenus supplémentaires. elle peut agir aussi par la baisse des impots, par la hausse des revenus de transfert qui augmentent le revenu disponible des ménages.
la politique budgétaire doit avoir un rôle contracyclique. en cas de ralentissement de l'activité économique, un budget en déficit doit permettre de soutenir et de relancer la croissance.

c) les principales composantes du budget de l'état
* les recettes fiscales de l'état se décomposent entre impots directs (directement payés par le redevable, impot sur le revenu et impot sur les sociétés) et impots indirects (payés par une autre personne que le redevable, TVA, taxe intérieure sur les produits pétroliers, droits d'enregistrement).
* les dépenses se divisent en dépenses ordinaires qui représentent les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital, c'est à dire les investissement de l'état.
 

fredekac

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Salut perlette,

Attends, ne me dis pas que c'est ce que tu a "tappé" cette nuit ! :cool:


D'après les heures, ça "colle"  :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy:
 

perlette

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fredekac link=topic=25954.msg236310#msg236310 date=1147927078 a dit:
Salut perlette,

Attends, ne me dis pas que c'est ce que tu a "tappé" cette nuit ! :cool:


D'après les heures, ça "colle"  :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy: :chessy:
euh... si

et j'ai pas fini mais ce matin, malheureusement, je pourrais pas continuer
j'essayerais de continuer cette aprem
 

perlette

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FICHE 10


LES FONDEMENTS DES ECHANGES INTERNATIONAUX



I - le libre-échange
a) définition

doctrine éco qui prone la suppression de toutes les entraves aux échanges entre les pays. le libre-échange correspond au "laisser-passer" du libéralisme économique.

b) la théorie des avantages absolus
- pour Adam Smith,chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il possède un avantage absolu, lorsque ses couts de production sont plus faibles qu'à l'étranger.
- dans ces conditions les autres pays vont importer les biens pour lesquels ils ne possèdent pas d'avantage absolu. cette répartition des productions donnera naissance à une division internationale du travail.

c) la théorie des avantages comparatifs
- pour Ricardo, un pays se spécialisera dans la production où il possède un avantage comparatif, c'est à dire là où l'écart de cout est le plus élevé.
- si un pays est moins bien placé que d'autres dans toutes les productions, il doit malgré tout se spécialiser dans la production pour laquelle il est le moins mal placé. pour Ricardo, ce pays se spécialisera là où son désavantage relatif est le plus petit. Ricardo montre que son insertion dans le commerce mondial sera rentable pour lui comme pour les autres pays.
- la spécialisation internationale constituera un gain pour toutes les nations participantes.

d) la théorie suédoise de l'échange international
- le modèle HOS: pour Heckscher, Ohlin et Samuelson chaque pays tand à ce spécialiser dans la production de biens où sa dotation factorielle sera la plus forte c'est à dire où se situe sa quantité de facteur de production majoritaire qu'il s'agisse de capital ou de travail. un pays avec une main d'oeuvre abondante produira des biens fortement dotés en travail.
- le paradoxe de Leontief: les travaux menés, dans les années 40, sur le contenu des exportations américaines par Leontief montrent qu'elles contiennent plus de travail que de capital; or, on pouvait s'attendre à des résultats inverses vu le niveau de développement des Etats-Unis. l'explication de ce paradoxe est que le travail n'est pas homogène et qu'il faut intégrer la productivité. la pénurie américaine n'est que relative. les exportations sont composées de travail qualifié. il y a lieu, en effet, de distinguer travail qualifié et travail non qualifié.

e) les nouvelles théories de l'échange international
- on a observé que les pays semblables économiquement échangent des produits similaires. en fait les produits rendent les mêmes services mais sont différents. les biens échangés ne sont pas homogènes contrairement à l'hypothèse de la théorie classique.
- la spécialisation internationale s'explique par la nécessité pour les firmes de réaliser des économies d'échelle et donc de se développer sur le marché international.
- la concurrence internationale est imparfaite alors que l'hypothèse de Smith et Ricardo est qu'elle est pure et parfaite.

f) avantages et inconvénients du libre-échange
- avantages: spécialisation internationale, concurrence plus forte, diffusion rapide du progrès technique, croissance éco "tirée" par les exportations.
- inconvénients: concurrence plus forte qui peut destabiliser certains secteurs, concurrence inégale entre pays compte tenu des couts salariaux, délocalisations, menaces sur l'emploi, uniformité des modes de consommation, domination des grandes multinationales sur le marché mondial.


II - le protectionnisme
a) définition

ensemble de mesures qui ont pour objectif de protéger un pays de la concurrence étrangère.

b) le protectionnisme éducatif
F. List, au XIX[sup]e[/sup] siècle a préconisé un protectionnisme éducatif qui a pour objectif de protéger les industries naissantes. pour lui, les pays qui pratiquent le libre-échange doivent avoir des niveaux de développement équivalent.

c) les pratiques protectionnistes
- le protectionnisme défensif: pour protéger leur marché intérieur 2 moyens principaux sont utilisés par les états, les barrières tarifaires (les droits de douanes) et non tarifaires (normes techniques, réglementaires, contingentement).
- le protectionnisme offensif: les états vont compléter les mesures précédentes par d'autres d'un caractère plus offensif, la protection paratarifaire (subventions aux productions nationales), le protectionnisme monétaire (dépréciation et/ou dévaluation de la monnaie nationales), accord régional (création d'accords régionaux comme l'Union européenne ou l'ALENA).

d) avantages et inconvénients du protectionnisme
- avantages: protéger des pays en développement qui démarrent leur industrialisation, protéger les vieilles industries des pays développés et permettre de faciliter leur reconversion, maintien de l'emploi dans des secteurs menacés par la concurrence internationale.
- inconvénients: diminuer la concurrence et maintenir un niveau de prix supérieur, isoler le pays et entraines des mesures de rétorsion, diminuer la diffucion du progrès technologique.
 

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FICHE 11


LES ECHANGES INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVICES


I - les échanges internationaux
a) l'évolution des échanges internationaux

le commerce international (les échanges de marchandises) a fortement progressé puisqu'en 40ans il a été multiplié par plus de 50.
parallèlement on assiste, depuis une vingtaine d'années, à un fort développement des échanges de services.
d'un point de vue géographique les échanges internationaux sont dominés par les pays industrialisés (environ 70% du total). ils se développent autour de 3 grandes zones, l'europe, l'Amérique du Nord et la zone Pacifique.

b) l'interdépendance des économies
on assiste à une mondialisation de l'économie avec l'essor des échanges internationaux ce qui a pour conséquence une interdépendance accrue des économies. cette interdépendance se mesure par le taux d'ouverture sur l'extérieur d'une économie. il correspond à la moyenne des exportations et des importations rapportée au PIB.


II - la mesure des échanges
a) la balance des paiements

c'est un document comptable où sont enregistrés les opérations entre pays et l'extérieur. ces opérations sont de plusieurs natures: les flux physiques de biens et services, les flux de capitaux et les flux monétaires (voir tableau).

b) les évaluations FAB et CAF
l'évaluation FAB (franco à bord) correspond à la valeur des marchandises à la frontière du pays exportateur ("à bord du navire").
l'évaluation CAF (cout assurance fret) correspond à la valeur FAB à laquelle sont ajoutés les couts d'assurance et de fret.

c) le compte des transactions courantes
dans le compte des transactions courantes sont enregistrées les opérations portant sur les biens et services.
le solde de ce compte est très caractéristique des échanges d'un pays car dorénavant les services constituent une part importante de ces échanges.
si les exportations de biens et services sont supérieures aux importations, le solde sera positif et négatif dans le cas contraire.

tableau
:fleche: http://img209.imageshack.us/img209/9238/img0030zi.jpg
 

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FICHE 12


L'ORGANISATION DES ECHANGES INTERNATIONAUX



I - le GATT
a) objectif

pour favoriser les échanges internationaux et rompre avec le protectionisme d'avant la Seconde Guerre mondiale fut conclu en 1947 un accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade).
son objectif premier est de permettre aux divers pays contractants de bénéficier des avantages du libre-échange en abaissant les barrières commerciales et en empéchant les discriminations dans les échanges, c'est à dire éviter un retour au protectionnisme.

b) principes
le GATT repose sur plusieurs grand principes.
* le principe de la clause de la nation la plus favorisée
c'est le principe de non-discrimination: lorsqu'un pays accorde des avantages commerciaux à un autre il doit les étendre à l'ensemble des nations contractantes du GATT
* la suppression de toute limitation quantitative des importations
il s'agit de lutter contre les practiques protectionistes.
* le principe de l'égalité de traitement
il est interdit de privilégier les producteurs nationaux au détriment des entreprises étrangères.
* l'interdiction du dumping
il est interdit de vendre à l'extérieur du pays à des prix inférieurs à ceux pratiqués à l'intérieur.
des exceptions à ces principes sont prévues: en cas de deficit grave de la balance des paiements, une clause de sauvegarde pour les pays en développement (PED° dont l'économie serait menacée par la concurrence étrangère, possibilité des zones de libre-échange ou d'unions douanières.

c) les résultats du GATT
dans le domaine de la libération des échanges internationaux, les résultats du GATT s'avèrent positifs puisque le niveau moyen des tarifs douaniers est de passé de 40 à 5% et que le volume des échanges a été multiplié par dix.
au GATT a succédé, en 1995, l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

II - l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)
a) l'OMC, institution permanente

l'OMC conserve les mêmes principes que le GATT.
elle s'en distingue car elle constitue une institution internationale permanente alors que le GATT fonctionnait sous forme de cycles de négociation appelés rounds.

b) l'organe de règlement des différends
à l'intérieur de l'OMC, c'est l'Organe de règlement des différends (ORD) qui est chargé d'arbitrer les conflits commerciaux.
 

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FICHE 13


LES PAIEMENTS INTERNATIONAUX


I - le change
a) pourquoi le change?

comme chaque pays ou groupe de pays a une monnaie propre, pour permettre les transactions internationales, il est nécessaire de procéder à des échanges de monnaie.

b) le marché des changes
- il s'adit d'un marché où s'achètent et se vendent des devises (ou monnaies étrangères) contre la monnaie nationale.
- le taux de change, résultat de la confrontation de l'offre et de la demande, exprime le prix d'une monnaie dans une autre.

c) les régimes de change
- le régime de changes fixes: un taux fixe appelé parité est défini par rapport à un étalon de référence et s'applique lors de la conversion de la monnaie nationale en devise étrangère. des marges de fluctuation peuvent être fixées.
les changes fixes sont dit ajustables lorsqu'il existe des possibilités de dévaluation (baisse de la parité d'une monnaie par rapport à une ou plusieurs autres) et de réévaluation (hausse de la parité).
- le régime de change flottants: les monnaies n'ont pas de parité officielle. le cours des monnaies résultent des offres et demandes qui interviennent sur le marché des changes.

d) la politique de change
elle entre dans le cadre de la politique éco. dans le cadre de l'euro elle est de la compétence de la Banque centrale européenne.
- définition: la politique de change résulte de l'utilisation de plusieurs instruments dont l'action doit permettre d'arriver à un taux de change qui optimise la politique éco.
- instuments de la politique de change: action sur les taux d'intéret (pour l'essentiel en changes flottants), interventions sur le marché des changes et controle des changes éventuel (dans le système de changes fixes).


II - la système monétaire international (SMI)
a) définition

un système monétaire international est un ensemble de règles et institutions qui visent à organiser les échanges monétaires internationaux dans le but de permettre la croissance éco mondiale et le développement du commerce international.

b) le système de Bretton Woods
il a été mis en place en 1944 pour répondre aux objectifs de croissance économique et de développement des échanges internationaux.

* principes: système de change fixe, chaque monnaie a une parité par rapport à l'or et au dollar américain, le dollar est seul convertible en or (35$ l'once d'or), marge de fluctuation de plus ou moins 1% dévaluations et réévaluations possibles, le FMI (fond Monétaire International) assure le fonctionnement du système, le FMI, à partir de cotisations des Etat-membres accorde des prêts aux Etats qui ont un déséquilbre temporaire de leur balance des paiements.

* raisons de l'échec: les Etats-Unis mirent fin à la convertibilité du dollar en or en 1971. la quantité de dollars en circulation dans le monde a augmenté d'une manière considérable, comparée au stock d'or des Etats-Unis qui devait assurer la convertibilité sur la base de 35 dollars l'once d'or.

c) la système actuel
en 1976, les accords de la Jamaïque marquent l'abandon du système de changes fixes qui est remplacé par un système de changes flottants et la démonétisation de l'or. pour assurer une certaine stabilisation des taux de change, on assiste de la part des grands pays industrialisés à une coordination des politiques économiques.


III - les marchés financiers internationaux
a) les mouvements de capitaux

- le compte financier dans la balance des paiements: les flux financiers sont comptabilisés dans le compte financier de la balance des paiements. ils se décomposent en investissement directs (opération d'acaht d'entreprises étrangères), les investissments de portefeuille (achat de titres financiers), les autres investissements (crédits commerciaux), les avoirs de réserve (réserves de change).
- les mouvements de capitaux permettent aux pays de financer un déficit éventuel de leurs échanges extérieurs. certains placent leurs excédents. Mais les déplacements de plus en plus rapides des capitaux internationaux peuvent entrainer une certaine instabilité.

b) le système financier international
les caractéristiques du système financier international sont les suivantes:
- mondialisation de la finance, il s'agit en fait d'un vaste marché qui fonctionne en continu;
- libération des flux de capitaux et déréglementation des activités financières.
 

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FICHE 14


L'HETEROGENEITE DE L'ECONOMIE MONDIALE



I - une éco mondiale
a) la mondialisation de l'économie

elle se réalise par une ouverture croissante des économies et leur intégration.
* ouverture des économies:
- croissance des échanges mondiaux de biens et services;
- forte progression de la part de la production délocalisée;
- acquisitions par des non-résidents d'entreprises et de titres.
* intégration des économies:
- convergences des politiques économiques;
- convergences des modes de production, de consommation;
- globalisation financière.

b) la globalisation des entreprises
les firmes multinationales ont été un des acteurs de la mondialisation. une firme multinationale est une entreprise de grande dimension effectuant une part importante de ses activités de production d'échanges dans des filiales présentes dans plusieurs pays.
les firmes sont devenues globales car elles adoptent une stratégie mondiale.

c) les inégalités mondiales
l'économie mondiale est hétérogène. on peut la décomposer en 3 groupes:
- les pays développés à économie de marché (les pays riches);
- les pays en développement (les pays pauvres);
- les pays en transition vers l'économie de marché (les ex-pays socialistes d'Europe de l'Est).


II - les pays en développement (PED)
on utilise également les expressions de pays en voie de développement (PVD), pays sous-développés, Tiers-Monde.

a) caractéristiques économiques
- faiblesse du revenu par tête;
- part élevée du secteur primaire;
- faible productivité du travail;
- taux d'investissement peu important;
- peu d'infrastructures (routes, voies de chemin de fer, ports);
- peu de biens d'équipement dans les exportations et au contraire taux élevé dans les importations (prédominance des exportations de produits primaires).

b) caractéristiques sociales
- faible espérance de vie;
- fort taux de natalité et baisse de la mortalité d'où explosion démographique;
- société duale, fortes inégalités de revenus et de patrimoines;
- sous-alimentation et analphabétisme important;
- pourcentage élevé d'actifs agricoles dans la population, importance de l'économie souterraine.

c) classification
- les pays les moins avancés (PMA), les pays les plus pauvres à faible revenu (PNB/habitant compris entre 0 et 766 dollars), avec une part de l'industrie dans le PNB inférieure à 10% et un taux d'analphabétisation inférieur à 20% (49 pays).
- les pays à revenus intermédiaires, PNB/habitant compris entre 766 et 9386 dollars (58 pays).
- les nouveaux pays industrialisés (NPI), les pays à revenu élevé (26 pays).

d) les analyses du sous-développement
- les facteurs naturels: pour les tenants de cette analyse, le sous-développement s'expliquerait par le climat, la pauvreté en ressources naturelles, de nombreux contre-exemples existent.
- le retard de développement: l'analyse part des travaux de Rostow, la croissance connaît 5 phases, la société traditionnelle agricole et stationnaire, la phase de transition (les conditions préalables au démarrage économique apparaissent), la phase de décollage ou démerrage, le progrès vers la maturité et l'ère de la consommation de masse. les pays en développement se situeraient dans la 3[sup]ième[/sup] phase.
- la théorie des cercles vicieux: faible revenu national :fleche: faible épargne :fleche: faible investissement :fleche: faible productivité :fleche: faible production :fleche: faible revenu national.
- les théories de la domination: le sous-développement est le produit du développement des pays riches, les PVD, des anciennes colonies, ont subi l'impérialisme et le néocolonialisme expliquant le sous-développement avec une économie extravetie et le pillage des ressources.

e) les stratégies de développement
* à partir de l'agriculture
- valoriation du potentiel agricole (travaux d'irrigation, protection contre les menaces naturelles, diversification des productions);
- réforme agraire (répartition de la propriété du sol).
* à partir de l'industrie
- développement des industries industrialisantes (on procède à un développement autocentré garant d'une autonomie vis-à-vis du système mondial);
- substitution aux importations (satisfaire le marché intérieur à l'abri de barrières douanières);
- substituer les exportations des matières premières par des produits manufacturés (les NPI se sont industrialisés par la promotion des exportations).
 

perlette

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ecila link=topic=25954.msg258091#msg258091 date=1149270629 a dit:
c'est super ce que tu fais  :aplause: :aplause: :aplause: :aplause: :aplause: :aplause:
j'ai pas terminé mais ça sera sur un blog
 

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