Il y a les "laisser-faire" qui sont les classiques et néoclassiques qui pensent que le marché est le meilleur lieu de régulation de l'économie : une Offre, une Demande, un prix. L'Etat ne doit intervenir que pour des fonctions essentielles (régaliennes) comme la Justice, la défense, la Police.
Tout cela doit assurer le plein emploi, la croissance, et peu d'inflation. Comme l'Etat n'intervient quasiment pas, un budget équilibré.
Il y a ceux qui pensent que l'Etat est source de régulation et de répartition. Ce sont les marxistes pour l'extrême et les Keynésiens pour ceux qui agissent dans un systéme libéral développé. Pour eux, le systéme libéral autonome améne, à un moment donné, des crises de surproduction, du chômage et de la misére. Dans les périodes difficiles et d'incertitude, les entreprises sont frileuses. Seul, l'Etat pour agir pour relancer la machine économique : investissement, baisse des impôts, etc ...
Dans les 2 cas, l'analyse fait soit sur l'Offre (classique) soit sur la Demande (keynes). Soit sur les comportement individuels (classique) soit sur des agrégats économiques (keynes).
Il y a une troisiéme théorie qui est celle des monétaristes, qui reprend une formule bizarre, sur des agrégats monétaires : en augmentant la masse monétaire ou en la réduisant on agit sur l'inflation, la croissance, et donc indirectement sur les reste. C'est Milton Friedman qui l'a mise en valeur dans les années 70 à 2000.
L'essentiel des économies développées le sont avec un esprit monétariste (notamment l'Union Européenne) avec la constitution de la BCE. Chacun espérant apporter le plein emploi, la croissance, un faible taux d'inflation et pas de déficit budgétaire. Faut-il partir de l'Offre, de la demande, de la monnaie ? C'est une grande question.
ascompris;