Je viens de comprendre un truc là, c'est que les 90 % de la philosophie de Fight Club se retrouve chez Nietzsche (mise à part l'autodestruction qui va totalement à l'encontre de l'auteur) dont je vais introduire une partie de sa philosophie avec l'aide du dico de philo de chez nathan. Lisez et vous reverrez le film... :wink:
Nietzsche s'en prend à inauthenticité des sentiments moraux et religieux et à l'hypocrisie de la "morale ascétique", résultant d'une fuite devant la vie et produit du ressentiment : les faibles - qui finissent toujours par l'emporter car, étant les plus nombreux et les plus rusés- ont imaginé les fausses valeurs (le droit, le bien, le mal, l'égalité démocratique, la charité) pour paralyser les plus fort en leur faisant honte de leur puissance et de leur santé...
De même, la religion relève de la mentalité du troupeau : elle est la revanche des victimes contre la libre activité des forts et provient d'une véritable anémie de la volonté. Tout conspire (notamment l'organisation sociale contraignante) à brimer les instincts naturels qui vont devoir s'intérioriser, se transformer en cruauté et en rancune réactive incapable d'oubli alors que les forts, au contraire, peuvent se donner le luxe d'oublier.
La critique de l'idéal ascétique se traduit également par une contestation romantique des valeurs rationnelles qui opposent à l'aventure de la vie la sécurité de la connaissance. S'appuyant sur le principe d'identité, la science procède d'une falsification du réel qui est, en fait, vie et création. Notre passion de connaissance n'est que l'aboutissement d'un instinct dévoyé, devenu machine de guerre contre les puissances de la vie. Nous sommes donc en pleine illusion (même si celle ci est utile, rendant supportable une existence, qui perçue lucidement ne le serait pas)
La venue qu'il appelle est celle du "surhomme", à comprendre non comme l'aboutissementd'une histoire biologique de l'homme, mais comme ce que pourrait devenir ce dernier lorsqu'il parvient à se libérer de ce qui le mutile (--->contrainte, loi, but, bien, mal).
"Ce qu'est le bien ou le mal, personne encore ne le sait"
De plus, chez Nietzsche, le nihilisme désigne en prmeier lieu l'absence de fins assignables qui permettraient a priori de donner un sens à la vie humaine : "le devenir est sans but" d'autant plus que "Dieu est mort". Il correspond en outre à la décadence et à la régression de la force spirituelle que l'auteur croit observer en occident. A ce nihilisme passif, Nietzsche oppose un nihilisme actif qui, par destruction et transmutation des valeurs traditionnellescréera un monde nouveau où s'affirmera la puissance accrue de l'esprit.
A méditer