En ce dimanche, j'ai bien envie d'écrire autre chose que des conneries pour une fois, bien que ce soit trop tard pour t'aider ! J'esprère pour toi que tu t'es plus focalisé sur ce qu'a dit Lily dreams que Saboche....excepté sa derniere phrase...
Peut on échapper à l'erreur ?
le sujet peut conduire à une problématique plus générale qui est : peut on atteindre la Vérité ?
Quels problèmes soulèvent la problématique et quels en sont les enjeux ? ils sont d'ordre épistémologiques !
Est il possible de fonder une science rigoureuse et exacte ? Comment connaître la nature (physis) et le monde environnant si l'on ne peut échapper à l'erreur ?
Il serait bon de commencer par parler du bon vieux René, le rationaliste du 17 ème, qui a essayé de se rendre "comme maitre et possesseur de la nature" par une Méthode dont le but était d'échapper à l'erreur ! il faut donc parler de sa Méthode
Ensuite, tu peux critiquer la vision unilatérale d'une vérité objective (valable pour tous) et nécessaire (qui ne peut pas ne pas être). Par exemple en citant, un pur loveur ( ah Régine......) du 19 ème, qui s'appelle Kierkegaard et pour qui le système objectif (notamment hégélien) est impensable puisque en tant que sujet je ne peux me penser dans une intégralité objective. La Vérité se place à nouveau dans l'ordre subjectif. Ca me rappelle d'ailleurs Protagoras, le meilleur ennemi de Platon, ce sophiste pour qui "l'homme était la mesure de toute chose"
Enfin, l'erreur est une condition sine qua non de la Vérité en tant quelle permet de distinguer le vrai du faux. Pour connaître le vrai il est indispensable de faire des erreurs pour saisir le caractère de la fausseté et de l'erreur même. Enfin, s'approcher de la Vérité, peut se voir d'une façon négative comme une absence d'erreurs. C'est ainsi que Socrate réussit à définir la Vertu dans le Ménon, c'est ainsi qu'opère également le progrès scientifique : qui est une éternelle remise en cause des acquis.