J'ai eu la chance moi de monter dans un des rares trains présent, j'ai echappé aux bombes lacrymo mais j'ai eu le droit à 1h30 debout , serrée dans un train...j'ai cru que j'allai mourrir tellement y avait pas d'air...
On a eu aucune info durant 1h30 soi disant a cause d'une panne électrique... pourtant on avait bien de la lumière ! Ca sent la mauvaise fois à plein nez .....
Partie du boulo à 17h arrivée à 20h30...
Quelle solution vous pensez qu'on puisse trouver ? (à part acheter un vélo :wink2
*************************
Article de Libértion
Que s'est-il vraiment passé, mercredi soir, gare du Nord, où des échauffourées ont opposé policiers et voyageurs ? C'est la question posée, hier, par le Parti socialiste qui réclame au gouvernement «des explications» afin de comprendre pourquoi, mercredi vers 19 h 30, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des voyageurs mécontents. Une montée d'exaspération collective a en effet poussé les policiers au «dérapage».
Tout commence par une cohue sur les quais, après l'annulation de nombreux trains de banlieue. Les passagers veulent comprendre : «A l'accueil, on nous disait que des passagers étaient sur les voies, mais les écrans indiquaient qu'un train était en panne. Ces informations contradictoires ont fait monter la sauce. Les gens étaient excédés», raconte Thomas (1). La situation s'éternise et d'un coup, «la soupape explose». Des passagers s'énervent contre des agents SNCF. «Des types de la police nationale sont arrivés et, devant l'hostilité de la foule, ont pris peur. Ils ont attrapé un père de famille de 40 ans, l'ont molesté, aplati au sol, menotté puis emmené avec eux. La foule a tenté de prendre la défense du gars. C'est là que les flics ont sorti les lacrymos et ont pulvérisé à bout portant.» Une centaine de voyageurs sont atteints par des gaz lacrymogènes. «Ils aspergeaient tout le monde. Des poussettes, des vieillards», dit Bernard, un autre témoin.
La scène dure une dizaine de minutes. La foule s'éparpille mais trois usagers sont placés en garde à vue pour «rébellion» et «jets de cannette». L'un d'entre eux a été libéré hier dans la journée. Thomas et Bernard, encore choqués, analysent : «On était très nombreux, il fallait gérer la tension. Les gens avaient atteint un point d'exaspération énorme. Mais les flics ne semblaient pas préparés. Ils ont perdu pied alors que les gens étaient tendus mais pas agressifs.» Une adresse mail circule désormais, pour recueillir les témoignages d'usagers : robindurail@yahoo.fr
On a eu aucune info durant 1h30 soi disant a cause d'une panne électrique... pourtant on avait bien de la lumière ! Ca sent la mauvaise fois à plein nez .....
Partie du boulo à 17h arrivée à 20h30...
Quelle solution vous pensez qu'on puisse trouver ? (à part acheter un vélo :wink2
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Article de Libértion
Que s'est-il vraiment passé, mercredi soir, gare du Nord, où des échauffourées ont opposé policiers et voyageurs ? C'est la question posée, hier, par le Parti socialiste qui réclame au gouvernement «des explications» afin de comprendre pourquoi, mercredi vers 19 h 30, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des voyageurs mécontents. Une montée d'exaspération collective a en effet poussé les policiers au «dérapage».
Tout commence par une cohue sur les quais, après l'annulation de nombreux trains de banlieue. Les passagers veulent comprendre : «A l'accueil, on nous disait que des passagers étaient sur les voies, mais les écrans indiquaient qu'un train était en panne. Ces informations contradictoires ont fait monter la sauce. Les gens étaient excédés», raconte Thomas (1). La situation s'éternise et d'un coup, «la soupape explose». Des passagers s'énervent contre des agents SNCF. «Des types de la police nationale sont arrivés et, devant l'hostilité de la foule, ont pris peur. Ils ont attrapé un père de famille de 40 ans, l'ont molesté, aplati au sol, menotté puis emmené avec eux. La foule a tenté de prendre la défense du gars. C'est là que les flics ont sorti les lacrymos et ont pulvérisé à bout portant.» Une centaine de voyageurs sont atteints par des gaz lacrymogènes. «Ils aspergeaient tout le monde. Des poussettes, des vieillards», dit Bernard, un autre témoin.
La scène dure une dizaine de minutes. La foule s'éparpille mais trois usagers sont placés en garde à vue pour «rébellion» et «jets de cannette». L'un d'entre eux a été libéré hier dans la journée. Thomas et Bernard, encore choqués, analysent : «On était très nombreux, il fallait gérer la tension. Les gens avaient atteint un point d'exaspération énorme. Mais les flics ne semblaient pas préparés. Ils ont perdu pied alors que les gens étaient tendus mais pas agressifs.» Une adresse mail circule désormais, pour recueillir les témoignages d'usagers : robindurail@yahoo.fr