Une infirmière poursuivie en justice après la mort d'un enfant
L'infirmière mise en cause a été présentée dans l'après-midi à un juge d'instruction en vue de sa probable mise en examen pour homicide involontaire, apprend-on de source judiciaire. L'infirmière placée en garde à vue de mercredi à vendredi en fin de journée aurait administré par erreur du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé à l'enfant admis pour une angine.
"J'ai fait le tour, il n' y avait pas un seul infirmier. Et, quand ils sont venus, il s m'ont dit 'arrêtez de vous affoler monsieur, votre fils n'a rien", a dit le père d'Ilyes sur France info. "Ils sont partis dans tous les sens. Je leur ai dit 'mon fils est en train de mourir", a-t-il ajouté, expliquant qu'on lui avait répondu que l'enfant avait "des somnolences." "Après, quand ils ont vu la gravité de l'affaire, ils sont partis dans tous les sens appeler les médecins et c'était moi qui faisait des réanimations cardiaques à mon fils."
Des syndicats et professionnels de santé ont jugé que la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux était à l'origine de tels dysfonctionnements.
Que pensez vous de ce type d'affaire ? Le droit à la faute doit-il être reconnu et dans ce cas doit-on ignorer la faute ? Faut-il incriminer les lacunes de l'hôpital ?
L'infirmière mise en cause a été présentée dans l'après-midi à un juge d'instruction en vue de sa probable mise en examen pour homicide involontaire, apprend-on de source judiciaire. L'infirmière placée en garde à vue de mercredi à vendredi en fin de journée aurait administré par erreur du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé à l'enfant admis pour une angine.
"J'ai fait le tour, il n' y avait pas un seul infirmier. Et, quand ils sont venus, il s m'ont dit 'arrêtez de vous affoler monsieur, votre fils n'a rien", a dit le père d'Ilyes sur France info. "Ils sont partis dans tous les sens. Je leur ai dit 'mon fils est en train de mourir", a-t-il ajouté, expliquant qu'on lui avait répondu que l'enfant avait "des somnolences." "Après, quand ils ont vu la gravité de l'affaire, ils sont partis dans tous les sens appeler les médecins et c'était moi qui faisait des réanimations cardiaques à mon fils."
Des syndicats et professionnels de santé ont jugé que la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux était à l'origine de tels dysfonctionnements.
Que pensez vous de ce type d'affaire ? Le droit à la faute doit-il être reconnu et dans ce cas doit-on ignorer la faute ? Faut-il incriminer les lacunes de l'hôpital ?