Synthèse " Les Stars"

Bboy-mat

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Bonsoir à tous :)

Bon voila j'explique vite fait ma situation : je suis en BTS MUC 1ere année et j'ai une Synthèse de Français à rendre pour demain ( je sais je m'y prends assez tard ... ) d'habitude je n'ai pas de problème avec ce genre d'exercice même en D.S mais la, je bloque complétement.
En fait, je ne vois absolument pas le point commun entre les différents documents et texte, j'ai créer un tableau récapitulatif, mais rien ne ressort, je n'ai toujours pas de plan, et je n'ai aucune " piste " ( c'est la première fois que ca m'arrive sur des synthèse de document.
Je vais donc ( si je peux ) vous recopier les 3 textes du corpus ( qui contient 3 textes + 1 photographie ) afin que vous m'aidiez à trouver un plan convenable, car là je bloque totalement.


DOCUMENT 1 : E. Morin Les stars ( collection "Points" 1972 )

La star est une marchandise totale : pas un centimètre de son corps, pas une fibre de son âme, pas un souvenir de sa vie qui ne puisse être jeté sur le marché.
Cette marchandise totale a d'autres vertus : elle est la marchandise type du grand capitalisme : les énormes investissements, les techniques industrielles de rationalisation et de consommation de masse. La star a toutes les vertus du produit de série adapté au marché mondial, comme les chewing-gum; le Frigidaire, la lessive, le rasoir... etc. La diffusion massive est assurée par les plus grands multiplicateurs du monde moderne: presse, radio et film, évidemment.
En outre, la star-marchandise ne s'use ni ne dépérit à la consommation. La multiplication de ses images, loin de l'altérer, augmente sa valeur, la rend plus désirable.
Autrement dit, la star demeure originale, rare , unique, alors même qu'elle est partagée.
Très précieuse matrice de ses propres images, elle est ainsi une sorte de capital fixe en même temps qu'une valeur au sens boursier du terme, comme les mines du rio Tinto ou le gisement de Parentis. Du restes, les banques de Wall Street avaient un bureau spécialisé ou étaient cotées au jour le jours les jambes de Betty Grable, la poitrine de Jane Russel, la voix de Bing Crosby, le pieds de Fred Astaire. La star est donc à la fois marchandise de série, objet de luxe, et capital source de valeur. Elle est une Marchandise-capital . [...] L'or et les star sont deux puissances mythiques, qui attirent vertigineusement en fixent toutes les ambitions humaines.
Microcosme du capitalisme, la star est comparable aux pierreries, aux épices, aux objets rares, aux métaux précieux dont la recherche avait sorti le Moyen Age de son engourdissement économique.



DOCUMENT 2 : Jean Jacques SCHUL, Ingrid Caven "L'infini" 2000

Le narrateur présente Ingrid Caven, chanteuse et actrice née en 1944 (elle vit actuellement avec l'auteur du roman.)
Elle était entré sur scène légèrement et avec une aisance parfaite, et tout s'ordonna autour d'elle, l'espace semblait à son service.
" [...] Le déroulement d'une projection, songea Charles, comme si c'étaient les lumières, la musique et des mots qui n'étaient pas les siens la faisaient exister à chaque instant et qu'elle n'ai pas de vie en dehors d'eux, ni avant ni après, absolument comme un film."'

Animée, inventée à chaque instant sous les projecteurs comme l'est une marionnette, sauf qu'elle était vivante et très vivante et qu'elle passait d'ailleurs d'un état à l'autre vite en mélangeant la femme et le pantin, et le pantin c'était elle aussi. Une marionnette, un prélat : voici une chose qui n'est pas de moi et pourtant je vous la donne, je l'ai recueillie, je vous l'offre : une musique, quelques mots et même au fond ces gestes, je les dépose dans l'air... c'était ca une interprète, juste un instrument... " Interprète" ? Merveilleuse faculté de pouvoir donner ce qu'on ne possède pas.
Oui elle semblait naître, son visage, sa voix, de la lumière, du son au bout des rayons, des fils partant du microphone revenant aux amplis. " Une marionnette..." songea Charles qui avait aussi en têtes les lignes de la partition, cinq par cinq, ces fils... Une éphémère que rayons de lumière et vibration musicales animent dans cette zone interdite: un scène... Pas tout à fait une personne bien qu'elle est plus de vie que personne. Cette grâce ne lui étant point naturelle, car elle s'était refabriquée, n'en avait que plus d'évidence...
Elle avait réinventé son corps pour cause de maladie, invalidité, un triste état, il était meurtri, une carapace, un masque qui l'isolait et la rendait vulnérable à la fois, les choses lui étaient étrangères, trop loin et trop près, menaçantes, elle n'y était pas chez elle. Reliée à ces fils invisibles, elle ne forçait pas, un mystérieux centre de gravité donnait leur impulsion à chacun de ses membres, ses muscles, tendons... Oui, M.Cornelius avait raison : Un médium-né ! Mais attention! Le médium communiquait aussi avec des choses matérielles, dans un rapport quasi animal : l'air, le sol, les murs et la lumière qu'elle savait "prendre" comme d'instinct, tout lespace de la scène, et au-delà, elle était avec eux, de leur côté.



DOCUMENT 3 : Laurence Girard, "Cannes, festival de sponsor" Le monde 21 Mai 2007

Au festival de cannes, on peut croiser acteurs ou réalisateurs, mais aussi des égéries.
Souvent les deux univers se superposent. Penelope Cruz a-t-elle décroché le prix d'interprétation féminine l'an dernier pour "Volver", de Pedro Almodovar, ou est-elle l'un des visages de L'Oréal? Cette dualité est au coeur de la médiatisation de ce Festival. Et, plus que jamais, les marques souhaitent scénariser leur présence à Cannes pour s'offrir un peu de la magie de ce rendez-vous.

Si le Festival fête son 60eme anniversaire cette année, L'Oréal, qui à décroché le rôle " Maquilleur officiel" célèbre de son côté le 10eme anniversaire de son partenariat avec cet évènement. A cette occasion, la marque a tenu à explorer de nouvelles voies de communication. Avec la presse notamment, Parie Matvh, Marie Claire et le Journal du dimanche ont accepté le principe d'un supplément Cannes " sponsorisé " par L'Oréal.

"C'est la première fois que nous négocions une forme d'exclusivité avec un partenaire publicitaire" explique Carlos Gomez, rédacteur en chef du service culture du JDD ( journal du dimanche ) et responsable de ce supplément dont il signe l'édito, intitulé " 60 ans une seule ride". Penelope Cruz en couverture, interview de l'actrice espagnole sous le titre " L'Oréal de Madrid" signée de M. Gomez. Entretien avec Y. Nabi, directeur général de la marque. Double page sur le coordinateur des maquilleurs de l'Oréal Paris accompagnée d'une mosaïque de photos de ses égéries.


DOCUMENT 4 : Agence France Presse, Cannes 16 Mai 2007.​
Photographie présentant les membres du jury montant les marches du palais des Festivals à Cannes

Ca m'a pris une bonne demi heure pour taper tout cela, j'espère que vous prendrez le temps de lire et de m'aider, je vous en remercie par avance!
 

Bboy-mat

New Member
Rien ? aucune idée? pas de proposition de plan :( je cherche depuis tout à l'heure je n'ai aucune idée de plan !
 

Bboy-mat

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Bon je pense avoir trouver une partie: La Star est la personnification du capitalisme.

Par contre j'ai toujours pas d'idées pour la deuxieme! Aidez moi SVP :(
 

LILYB

Best Member
Quelles sont les idées qui ressortent de ces documents selon toi ? Qu'as-tu mis dans ton tableau récap' ? :smile:
 

melBTS

New Member
Re : Synthèse " Les Stars"

Salut,
Je sais que t'as publication date de 2 ans, mais j'ai la meme synthese à faire et je n'ai aucune idée qui me vient j'ai vraiment du mal.
Est-ce que tu pourrai m'aider un peu si tu te souviens de ce que tu avais fait il y a 2 ans ?
Merci