Re : controle de la balance
La balance, instrument de contrôle arithmétique
En application du principe de la partie double, à toute inscription comptable au débit d’un compte doit correspondre une inscription d’un montant équivalant au crédit d’un autre compte.
La balance assure la concordance avec les totaux des écritures du livre-journal par l’égalité :
Total des montants débits de la balance = Total des montants crédits de la balance = Totaux du journal
Cette première vérification permet de contrôler l'absence ou non de comptes dans la balance.
et du grand livre par l’égalité :
Total des soldes débiteurs de la balance = Total des soldes créditeurs de la balance.
La balance, instrument de révision
Ayant perdu son rôle de vérification de l’exactitude « arithmétique » de la comptabilité grace à l’apparition et le développement des logiciels de comptabilité, la balance constitue une aide précieuse à la révision puisqu’elle permet d’orienter les contrôles, à travers l’examen analytique (étude de l’évolution des soldes par rapport à ceux de l’année précédente) et la recherche d’anomalies (compte « Caisse » créditeur, compte « Immobilisations » créditeur…). En effet, de nombreux comptes suivent des règles logiques que la balance permet de vérifier rapidement : compte « Personnel - Rémunérations dues » en principe soldé, compte de TVA collectée et de TVA déductible soldés si l’activité de l’entreprise est la vente de biens, dettes sociales qui doivent représenter les dettes du dernier mois ou du dernier trimestre…
Enfin la balance permet de contrôler le paramétrage des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, etc...) édités par les logiciels de comptabilité.