l'écologie

nedens

New Member
pourriez vous m'aidez en français: j'ai le thème sur l'écologie : je vous remercie d'avance :oops:
 

lot31

New Member
je peux t'aider car je l'ai fait si c'est le même
donne moi des détails
 

nedens

New Member
c'est le sujet de 1998 c'est un résumé+ vocabulaire+ développement
c'est très gentil de ta part.
si tu as besoin d'aide je pourrais t'aider dans d'autre matières sans problème merci :)
 

nedens

New Member
je te remercie mon sujet n'apparait pas sur les deux académie que tu m'a dit mais je vous remercie de votre aide :D
 
Perlette a dit:
nedens a dit:
je te remercie mon sujet n'apparait pas sur les deux académie que tu m'a dit mais je vous remercie de votre aide :D

http://www2c.ac-lille.fr/bts-lettres/
décidément, il y a eu encore un bug

voici la proposition de corrigé

Essai de correction de la synthèse de documents : « L’homme et la nature ».

Couche d’ozone détruite, raz de marée dévastateurs, tempêtes et cyclones répétés, désertification massive, ces catastrophes que l’on s’obstine parfois à qualifier de « naturelles » rappellent de plus en plus régulièrement et très récemment encore le dérèglement climatique planétaire, fruit de l’activité humaine.

La relation entre l’homme occidental et la nature s’est toujours révélée conflictuelle : Le Second Faust de GOETHE paru en 1831, montre la volonté de l’esprit humain d’abaisser l’orgueil de cet univers qui lui oppose une humiliante résistance . Et de siècles en siècles, l’homme semble s’être acharné à détruire ce qu’il voulait dompter. L’astrophysicien Hubert REEVES dans son essai Malicorne paru en 1990se demande ironiquement si l’homme n’est pas une « catastrophe cosmique », un désastre pour l’univers, et le titre ici donné aux propos du philosophe et écrivain Michel SERRES : « Nous avons perdu le monde », extraits de son essai Le Contrat naturel, semble en proposer la bien pessimiste réponse. Il n’est pas jusqu’aux derniers produits de l’industrie, les « produits verts » montrés par un numéro hors série de la revue Sciences et vie de mars 1991 et assortis d’un commentaire critique, qui ne se fassent l’écho peut-être cynique de cet amer constat.

Ce dossier permet de mesurer l’impact de l’homme et de la civilisation occidentale sur la nature, de la première aube jusqu’à aujourd’hui et d’expliquer pourquoi cette étrange créature appelée « homme » a bâti un monde tout en y ruinant ses espoirs de survie. Est-il toutefois interdit d’espérer ?



L’espèce humaine est née il y a plusieurs millions d’années dans un univers hostile. Semblables au Faust de Goethe nos ancêtres ont dû affronter les caprices d’éléments naturels farouches et apparemment indomptables : survivre était un défi que notre espèce a sans fin relevé ; elle a surmonté, souligne Hubert REEVES toutes les difficultés d’adaptation en quelque endroit de la planète que ce fût. L’homme a peu à peu transformé tous les endroits où il s’est installé, ajoute ce scientifique, avant de transformer des matières premières pour en faire des piles ou des produits de lessive vantés dans la publicité citée par Sciences et vie et demain d’aller poursuivre sa course dans l’espace !

C’est que l’homme, fruit de l’inventivité sans borne de la nature, rappelle Hubert REEVES, est une créature douée d’une intelligence qui ose repousser ses limites, qui réfléchit, conçoit des plans ; pouvoir qu’invoque fièrement Faust à quatre reprises dans le passage proposé. Cette même disposition naturelle, constate Michel SERRES, conduit l’homme d’aujourd’hui à manipuler discours, politique, écriture et logique des signes. L’intelligence s’est mesurée à la capacité de l’homme à abstraire ce qu’il étudiait, donc à s’abstraire du monde réel qui l’entourait. Le philosophe a d’ailleurs intitulé son essai Le Contrat naturel pour montrer qu’il l’aurait préféré au célèbre Contrat social de Rousseau.


Cette intelligence a conduit l’activité humaine à perdre de vue ses racines naturelles ; la façon même de penser de l’homme s’en est trouvée profondément modifiée. Michel SERRES constate que l’homme du XXème n’est plus ni berger ni pécheur, que l’agriculture pour la première fois de l’histoire n’est plus l’essentielle activité humaine d’où découlent les autres. Hubert REEVES ajoute amèrement que tout ce que l’on pouvait jadis appeler la nature est marqué de l’empreinte industrielle, a tendance à disparaître inexora-blement sous le béton, que des biotopes et de nombreuses espèces disparaissent. L’intelligence humaine, don de Méphistophélès, ne l’oublions pas, s’est donc mise au service d’une vaste entreprise de sabotage du monde qui l’a vue naître.

Car l’homme est orgueil, rappellent les vers de GOETHE dont le Faust rêve d’une domination absolue de la mer, domination qui fera ses délices comme affirmation orgueilleuse de son « moi » placé en position accentuée au cœur de l’alexandrin. Dès l’ère industrielle, l’activité humaine a vite tourné le dos à la nature et les discours, même savants, dans les bureaux ont remplacé le contact direct avec les éléments fait observer Michel SERRES. Le philosophe constate que l’homme ne se préoccupe plus que de lui-même et de ses propres discours, au moment même, paradoxalement, où, pour la première fois de son histoire, il peut consta-ter le danger qu’il constitue pour cette terre en produisant toujours ces marchandises photographiées par Sciences et vie.

Comme l’activité humaine dominante ne se déroule plus dans la nature, elle s’est tournée contre une nature désormais étrangère à l’homme, qui l’ignore et la souille, note Michel SERRES, à l’encontre de tout instinct de survie, ajoute Hubert REEVES. Le temps de la vie sociale et de la production industrielle, analyse le philosophe, s’est substitué au temps de la nature ; notre civilisation occidentale qui a fièrement imposé son tempo au monde pense à très court terme, a effacé de sa mémoire l’expérience élémentale de plusieurs millénaires. Dès lors, l’on peut affirmer avec Hubert REEVES qu’en l’homme, la nature irréfléchie a produit la seule espèce capable de l’anéantir durablement, au point de rendre la terre aussi stérile que la lune, cruelle ironie d’une créature qui a mis la perfection de son intelligence aveugle au service de la mort. Au fil de son évolution, l’homme a partagé dans sa relation à la nature la même incompréhension que celle qui irritait Faust pour lequel le spectacle de la mer ne constituait qu’un incessant mouvement sans but.


Toutefois, luisent quelques timides espoirs qui ruineront peut-être les rêves insensés de créatures diaboliques ! Hubert REEVES évoque la prise de conscience écologique surgie en Occident peu de temps après le début de l’ère industrielle : l’homme se sent désormais responsable de la Terre subitement pourvue d’une majuscule en même temps que s’accélère sa détérioration. Des actions de sauvegarde permettent la survie de quelques espèces, tels les flamands roses du Kenya, et pourquoi ne pas espérer en ces produits sans phosphates, ces piles sans mercure distribués par des réseaux de grande distribution évoqués par la revue Sciences et vie.

Certes la protection de la nature est devenue un argument de vente, déplore implicitement le commen-taire qui accompagne l’image, mais le succès de ces « produits verts » témoigne bien d’une exigence des consommateurs. S’agit-il d’un possible revirement de la civilisation occidentale, ou de l’ultime cynisme d’une société contrainte à produire ? la revue laisse la question en suspens. En revanche, l’optimisme de Hubert REEVES l’amène à affirmer que sauver une espèce animale de la disparition vaut pour sa portée symbolique à l’échelle de l’univers entier ; dès lors, pourquoi ne pas espérer que le temps de la production, le temps social de la civilisation capitaliste ne puisse pas s’accorder à l’éternité du monde, et ainsi retrouver la mémoire ancestrale chère à Michel SERRES ?

Faust n’oserait plus aujourd’hui revendiquer la volonté farouche de soumettre le monde à ses désirs fous. Les auteurs cités dans ce dossier s’accordent à montrer d’un doigt accusateur l’œuvre destructrice de l’homme en général et plus particulièrement de l’homme occidental sur la nature, même si une récente prise de conscience écologique relayée jusque dans les productions industrielles laisse espérer sinon une sauve-garde, du moins un long sursis pour notre planète.



Le tragique contemporain ne réside-t-il pas aussi dans cette prise de conscience trop tardive qu’une civilisation masculine tournée vers le profit a déraciné cette créature naturelle qu’était l’homme ; seul l’enfantement, lorsqu’il n’est pas lui aussi artificiel, nous rappelle que nous obéissons à des lois naturelles ; mais puisque demain n’existera peut-être plus pour nos enfants, puisque nous ne craignons plus le jugement des millénaires à venir, puisque l’homme de passage n’est qu’en timide sursis sur cette terre, nous pouvons hélas ! comprendre, sinon excuser, l’absence de morale qui semble régir trop souvent nos comportements sociaux.

A moins qu’un ultime sursaut n’impose comme seule valeur la préservation de cette terre, que nous n’acceptions de produire autrement, quitte à ne plus exiger un confort absolu, que nous favorisions tous et chacun à la place qui est la nôtre un développement fondé sur des énergies renouvelables qui préservent et la nature et les populations. L’intelligence a-t-elle le droit de prétendre qu’il est trop tard pour réparer ses erreurs. L’honneur de l’esprit humain ne serait-il pas de reconnaître qu’il s’est trompé de civilisation et ainsi sauver, in extremis, l’espèce humaine ?
 

titepitchoune

New Member
coucou nedems!!
moi aussi j'ai ce sujet a faire et je peine un peu.
Moi c le sujet l'écologie-groupe3-session1998
auteurs:pierre alphandery pierre bitoun yves dupont "introduction de l'équivoque écologique".
et y faut un résumé+vocabulaire+commentaire.
tu as bien le même sujet c ca?
si quelqu un peut m'aider.
merci bcp :wink:
 

nedens

New Member
povez vous m'aider sur le développement sur l'ecologie je suis vraiment en difficulté et je doit le rendre mercredi
 

Ca peut vous intéresser