Les principaux courants de pensée

Omon

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Le Libéralisme


Le libéralisme est un courant de pensée complexe, datant du 18e siècle, tout autant philosophique, politique et social qu'économique, mettant au centre des sociétés modernes l'individu libéré des entraves de l'Ancien Régime. La pensée économique libérale est en quelque sorte la pensée officielle du capitalisme.

L'école classique

*A.Smith, 1723-1790: recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776.
Considéré comme le père fondateur de la science économique, il observe les transformations dues à la révolution industrielle dans son pays (il est écossais). Il attribue à la division du travail la croissance éco et au marché la faculté de concilier intérêt général .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith
http://psteger.free.fr/smith.htm

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*D. Ricardo, 1772-1823: principes de l'économie et de l'impôt, 1817.
Cet économiste anglais est préoccupé par les risques de stagnation que font peser sur l'économie les propriétaires fonciers. Il s'illustre dans la défense de la liberté des échanges internationaux en militant pour l'abolition des corn laws (1846). sa théorie des avantages comparatifs prétend prouver que tous les participants gagnent à l'échange.

http://psteger.free.fr/ricardo.htm

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*J.B Say, 1767-1832: traité d'économie politique, 1803.
Economiste français surtout célèbre pour sa loi des débouchés ("toute offre crée sa propre demande") qui affirme l'impossibilité de toute crise de surproduction (toute production se transforme en revenus, qui eux-mêmes se transforment en demande)

http://www.ish-lyon.cnrs.fr/commun/COMISH/DOSSIER9.html

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*T. Malthus, 1776-1834: principes d'économie politique, 1820.
Pasteur anglican, connu pour ses propositions en matière de démographie. Il combat la loi d'aide aux pauvres et admet, au contraire de Say, la possibilité d'un déséquilibre dû a un excès d'épargne.

http://psteger.free.fr/malthus.htm

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L'école néo-classique

En utilisant les techniques mathématiques (et en particulier le raisonnement à la marge - d'où leur nom de marginalistes), les économites néo-classiques établissent qu'en situation de concurrence, le système est en situation optimale (meilleure allocation possible des ressources).


-> Les idées essentielles

*L'homo economicus
L'homme est un être rationnel, qui cherche en toute occasion à maximiser son plaisir. mais, si son comportement peut paraître égoïste, il sert au progrès général de la société. laisser les individus s'enrichir, c'est donc enrichir la nation toute entière.

http://www.libres.org/asp/defdt.asp?mot=HOMO-ECONOMICUS&nom=Table_H


*Le marché
Il assure automatiquement la régulation nécessaire en permettant d'aboutir par l'échange à la satisfaction de tous. grâce aux prix, les quantités offertes s'ajustent aux quantités demandées et l'offre peut s'adapter à la demande des consommateurs (c'est le principe de la "main invisible" du marché de concurrentiel qui guide la société vers un optimum).


*Le rôle de l'Etat
Il est le garant des règles du jeu. sa fonction se limite donc à faire respecter la loi et la concurrence (les fonctions dites "régaliennes). les libéraux prônent donc un "Etat-gendarme" ou encore "minimal". il ne doit surtout pas intervenir, sous peine de déstabiliser les mécanismes d'autorégulation.

http://perso.wanadoo.fr/frederic.colard/etat/transfo.htm
http://www.vie-publique.fr/decouverte_instit/approfondissements/approf_205.htm


-> Portée actuelle


La tradition libérale, incarnée par Hayek (1899-1992), a retrouvé une nouvelle vigueur à la faveur de la crise de 1973 qui a affaibli les positions keynésiennes. aujourd'hui, les néo-libéraux se répartissent dans 2 écoles principales (http://www.reseauvoltaire.net/imprimer12761.html)


- Les monétaristes, dont le chef de file est M. Friedman (né en 1912), fondateur de l'école de chicago, condamnent les politiques laxistes de l'Etat en matière monétaire et budgétaire. elles n'ont, selon eux aucun effet sur l'économie réelle (la production et les échanges). leur seul résultat est de faire augmenter les prix.

http://www.chez.com/bibelec/publications/eco/friedman.html
http://www.chez.com/msodaiguises/mfriedman.htm


- L'économie de l'offre accuse les prélèvements obligatoires (impots et cotisations sociales) de décourager l'offre de travail et de capital. Laffer dénonce les effets pervers d'un taux d'imposition excessif, en démontrant à partir de sa célèbre courbe que "trop d'impôt tue l'impôt".

http://psteger.free.fr/courbelaffer.htm

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Omon

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La pensée de Schumpeter



D'origine autrichienne mais naturalisé américain, il occupe une position originale dans les grands courants de pensée. Il a tenté de mettre à jour la dynamique du capitalisme et sa contribution à l'analyse de la croissance des crises et du progrès technique s'avère décisive.

L'homme : 1883 - 1950

*Joseph Schumpeter étudie l'économie à Vienne auprès des maîtres de l'école autrichienne. après des tentatives infructueuses dans les affaires (ministre des Finances et banquier), il fuit le nazisme en 1932 et s'installe aux Etats-Unis où il deviendra célèbre comme professeur d'économie à Harvard.

-> L'oeuvre
théorie de l'évolution économique, 1911
business cycles, 1939
capitalisme, socialisme et démocratie, 1942



Les idées


*Les innovations

Le plus souvent, elles ne naissent pas de nouveaux besoins exprimés par les consommateurs, mais des initiatives prises du coté de la production.

Schumpeter distingue 5 types d'innovations:

-fabrication d'un bien nouveau ou qualité nouvelle d'un bien, par exemple l'automobile;
-introduction d'une nouvelle méthode de production, par exemple l'utilisation du charbon de terre dans la sidérurgie à la plce du charbon de bois;
-ouverture d'un débouché nouveau, comme l'usage civil du nucléaire;
-conquête d'une nouvelle source de matière première, comme le pétrole;
-réalisation d'une nouvelle organisation, comme le travail à la chaine.
certaines des innovations (mineures) n'exercent qu'une faible influence, mais d'autres (majeures) entrainent d'autres innovations : les progrès dans le tissage (navette volante de J. Kay) introduisent des besoins nouveaux en amont dans la filature (mule-jenny), suivis d'amélioration en aval (le métier à tisser mécanique). schumpeter parle alors de "grappes d'innovations"

http://www.er.uqam.ca/nobel/m174774/page_1.htm


*Le rôle de l'entrepreneur

L'entrepreneur joue un role essentiel dans la dynamique du capitalisme, c'est un "révolutionnaire de l'économie". cet "aventurier" se démarque des comportements routiniers, prend des risques et parie sur l'avenir : il peut espérer beaucoup de profit, mais il peut aussi tout perdre si le succés n'est pas au rendez vous.

*La destruction créatrice

Le progrès technique se trouve à l'origine de la dynamique du capitalisme. Schumpeter explique ainsi les cycles éco, les grands (ceux mis en évidence par Kondratiev) mais aussi ceux de faible ou moyenne amplitude. L'entrepreneur innovateur lance une vague d'investissements et de profits (phase A du cycle). par la suite il est imité. La demande se sature, les perspectives de rentabilité se renversent et l'économie entre dans une phase récessive (phase B) jusqu'à ce qu'une nouvelle vague de progrès technique vienne relancer la croissance. Le capitalisme avance donc à travers des phases d'expansion et de récession, liées au progrès technique. schumpeter parle de "destruction créatrice".

http://www.ac-versailles.fr/PEDAGOGI/ses/CPGE/Travaux/CollesCorot/CF7.htm


*La portée de Schumpeter

Il a fondé une attitude plus qu'une école, ses travaux l'ont conduit à analyser le rôle du progrès technique dans la croissance, avec des effets de propagation mais aussi à marquer l'articulation entre l'éco et le social et à prendre en compte les rapports de force. A noter,que Schumpeter a inspiré beaucoup de courant de penser.

*Les successeurs

-les tiers-mondistes ont repris les liens entre l'éco et le social et l'existence de phénomène de pouvoir.
-F. Perroux a prolongé l'oeuvre de schumpeter en analysant la dynamique des structures, par exemple les effets de la domination des firmes et des Etats.
-l'école de la régulation s'est inspiré de son analyse avec la crise du fordisme.
-l'école de la "croissance endogène", s'engouffrant dans la brèche ouverte par schumpeter, réussit à intégrer le progrès technique dans l'analyse libérale de la croissance.

http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/ecogest/creg_travaux/ecodroit/i_les%20h%E9t%E9rodoxes.htm


*Les critiques

Le role des innovateurs est remis en question par certains économistes.En effet, de nos jours les dirigeants sont plus recrutés en fonction de leur diplome que de leur créativité.De plus, on reproche à Schumpeter d'avoir trop magnifié l'entrepreneur: les avancées de la recherche fondamentale, en amont de l'innovation, peuvent peser au moins autant que des idées nouvelles de l'entrepreneur.

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http://www.ac-rouen.fr/pedagogie/equipes/ses_net/ses_inf/sesauts2a.htm
http://www.libres.org/francais/articles/monnaie/jaeger82&3ab.htm
 

Omon

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La pensée Marxiste



Peu de théoriciens de l'époque moderne ont autant suscité d'adhésion enthousiaste et d'hostilité violente. Marx est l'antithèse du libéralisme classique, dont il reprend pourtant une partie des concepts. son influence politique sera considérable au 20ème siècle.

L'homme : 1830 - 1883

*Karl Marx naît en Allemagne à trèves dans une famille aisée. philosophe économiste et sociologue, mais aussi militant politique, il met au point, avec l'aide de son ami Engels, une méthode et des outils conceptuels et dénonce avec virulence le système capitaliste.

*Oeuvres principales
Le manifeste du parti communiste, 1848 (avec Engels)
Le capital, tome I en 1867, les autres tomes seront publiés après sa mort


Les idées



*Le matérialisme dialectique

-Chaque société est caractérisée par un mode de production dans lequel le socle matériel (forces productives) détermine des rapports de production. Par exemple, la faiblesse technique de l'Antiquité induit le recours à l'esclavage. Le capitalisme, basé sur le machinisme industriel, engendre une société divisée en 2 classes antagonistes : la bourgeoisie, qui possède le capital, et la classe ouvrière (le prolétariat) qui ne possède que sa force de travail. Les superstructures (le droit, la politique, l'idéologie...) sont conditionnées par les infrastructures économiques, c'est pourquoi, on parle de déterminisme et de matérialisme à propos de la théorie marxiste.

-L'évolution des forces productives fait apparaitre des ruptures dans les rapports de production qui se recomposent en permanence sur le mode du conflit, moteur du changement social. "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est celle de la lutte des classes"
Dans le capitalisme, le conflit central est celui qui oppose le prolétariat, créateur par son travail de toute richese, à la bourgeoisie, propriétaire du capital.


*Le capitalisme miné par ses contradictions

-La concurrence aiguillonne les entreprises et les pousse à intégrer de plus en plus de technologie, donc de capital (=capital constant). Or, pour Marx, c'est à partir du travail (=capital variable) que le capitaliste extorque la plus-value, c'est à dire la différence entre la valeur du produit et celle du travail. Le taux de profit diminue. Les capitalistes tentent de rétablir leur profit en augmentant la quantité produite et en diminuant les salaires, mais cela ne fait que renforcer la situation de surproduction.

-Le divorce croissant entre la pauvreté des masses et la tendance des capitalistes à développer les capacité de production engendre des crises récurentes de surraccumulation.

-La dévalorisation des coûts des facteurs de production peut permettre une reprise technique mais les faillites, le chômage... pousseront les travailleurs à la révolte et conduiront à la mort du système capitaliste sur les ruines duquel on pourra construire un systèmes plus juste: le communisme



Portée de l'oeuvre


*Le marxisme soviétique

La pensée marxiste a inspiré la révolution soviétique et, par la suite, la collectivation de certains Etat, mais,  Marx s'était toujours refusé à décrire précisément le fonctionnement de la sociéte issue de la révolution socialiste: certains marxistes ont toujours critiqué le système soviètique, considérant qu'il n'était pas conforme à l'enseignement de Marx. Malgré tout, l'effondrement des économies collectivistes a entrainé une crise de la pensée marxiste



*Le "capitalisme monopolise l'Etat"

Le parti communiste français développe l'analyse suivante: le capitalisme a pu momentanément masquer ses contradictions grace à l'intervention de l'Etat venu au secours des patrons, et grace aux altérations de la concurrence, permettant aux entreprises d'accroitre leurs profits.


*Le courant tiers-mondiste

Certains tiers-mondistes ont transposé l'analyse marxiste : c'est en pillant les pays du tiers-monde (la périphérie) que les pays capitalistes (le centre) ont pu manipuler leurs profits.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers-mondiste


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http://fr.wikipedia.org/wiki/Marxisme
http://psteger.free.fr/marx.htm
http://www.cvm.qc.ca/ccollin/portraits/engels.htm
 

Omon

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La pensée keynésienne


Keynes a exercé une influence considérable sur la pensée et les politiques économiques de la deuxième moitié du 20ème siècle

L'homme : 1883-1946

*J-M Keynes nait à Cambridge en 1883. Après des études d'économie (auprès de maitre néo-classiques comme Pigou), il mène une vie brillante d'homme d'affaires, de ministre et de prof d'éco.
Très marqué par la crise de 1929 et le chômage qui l'accompagne, il est ammené à contester fortement l'héritage libéral sur certains points.

*L'oeuvre
Traité de la monnaie, 1930
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936

http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes
http://www.economie2000.com/



Les idées


*Le circuit

Contrairement aux libéraux qui raisonnent au niveau microéconomique (point de vue du producteur ou du consommateur), keynes adopte un point de vue macro-économique, raisonnant en termes de circuit, à l'aide de grands agrégats (revenu national, consommation...). A ce titre, il est le père fondateur des systèmes de comptabilité nationale


*La demande effective
C'est la demande anticipée par les entrepreneurs. Elle est composée des demandes des consommateurs (en biens et services) et des demandes des entreprises (investissements pour acheter des biens de production). C'est le niveau de la demande effective qui va déterminer l'offre. L'économie peut donc se trouver en équilibre à un niveau de production ne permettant pas d'embaucher tous ceux qui voudraient travailler. Keynes parle alors "d'équilibre de sous-emploi"


*Le rôle de l'Etat

L'Etat doit rechercher les conditions permettant la croissance et plein emploi avec le minimun d'inflation. En cas de chomage, il doit soutenir la demande afin de porter l'offre à un niveau suffisant pour assurer le plein emploi. Dans cette optique, la propension à consommer (part du revenu consommé) joue un role très important: les dépenses entrainent de nouvelles commandes, donc de la production et de l'emploi. Keynes met ainsi en évidence un multiplicateur de dépenses k=1/(1-pmc) ou pmc est la propension marginale à consommer, c'est à dire la part du revenu supplémentaire consommée. Il peut donc proposer plusieurs moyens d'actions:

-par sa politique budgétaire, l'Etat peut gonfler la demande : dépenses publiques ou réductions d'impots;

-par sa politique monétaire (baisse des taux d'intérêt...), il peut encourager l'investissement des entreprises, donc l'emploi;

-par sa politique des revenus, il peut soutenir la demande, en particulier celle des plus défavorisés qui ont une forte propension à consommer.


Portée actuelle de l'oeuvre


Aujourd'hui, les politiques de relance keynésiennes sont fort critiquées. On leur reproche:

-d'être peu efficaces, en particulier du fait de l'ouverture croissante des économies sur l'extérieur;

-de favoriser un endettement public devenant insupportable, surtout avec les critères monétaires de Maastricht;

-d'engendrer de l'inflation. Sur ce dernier point, c'est l'économiste néo-libéral, Milton Friedman qui se montre le plus virulent. Pour lui, les politiques monétaires laxistes n'ont aucune action de long terme sur l'économie réelle (la sphère de la production et des échanges), car les agents éco sont rationnels et ne se laissent pas abuser. Ces mesures n'aboutisent qu'à faire augmenter les prix.


Pour les post-keynésiens, l'existence d'effets pervers n'invalide pas pour autant les analyses de Keynes. Ils ont précisé les conditions d'efficacité des politiques de relance dans un contexte moderne. En agissant sur un terrain sain et en coordonnant internationalement les politiques éco, on pourrait relancer l'économie mondiale : on a pu ainsi évoquer l'idée de Marshall pour le tiers monde, ou d'un plan de relance européen contre le chômage.

http://psteger.free.fr/
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-24506
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Marshall

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-->Réalisé sur la base du travail de Perlette
 

BiM*

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Bon résumé :)
Juste en ce qui concerne les monétaristes, si jamais tu avais le temps d'expliquer davantage leur travaux ca m'intéresserait.
Merci.
 

BiM*

New Member
C'est trop riche pour mon petit cerveau, merci quand meme pour ton lien mais le jour ou j'aurais la motivation de lire tout ca...
 

perlette

Best Member
BiM* link=topic=219.msg10098#msg10098 date=1125004836 a dit:
C'est trop riche pour mon petit cerveau, merci quand meme pour ton lien mais le jour ou j'aurais la motivation de lire tout ca...
désolé, j'ai pas le temps de faire un résumé là maintenant tout de suite
 

carolyne0674

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Bonjour,
Voilà, j'ai bien lu tout ce que vous avez marqué sur les courants de la pensée économique mais je suis tellement nulle en économie que j'essaye de reprendre toutes les bases. Je ne veux pas apprendre du par coeur je veux essayer de bien comprendre pour repartir sur de bonnes bases donc...
Pouvez vous me dire avec des mots simples ce que pensent les classiques, les néo classiques et les keynésiens ?

Pour le Marxiste, je crois avoir compris : il est contre le capitaliste et voudrait que l'homme ne soit plus exploité. Il veut une répartition égale entre les biens et les hommes et ne veux plus que la bourgeoisie profite des plus values alors les ouvriers sont pauvres. Pour lui, une révolution serait la solution pour faire disparaitre l'exploitation.

Je n'arrive pas à comprendre les autres courants de pensées :embarassed:
Merci encore
Caro
 

perlette

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alors mon petit mémo ça a toujours été le même:
Keynes = intervention de l'Etat
classique + néo classique = régularisation par le marché

les deux s'opposeent. l'un dit qu'il faut que l'Etat controle tout, l'autre que c'est le marché qui régule la société
 

perlette

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et les marxistes, ils sont contre le capitalisme (donc pour le socialisme), qu'il ne faut plus qu'il y est de distinction (bourgeois, prolétaires), tous doivent être égaux
 

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