Article yahoo 2/02/2006
Il y a un rajeunissement de la population qui vient dans les boutiques-solidarité, lieu pour les sans domicile fixe. Parmi la population accueillie, certains ont la seule perspective est d'attendre 26 ans pour toucher le RMI, ou de faire un enfant pour bénéficier des aides sociales et de certaines priorités", déplore le délégué général de la Fondation Patrick Doutreligne.
"Avec un salaire net moyen de 1.000 à 1.500 euros, si on estime que le loyer doit représenter au maximum 25% du revenu soit moins de 300 euros, ça n'existe pas dans les grandes villes", souligne Patrick Doutreligne qui explique que cette situation touche des "assistantes sociales, des facteurs, des policiers, des secrétaires
Article le Monde 2/02/2006
De plus en plus nombreux à rechercher un toit, ils sont, bien souvent, "orientés" vers de petits appartements du parc privé, qui affichent des prix au mètre carré parmi les plus élevés.
55 % des jeunes de 19 à 26 ans déclaraient vivre chez leurs parents ; plus des trois quarts indiquaient qu'"ils n'avaient pas les moyens d'envisager de décohabiter", rapporte la FAP
Le phénomène n'épargne pas les étudiants et ceux qui sont "intégrés socialement et économiquement".
Résultat : les dépenses liées au logement grèvent leur budget, des couples sont dans l'impossibilité d'emménager, etc.
"Faute d'une offre locative accessible", certains se rabattent, contraints et forcés, sur la colocation ou sur l'acquisition d'une habitation, quitte à emprunter sur vingt-cinq ans ou à solliciter "l'épargne familiale quand c'est possible", constate la Fondation
Article l'Humanite 2/02/2006
Le secteur conventionné ne dispose pratiquement pas de petits logements et les jeunes, faute de mieux, sont alors contraints de se tourner vers le privé.
Et là, c’est le coup de matraque assuré, puisque les petits logements ont un coût supérieur de 40 % à 50 % à ceux des grands appartements.
Au final, les jeunes paient les loyers les plus chers du marché alors que ce sont ceux qui disposent a priori des plus faibles revenus !
Et même quand ils en ont les moyens, les jeunes ne parviennent pas à se loger correctement. « C’est fou de se dire qu’on a des ressources, qu’on peut payer un certain montant, qu’on n’a pas de difficulté d’insertion, mais que tous nos projets de vie sont en veille à cause du logement », témoigne une jeune diplômée de l’enseignement supérieur.
D’autant qu’il faut aussi compter avec les niveaux de garantie de plus en plus importants qu’exigent propriétaires et agences immobilières, parfois de façon totalement illégale. Quant aux jeunes les plus fragiles, pour eux, « le système du logement est sans pitié ».
« Quelle vie est proposée aux jeunes ? » se demandent alors les auteurs du rapport qui craignent « des effets sociaux durables » pouvant causer à terme « des dommages profonds, voire irréversibles », quand par exemple certains jeunes en viennent à renoncer à une formation qualifiante, à une vie de couple, du fait de leur problème de logement.
Avez vous deja rencontré des problemes de logements ?
Il y a un rajeunissement de la population qui vient dans les boutiques-solidarité, lieu pour les sans domicile fixe. Parmi la population accueillie, certains ont la seule perspective est d'attendre 26 ans pour toucher le RMI, ou de faire un enfant pour bénéficier des aides sociales et de certaines priorités", déplore le délégué général de la Fondation Patrick Doutreligne.
"Avec un salaire net moyen de 1.000 à 1.500 euros, si on estime que le loyer doit représenter au maximum 25% du revenu soit moins de 300 euros, ça n'existe pas dans les grandes villes", souligne Patrick Doutreligne qui explique que cette situation touche des "assistantes sociales, des facteurs, des policiers, des secrétaires
Article le Monde 2/02/2006
De plus en plus nombreux à rechercher un toit, ils sont, bien souvent, "orientés" vers de petits appartements du parc privé, qui affichent des prix au mètre carré parmi les plus élevés.
55 % des jeunes de 19 à 26 ans déclaraient vivre chez leurs parents ; plus des trois quarts indiquaient qu'"ils n'avaient pas les moyens d'envisager de décohabiter", rapporte la FAP
Le phénomène n'épargne pas les étudiants et ceux qui sont "intégrés socialement et économiquement".
Résultat : les dépenses liées au logement grèvent leur budget, des couples sont dans l'impossibilité d'emménager, etc.
"Faute d'une offre locative accessible", certains se rabattent, contraints et forcés, sur la colocation ou sur l'acquisition d'une habitation, quitte à emprunter sur vingt-cinq ans ou à solliciter "l'épargne familiale quand c'est possible", constate la Fondation
Article l'Humanite 2/02/2006
Le secteur conventionné ne dispose pratiquement pas de petits logements et les jeunes, faute de mieux, sont alors contraints de se tourner vers le privé.
Et là, c’est le coup de matraque assuré, puisque les petits logements ont un coût supérieur de 40 % à 50 % à ceux des grands appartements.
Au final, les jeunes paient les loyers les plus chers du marché alors que ce sont ceux qui disposent a priori des plus faibles revenus !
Et même quand ils en ont les moyens, les jeunes ne parviennent pas à se loger correctement. « C’est fou de se dire qu’on a des ressources, qu’on peut payer un certain montant, qu’on n’a pas de difficulté d’insertion, mais que tous nos projets de vie sont en veille à cause du logement », témoigne une jeune diplômée de l’enseignement supérieur.
D’autant qu’il faut aussi compter avec les niveaux de garantie de plus en plus importants qu’exigent propriétaires et agences immobilières, parfois de façon totalement illégale. Quant aux jeunes les plus fragiles, pour eux, « le système du logement est sans pitié ».
« Quelle vie est proposée aux jeunes ? » se demandent alors les auteurs du rapport qui craignent « des effets sociaux durables » pouvant causer à terme « des dommages profonds, voire irréversibles », quand par exemple certains jeunes en viennent à renoncer à une formation qualifiante, à une vie de couple, du fait de leur problème de logement.
Avez vous deja rencontré des problemes de logements ?