titepuce92
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hallucinant que cette réforme soit mise en place!
je ne comprend pas
France: plan emploi adopté, contrat de nouvelles embauches sur les rails
Le gouvernement a entériné mardi les ordonnances du plan d'urgence pour l'l'emploi, autorisant notamment la mise en oeuvre immédiate du contrat "nouvelles embauches" (CNE), un dispositif condamné par les syndicats qui y voient un facteur d'aggravation du travail précaire.
Le CNE entrera en vigueur "à partir du 4 août", au lendemain de la parution des textes au Journal officiel, a précisé le Premier ministre mardi. "Juridiquement, un décret d'application n'est pas nécessaire" pour ce texte, a en effet confirmé à l'AFP le ministère de l'Emploi.
Le président Jacques Chirac a salué lors du conseil des ministres "la remarquable rapidité d'action du gouvernement", soulignant que "90% des décrets d'application auront été publiés cette semaine" et que "l'intégralité du dispositif juridique sera en place le 1er septembre".
Deux mois à peine après son discours de politique générale, Dominique de Villepin a en effet bouclé le dossier.
Durant deux années, ce nouveau contrat pourra être rompu par l'employeur sans que ce dernier ait à justifier sa décision. Les salariés bénéficieront en contrepartie de droits (préavis, indemnité, accompagnement renforcé en cas de licenciement) augmentant avec son ancienneté.
Le Premier ministre, prenant acte "des malentendus" et "des incompréhensions" suscités par le CNE, a tenu à rassurer, mardi sur Europe 1, en faisant valoir qu'il visait d'abord à lever "les réticences" à embaucher.
Il s'est appuyé, a-t-il dit, sur "la réalité de l'emploi dans notre pays", faisant que "70% des contrats créés sont des CDD", et que la moitié "ne durent pas plus d'un mois".
Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a estimé, lui, mardi que l'ensemble des mesures contre le chômage, incluant le plan de cohésion sociale, produiraient des "effets massifs" dans les 18 mois.
Une autre ordonnance, qui supprime les salariés de moins de 26 ans dans le calcul des seuils sociaux, a également provoqué la colère des syndicats, qui y voient une volonté de réduire la représentation des salariés.
Les autres mesures soulèvent peu d'objections : création, pour les entreprises de cinq salariés maximum, d'un "service chèque-emploi" qui les aidera dans leurs tâches administratives, neutralisation du coût financier lié au franchissement du seuil de 10 salariés, crédit d'impôt pour les jeunes s'engageant dans des professions qui peinent à recruter.
Par ailleurs, une ordonnance crée un dispositif d'insertion pour les jeunes sur le modèle du service militaire adapté, et une autre supprime l'essentiel des limites d'âge dans la fonction publique.
Alors que le Medef se félicite de l'assouplissement du licenciement pour les très petites entreprises, les syndicats ont rappelé mardi leur opposition au CNE.
Avec ce contrat, craint FO, "les salariés concernés perdront toute visibilité quant à leur avenir et se verront interdire l'accès au logement et aux prêts bancaires".
"La réforme va multiplier les contentieux entre salariés et les entreprises sans créer d'emploi", a estimé Jean-Louis Walter, secrétaire national de la CGC.
Quant à Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, elle affirme que le CNE "ne vise pas la croissance et la création d'emplois" mais "répond aux exigences sempiternelles du Medef".
:arrow: dites moi ce que vous en pensez... :!:
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France: plan emploi adopté, contrat de nouvelles embauches sur les rails
Le gouvernement a entériné mardi les ordonnances du plan d'urgence pour l'l'emploi, autorisant notamment la mise en oeuvre immédiate du contrat "nouvelles embauches" (CNE), un dispositif condamné par les syndicats qui y voient un facteur d'aggravation du travail précaire.
Le CNE entrera en vigueur "à partir du 4 août", au lendemain de la parution des textes au Journal officiel, a précisé le Premier ministre mardi. "Juridiquement, un décret d'application n'est pas nécessaire" pour ce texte, a en effet confirmé à l'AFP le ministère de l'Emploi.
Le président Jacques Chirac a salué lors du conseil des ministres "la remarquable rapidité d'action du gouvernement", soulignant que "90% des décrets d'application auront été publiés cette semaine" et que "l'intégralité du dispositif juridique sera en place le 1er septembre".
Deux mois à peine après son discours de politique générale, Dominique de Villepin a en effet bouclé le dossier.
Durant deux années, ce nouveau contrat pourra être rompu par l'employeur sans que ce dernier ait à justifier sa décision. Les salariés bénéficieront en contrepartie de droits (préavis, indemnité, accompagnement renforcé en cas de licenciement) augmentant avec son ancienneté.
Le Premier ministre, prenant acte "des malentendus" et "des incompréhensions" suscités par le CNE, a tenu à rassurer, mardi sur Europe 1, en faisant valoir qu'il visait d'abord à lever "les réticences" à embaucher.
Il s'est appuyé, a-t-il dit, sur "la réalité de l'emploi dans notre pays", faisant que "70% des contrats créés sont des CDD", et que la moitié "ne durent pas plus d'un mois".
Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a estimé, lui, mardi que l'ensemble des mesures contre le chômage, incluant le plan de cohésion sociale, produiraient des "effets massifs" dans les 18 mois.
Une autre ordonnance, qui supprime les salariés de moins de 26 ans dans le calcul des seuils sociaux, a également provoqué la colère des syndicats, qui y voient une volonté de réduire la représentation des salariés.
Les autres mesures soulèvent peu d'objections : création, pour les entreprises de cinq salariés maximum, d'un "service chèque-emploi" qui les aidera dans leurs tâches administratives, neutralisation du coût financier lié au franchissement du seuil de 10 salariés, crédit d'impôt pour les jeunes s'engageant dans des professions qui peinent à recruter.
Par ailleurs, une ordonnance crée un dispositif d'insertion pour les jeunes sur le modèle du service militaire adapté, et une autre supprime l'essentiel des limites d'âge dans la fonction publique.
Alors que le Medef se félicite de l'assouplissement du licenciement pour les très petites entreprises, les syndicats ont rappelé mardi leur opposition au CNE.
Avec ce contrat, craint FO, "les salariés concernés perdront toute visibilité quant à leur avenir et se verront interdire l'accès au logement et aux prêts bancaires".
"La réforme va multiplier les contentieux entre salariés et les entreprises sans créer d'emploi", a estimé Jean-Louis Walter, secrétaire national de la CGC.
Quant à Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, elle affirme que le CNE "ne vise pas la croissance et la création d'emplois" mais "répond aux exigences sempiternelles du Medef".
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