un pays industrialisé doit-il s'interdir tout recours au protectionnisme ??

GuLsuM

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Voila mon sujet : un pays industrialisé doit-il s'interdire tout recours au protectionnisme ??

je n'arrive pas à trouver un plan qui répond à cette problématique...

merci de bien vouloir m'aider..
 

GuLsuM

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un pays industrialisé doit-il s'interdir tout recous au protectionisme ??


Voici ce que j'ai trouver sur Internet, mais il me paraît un peu trop comliqué, si quelqu'un a bien compri le sujet, peut-il me résumé ca par quelque chose de plus simple et compréhensible ?




Un pays développé doit-il s’interdire tout recours à des mesures de type protectionniste ?

Les échanges entre pays se développent de plus en plus : si tout échange venait à cesser, que mangerions-nous au petit déjeuner ? plus de corn flakes ou autre céréale, plus de jus d’orange. L’histoire montre que le libre échange favorise les pays développés à économie de marché, c’est-à-dire les pays qui ont connu des transformations démographiques, économiques et culturelles qui permettent de garantir à leur population un niveau et un mode de vie considéré comme élevé. Faut-il pour cela qu’ils s’interdisent tout recours à des mesures de type protectionniste, c’est-à-dire qui limitent les échanges entre pays ?

Le libre-échange est nécessaire pour les pays développés et permet d’augmenter la production mondiale : Adam Smith, Ricardo l’avaient déjà montré. Mais le libre-échange intégral ne défavorise-t-il pas les secteurs faibles ?

I- Le libre-échange permet d’augmenter la production mondiale.

A- Les faits

Nous pouvons remarquer avec le document 1 que depuis 1970, les exportations mondiales et la production mondiale ont augmenté, ceci est dû, pour les libéraux , aux phénomènes d’internationnalisation. Par exemple, les exportations, base 100 en 1970 sont passées en 1980 à l’indice 183 soit une augmentation de 83%. Puis en 1988 elles sont passées à l’indice 220,1, elles se sont donc multipliées d’un peu moins de 2,2 en 20 ans . Quant à la production mondiale de marchandises, toujours base 100 en 1970, elle est passée en 1980 à l’indice 145 soit une augmentation de 45%, et, en 1988, elle est 1,8 plus élevée qu’en 1970. Ceci montre bien une augmentation de la production mondiale. Les exportations tirent la croissance en permettant des ventes, donc des productions supplémentaires ce que les économistes classiques avaient bien analysé.

B- les explications économiques

Les libéraux considèrent que le commerce international doit fonctionner librement, c’est-à-dire sans intervention de l’Etat. Les droits de douane en particulier sont à proscrire. Les marchandises doivent circuler librement en fonction de l’offre et de la demande. Cette liberté permettra une spécialisation de chaque pays et entraînera une augmentation de la production mondiale.

Adam Smith voyait que chaque pays avait intérêt à se spécialiser dans le domaine où ses coûts de travail étaient les plus faibles. Chaque pays doit se spécialiser s’il a un avantage absolu. Là où il met le moins de temps. Ses coûts sont alors plus faibles et il pourra utiliser ses gains à l’exportation pour acheter d’autres produits moins chers à l’étranger. Chaque pays gagne à l’échange en obtenant plus de marchandises, plus de possibilités d’investissement et donc d’augmentation de sa production.

Pour Ricardo, il suffit d’un avantage relatif : si un pays a des coûts élevés dans tous les secteurs, il va se spécialiser dans le secteur où il est le moins mauvais, ou encore si le pays est efficace partout, il va se spécialiser dans le domaine où il a le plus d’avance. Donc, chaque pays se spécialise dans le produit où sa productivité relative est la plus élevée, ainsi la production mondiale augmentera par gain d’efficacité.

Nous pouvons prendre l’exemple de Ricardo : l’Angleterre dépense 10 heures de travail pour une unité de drap et pour une unité de vin. Le Portugal a besoin de 8 heures pour une unité de drap et 4 pour une unité de vin. L’Angleterre a intérêt à se spécialiser dans le drap où elle est la moins mauvaise et le Portugal dans le vin où il est le meilleur . En utilisant les 10 heures qui permettaient de produire du vin avant spécialisation, l’Angleterre produit maintenant 2 unités de drap, le Portugal peut produire 3 unités de vin (celle antérieure et 2 unités avec les 8 heures qui servaient au drap). La production mondiale augmente et les deux pays y gagnent.

Le théorème d’HOS (Hecksher-Ohlin-Samuelson) montre l’origine des avantages comparatifs. Les pays sont inégalement dotés en facteurs de production, or un facteur abondant est bon marché et un facteur rare, cher. Les coûts des produits dépendent de la quantité mais aussi de la rareté (du prix) des facteurs des production. Ainsi l’Australie va se spécialiser dans l’agriculture car les terres y sont abondantes et l’Angleterre dans l’industrie où les capitaux et la main d’œuvre sont abondants.

Une des craintes d’Adam Smith était le déséquilibre du commerce extérieur. Les variations du taux de change permettent de rétablir la situation.

Un déficit extérieur conduit à une sortie (une offre) de monnaie nationale supérieure aux entrées (à la demande). La dévaluation, baisse de la valeur de la monnaie décidée par le gouvernement en changes fixes, permet dans un premier temps d’améliorer la compétitivité prix : les produits sont moins chers en monnaie étrangère, mais le chiffre d’affaires à l’exportation baisse alors que le coût des importations augmente. L’effet prix est donc négatif. Mais, dans un deuxième temps, cela permet de vendre plus à l’étranger : l’effet quantité est positif. Le déficit peut à ce moment-là se réduire, les exportations dominant les importations. C’est la courbe en J.

L’analyse libérale insiste donc sur les avantages du commerce international qui conduit à une hausse de la production de tous les pays. Cependant, face aux délocalisations actuelles des secteurs à forte main d’œuvre, des interrogations se posent : un pays développé doit-il laisser les échanges extérieurs totalement libres ?

II. Le protectionnisme est quand même nécessaire pour protéger le consommateur ou l’économie.

A- les faits

La crise de 1975 avait stoppé la progression des exportations mondiales (document 1), mais elles sont ensuite reparties : une forte progression des échanges ne suffit pas à assurer la croissance.

1°- . Le secteur secondaire est fortement concurrencé par les P.E.D. qui ont de bas salaires ou par le Japon car ces derniers ont une industrie qui présente beaucoup plus d’avantages que la nôtre : le sens du groupe des japonais favorise la qualité et l’intensité volontaire des travailleurs ; l’esprit d’entreprise n’est pas le même non plus. Ils sont donc plus concurrentiels et très dangereux en cas de libre échange total (doc 3).

Tous les pays ont des faiblesses et des secteurs qui marchent moins bien, le libre échange conduirait à leur disparition et il est nécessaire, pour assurer l’emploi et l’avenir (ne pas dépendre des autres), de pratiquer une protection. Frédéric List la pensait pour les secteurs nouveaux dont les coûts étaient encore élevés (phase de lancement du produit), aujourd’hui on considère que les secteurs vieillissants ont aussi besoin de protection temporaire pour se moderniser et redevenir compétitif. Les Etats-Unis l’ont fait de 1983 à 1985, en stoppant les importations de motos pour permettre à leur industrie de redevenir compétitive. Ce fut un succès.

Le libre-échange peut donc être néfaste aux emplois, il l’est aussi dans certains cas pour les consommateurs.

2°- Les consommateurs qui profitent de la multiplicité des biens et services et de la baisse des prix permises par le commerce extérieur, ne sont pas prêts à accepter n’importe quel produit étranger : l’exemple de la vache folle anglaise, des OGM ou du bœuf aux hormones américains, indiquent que les différents pays n’ont pas les mêmes acceptations du risque alimentaire. Les français sont plus exigeants que les anglais ou les américains, ils ne veulent pas de ces importations.

Pour expliquer ces aspects négatifs du libre-échange, il faut utiliser d’autres théories que celles classiques.

B- les explications économiques

1°- Plusieurs conditions de la théorie des avantages comparatifs de Ricardo ne sont plus valables.

Les capitaux ne sont plus immobiles entre pays. Une nation pourrait voir partir ses capitaux à l’étranger car, par exemple, le coût du travail y est plus faible, il y aurait donc une perte d’emplois et donc du chômage. C’est le cas, en France, des entreprises textiles qui se délocalisent vers les P.E.D.

Une autre hypothèse, celle des rendements constants, n’est pas non plus vérifiée. Par exemple dans l’agriculture les rendements sont décroissants car la mise en culture de terres peu fertiles augmente les coûts. La spécialisation agricole est donc défavorable car elle limite la croissance possible de la production.

Enfin, la concurrence est imparfaite : les relations de pouvoir caractérisent le marché international. Dans les négociations internationales, les Etats-Unis utilisent leur force diplomatique pour défendre leurs entreprises. Un pays bien spécialisé tire plus d’avantages du commerce international qu’un pays mal spécialisé. Certains contemporains montrent qu’avec les unions douanières et la protection, il y a gain dans les industries de haute technologie dont la demande progresse fortement et donc gain dans les pays développés, car ils possèdent de nombreuses industries à haute technologie. Une mauvaise spécialisation conduit à un déficit extérieur, durable, contrairement à ce qu’affirment les libéraux.

2°- Les déficits et les excédents extérieurs sont réels, ils ne se résolvent pas tous seuls car en cas de changes flexibles, c’est-à-dire quand les taux de changes peuvent varier librement, l’amélioration du déficit lié à une dépréciation n’a pas lieu. L’effet quantité n’a pas le temps de jouer. Toute aggravation du déficit conduit à une nouvelle dépréciation de la monnaie d’où une augmentation du déficit sans fin. Le document 5 fait bien état de ces déficits structurels : de 1989 à 1991, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni ont connu des déficits permanents. Certains pays réussissent certes à s’en sortir (l’Italie en 1990, la France en 1992) mais c’est au prix de la récession et de l’accroissement du chômage. Les protectionnistes en concluent donc à la nécessité de mesures limitant les échanges. Cette limitation ne peut, bien sûr, être trop visible car cela entraînerait des mesures de rétorsion (document 6).

C- le nouveau protectionnisme

Nous pouvons remarquer que les pays développés ne se sont pas interdit tout recours à des mesures protectionnistes car depuis la crise qui dure depuis 1975, nous avons assisté à une relative augmentation du protectionnisme, relative car les formes ont changé. Il ne s’agit plus de protection au niveau tarifaire comme les droits de douane, les subventions aux exportateurs, mais plutôt de protection non tarifaires et administratives comme les obstacles techniques : normes, réglementations nationales, mesures sanitaires (document 2 ) . Il est nécessaire même pour les pays développés de se protéger mais d’une manière moins stricte que dans les années 30 qui avait amené un scénario catastrophe. Toute absence de protection serait aussi très dangereux pour l’économie du pays car certains secteurs ne peuvent pas se défendre seuls face à une concurrence trop importante. Le « nouveau protectionnisme » est la première forme de limitation des échanges, les zones régionales sont la seconde.

Des blocs régionaux se développent, nous pouvons prendre l’exemple de l’Europe. Elle pratique un libre échange entre les pays liés (document 2) et une protection vis-à-vis de l’extérieur. La libre circulation de capitaux et de personnes, l’harmonisation des réglementations ont pour but d’augmenter la taille du marché pour que les entreprises investissent , se spécialisent, obtiennent des économies d’échelle et une meilleure efficacité. De ce point de vue, l’Europe est une réussite, le commerce s’est fortement développé entre pays européens. La concurrence doit augmenter et favoriser l’effort des entreprises tout en évitant les situations de monopole, comme dans les télécommunications ou l’électricité. Cela a réussi à la France puisqu’elle a aujourd’hui un excédent commercial. Mais même si cette politique ressemble au libre échange, la zone pratique un protectionnisme face aux autres : le libre échange est souhaitable entre pays de même niveau de développement mais dangereux entre pays trop différents.

Conclusion : Face aux libre-échangistes qui montrent l’augmentation de la production mondiale si chaque pays utilise ses avantages absolus ou relatifs. Les protectionnistes n’ont pas tord de montrer les risques pour les consommateurs, les industries nouvelles ou vieillissantes et la Balance des Paiements. Le libre échange a des avantages dans une zone regroupant des pays de même niveau de développement. Mais un libre échange intégral entraînerait une perte pour les secteurs relativement faibles, nous avons donc besoin de protection. Les zones de libre échange pratiquent ainsi un certain protectionnisme vis-à-vis des pays ne faisant pas partie de la zone. Mais il ne faut pas non plus pratiquer une protection trop forte car il est négatif de trop s’enfermer dans ses faiblesses. Il ne faut ni s’interdire tout recours au libre échange, ni au protectionnisme. Tous deux sont obligés de coexister car ni l’un ni l’autre ne procurent d’avantages dominants. Tous les pays accepteront-ils un jour de respecter les autres ?.
 

Flo101

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Ta réponse est bonne mais en produit en croix.
I/Les vertus du libre échange et ses inconvénients
II/Les biens faits du protectionnisme et ses limites
Sinon, pour plus de forme ou de contenu, il faudrai plus détaillé sur les traités reliant sur le protectionnismes et un peu de faits comme celui du développement que tu as recherché, influences toi de celle-ci.
Voici un lien sur les traités de la libre échange, ...
http://www.touteleurope.fr/fr/actions/economie/marche-unique-entreprises.html
http://www.touteleurope.fr/fr/actions/economie/concurrence.html
http://www.touteleurope.fr/fr/actions/economie/commerce-exterieur.html
voici un corrigé type: http://ecogest08.free.fr/pages/page.php?nomtable=corrige&code=dvt2ed01
le cours:http://www.scribd.com/doc/1193779/CHAPITRE-term-mondialisation-20072008-blog
http://membres.lycos.fr/ses2000/CoursT/chapitre3.htm
J'espère que c'est assez :happy:

Bonne rédaction et lecture:biggrin:
 

orelix

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Ben ma prof nous a fait faire ce sujet en BTS blanc déjà, et elle nous a donné la correction ... mais c'est exactement le meme texte que le gros pavé que tu as posté un peu avant (quelle glandeuse cette prof elle me déçoit là lol).
Moi j'ai eu 12/20, en faisant un plan tout bête du genre :

I. Le protectionnisme présente des dangers pr les pays industrialisés (tu compares un peu avec le libre echange) :
A.Limitation des échanges
B.protectionnisme crée des tensions
(dans tes cours tu récoltes tous les désavantages, les limites du protectionnisme pr les pays développés, c pas dur)

II. Mais ça a ses avantages
A. Protection de l'éco et du marché intérieurs :
B. Controle de la concurrence

Je le trouve pas terrible et pas tres complet, mais je trouve que ce que t'as posté est pas mal ! A toi de le synthétiser en fonction de ce que tu as dans tes cours.
Fais attention, ne déborde pas du sujet, faut pas parler des pays en développement.

Dans ma conclu, j'ai pondu un truc du genre le protectionnisme ça a des désavantages pr les pays industrialisés, ça Peut bloquer le développement d'un pays ou le limiter, mais peut aussi le protéger des menaces de l'extérieur et des dépendances vis a vis des autres pays. Le protectionnisme permettrait o pays industrialisés de lutter contre la concurrence des pays du sud en pleine émergence depuis 2003 (Chine, Brésil etc) (c l'ouverture)

allez courage c'est pas bien dur les dissert sur le protectionnisme ;)