Jugements faits et valeurs

Js e

New Member
Pourriez-vous me dire comment reconnaitre :
- des évidences
- des alternatives
- des gradations
- des paradoxes
- des jugements de valeurs
- valeurs implicites et explicites

Car je dois en relever à partir d'un texte.
 

mirzhin

Best Member
ben euh c'est quoi que tu comprends pas? la différence entre chaques?
essaye déjà de revoir la définition de chacun pour commencer!;)
 

Js e

New Member
c'est pas vraiment les définitions qui me gènent, c'est le fait de les retrouver dans un texte...
 

Js e

New Member
Voici le texte (un peu long...) :

Il est évident que ces avancées spectaculaires de la biologie ne sont pas neutres - comm rien n'est neutre dans toute science. Bien que les problèmes soulevés parles diverses méthodes destinées à obtenir les "enfants de la science" soient différents dasn leurs conséquences et dans leur évolution, tous suscitent des interrogations éthiques et sociales.
Les médecins et les biologistes qui sont directement impliqués dans ces techniques, mêm s'ils sont conscients et heureux de rendre d'immenses services à des milliers de couples stériles, se posent, malgré cela, beaucoup de questions sur le sens de leur démarche et sur les motivations de leurs patients.
Ces techniques révolutionnaires ont pour unique objet de satisfaire le désir d'enfant qui tenaille les couples stériles, que l'adoption ne satisfait pas, dans la mesure où le nombre des enfants proposés est faible et l'attente insupportablement longue pour l'impatience des parents.
Ce désir d'enfant a de quoi inquiéter, surtout par la vigueur avec laquelle, depuis quelques années, il surgit et s'amplifie. Comme si, après avoir voulu et obtenu de pouvoir faire l'amour sans risquer l'enfant non souhaité, après avoir acquis cette liberté jugée si importante, les couples découvraient soudain l'exigence inverse : avoir tout de suite, sans attendre, l'enfant dont le désir apparaît soudain.
C'est de ce désir d'enfant, puissant, violent, que les couples interpellent désormais la médecine et la biologie, au point de favoriser, de justifier parfois, des solutions extrêmes dont beaucoup sont pourtant mal acceptées par l'opinion générale.
C'en est au point qu'il faut se poser des questions essentielles. Celle de savoir ce que représente réellement l'enfant pour un couple, pour un homme, pour une femme. On ne saurait se contenter, sur ce sujet, du désir des parents. Un enfant n'est pas un jouet. Il est important de réfléchir aussi - surtout, disent certains - au devenir de cet enfant du désir, qui va naître sans père biologique ; parfois même, dans le cas des mères de substitution, sans mère biologique. Quel sera son destin d'enfant, d'adolescent, d'adulte ? Comment pourra-t-il s'installer dans la vie, lui à qui il manquera peut-être l'essentiel.
Certes, nous venons de le voir, notre morale n'est pas universelle. Bien des civilisations ne tiennent guère compte de la biologie et ne considèrent que l'aspect social de la parenté et de la famille. Mais nous vivons dans une civilisation où la loi et la morale se rejoignent pour considérer l'enfant comme le fruit de l'amour d'un homme et d'une femme. Ce n'est pas nécessairement faire preuve d'un conservatisme démodé que de croire en cette conjugaison qui, si elle n'est plus absolument indispensable sur le terrain de la biologie, reste essentielle pour l'avenir psychologique de l'enfant.
L'un des principaux risques des méthodes révolutionnaires qui se développent est de déshumaniser et la conception est la notion même de l'être humain - qu'il s'agisse de l'embryon, manipulé, congelé, rétrocédé, ou de l'enfant auquel on impose une parenté imprévue, pleine de dangers. L'enfant tend à devenir une chose, un objet, sur lequel on agit, que l'on transforme - que, demain, peut-être, on vendra.
On peut s'inquiéter de cette "médecine du désir" que les spécialistes pratiquent, parfois sans enthousiasme, sur des biens portants dont le seul mal est un mal d'enfant. Les moralistes s'en inquiètent à juste titre et se demandent si ce désir est entièrement justifié et s'il faut, pour la satisfaction de quelques-uns, mettre en oeuvre des techniques qui risquent de bouleverser ce qu'il y a d'essentiel dans l'homme.
Mgr Lustiger, archevêque de Paris, déplore ainsi de voir l'enfant ramené à cet objet de désir. "Nous allons vers des temps terribles, dit-il, où il faudra que les hommes et les femmes aient beaucoup de courage pour sauver la dignité humaine". François Mitterand, ancien président de la République Française, indique, de son côté, en installant le Comité national d'éthique, que "plus vite va le monde, plus nous devons prendre le temps de la mesure, le temps de l'échange et de la réflexion, c'est-à-dire le temps même de la morale".

voilà
 

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