Pisistrate link=topic=95977.msg1086219#msg1086219 date=1236677764 a dit:
a) La redistribution est-elle efficace en France?
Clairement non ! La redistribution est la règle mais elle a atteint ses limites pour plusieurs raisons :
- Aléa moral
- Fraudes
- Limites démographiques
Attention, en BTS on ne juge pas sur des opinions (que chacun a le droit d'avoir), mais les capacités d'analyse d'argumentation et l'esprit critique; il faut donc analyser et nuancer les réponses: pas de NON clairement ni l'inverse d'ailleurs
La réponse fournie ici est orientée (il y a des courants en écononomies) d'ailleurs citer les fraudes : quelles fraudes? ça représente combien? et pour les limites démographiques (ça mérite d'être expliqué), idem pour ce que tu appeles l'aléa moral (je n'ai pas compris ce que tu mets derrière)
par contre les critiques (souvent libérales concerne le coût financiers (pression fiscale) avec en plus des résultats pas suffisants (augmentation de la pauverté et developpemnet des travailleurs pauvres..) il y a d'autres critiques mais je ne vais pas les developper ici
ceci étant dit sans la redistribution comment serait la situation ...
b) La valeur ajoutée est-elle équitablement partagée en France depuis les années 80?
Le partage de la VA se fait soit au profit de l’autofinancement, soit aux versements de dividendes (actionnaires) soit augmentation de salaires. La France a toujours été la plus équilibré dans son mode de distribution mais tend à s’aligner sur les pays de l’OCDE.
pour simplifier une part va l'Etat une aux apporteurs de capitaux et une aux salariés, les commentaires sur son partage ne sont pas neutres mais ce partage depend du rapport de force (on l'a vu dans le conflit aux antilles, la mobilisation a imposé un partage du gateau plus favorable aux salariés (du moins théoriquement car il faut avoir du recul pour analyser), alors que le chomage persistant a fait que la part des salariés a baissé dans les années 80 depuis quelque temps c'set stablisé (à noter qu'il y a eu beaucoup d'articles sur la proposition du président de diviser les profits en 3 tiers ; un pour l'investissemnet un pours associés et un pour les salariés.
c) Est-il possible d'immobiliser (au sens d'élément d'actif du bilan) le "capital humain" au sein de l'entreprise?
- Au sens de l’actif : les ressources humaines ne sont pas reconnues comme des actifs par les référentiels comptables internationaux, notamment celui de l’IASB (applicable aux comptes consolidés des sociétés cotées depuis le 1er janvier 2005). Le capital humain à l’actif impliquerait qu’on le déprécie ou qu’on l’amortie. Comptablement ça arrangerait, déontologiquement c’est vraiment stupide. Il me semble que des Suédois voulaient capitaliser l’intelligence en Actif Immatériel. Pas vraiment réaliste sur le coup …
le capital humain couvrant le savoir faire entre autres il etait théoriquement possible d'immobiliser la formation (bon il faut que je révise mes normes comptables )
- Au sens du passif du bilan, on a déjà immobilisé dans une certaine mesure du capital humain sous forme « d’apport en industrie ». Il s’agit au lancement d’une entreprise et de sa constitution du capital de distribuer des parts entre ceux qui ont apporté :
- des fonds : apport en numéraire
- des biens : apport en nature
- un savoir-faire : apport en industrie
heu on ne peut pas parler d'immobilisation pour le passif et de mémoire l'apport en industrie n'est pas chiffré!