coucou je vient de recevoir ceci sur mon mail :
En quelques décennies, les élus nationaux sont devenus une caste qui s’en met plein les poches, alors qu’elle exige tous les sacrifices de la part des Français les plus exposés aux difficultés financières : exclus de l’emploi, jeunes, chercheurs, retraités, salariés précaires, fonctionnaires aux revenus modestes, artistes, indépendants, sans papiers, etc. Même en période de, soi-disant, disette économique, les parlementaires ne songent jamais à se serrer la ceinture.
Ils ont augmenté leurs indemnités de 50% en dix ans. Un parlementaire, député ou sénateur, coûte 2400 euros par jour (2 400 000 euros par jour à eux tous!) (puisqu’ils sont un millier) à la collectivité nationale quand, dans le même temps, un ASS et/ou un RMISTE, dont l’allocation n’a augmenté que d’à peine 30% depuis 1992, doit se contenter de 14 euros par jour pour tenter de survivre …
A quoi sert vraiment un parlementaire aujourd’hui ? A pas grand-chose en vérité. En témoigne la récente procédure d’ordonnances utilisée par le Premier ministre De Villepin pour imposer autoritairement ses mesures libérales contre le monde du travail .
La République vache à lait ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs.
Ce que gagne chaque parlementaire :
-80 à 90% des 1001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière) sont des cumulards (ou des « en cumulés », au choix) qui gagnent 25 à 30 000 euros par mois, voire davantage !
En tant que député, il perçoit 21 434 euros par mois:
-à titre personnel, le député empoche au moins 12 881,39 ¤.
-dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 ¤ (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 ¤ non imposable).
-dont indemnités de frais de mandat de 6.112 ¤ (non imposable).
-crédits collaborateurs (1) : 8.553 ¤.
En tant que sénateur, il perçoit 21 420 euros par mois:
-à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13 219,65 ¤.
-dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 ¤ (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 ¤ non imposable).
-dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 ¤ (non imposable).
-crédits collaborateurs (1) : 6894,51 ¤
-subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 ¤
(1) Un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc.). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas...
A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :
-frais de transport gratuits,
-téléphone et courrier gratuits,
-internet gratuit,
-frais d’hôtel remboursés 100 ¤ par jour, etc.
-le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76 225 ¤ à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans.
-le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152 000 ¤ à un taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.
-allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 ¤. A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement.
-une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.
-50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt.
Les autres sources de revenus des parlementaires :
L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional :
-1 435 à 2 511 euros, suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%.
L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) :
-610 euros pour une commune de moins de 500 habitants,
-2500 euros pour une ville de 5000 à 10000 habitants,
-3 228 euros pour une ville de 20 000 habitants,
-5 201 euros pour une ville de 100 000 habitants ou plus..
L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général :
-5 165 euros, avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître.
-L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes :
75% de l’indemnité de maire ou adjoint.
Cumul des mandats, une affaire juteuse
Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7 886,67 euros nets, celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15 000 euros mensuels avec les indemnités complémentaires diverses ( indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc.).
Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards
Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7 886,67 euros, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée. Les parlementaires contournent ainsi, le plus « légalement » du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004.
Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mus par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives. Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts.
Sources : Budget 2005 des assemblées parlementaires. Contribuables Associés. Assemblée nationale. Sénat. Enquête NCO 1997
PS: 300 millions d’euros : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat (346 sénateurs). Même de Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité.
J'aimerais ien avoir votre avis la dessus, quand on voit qu'aujourd'huie on stygmatise les chomeurs
En quelques décennies, les élus nationaux sont devenus une caste qui s’en met plein les poches, alors qu’elle exige tous les sacrifices de la part des Français les plus exposés aux difficultés financières : exclus de l’emploi, jeunes, chercheurs, retraités, salariés précaires, fonctionnaires aux revenus modestes, artistes, indépendants, sans papiers, etc. Même en période de, soi-disant, disette économique, les parlementaires ne songent jamais à se serrer la ceinture.
Ils ont augmenté leurs indemnités de 50% en dix ans. Un parlementaire, député ou sénateur, coûte 2400 euros par jour (2 400 000 euros par jour à eux tous!) (puisqu’ils sont un millier) à la collectivité nationale quand, dans le même temps, un ASS et/ou un RMISTE, dont l’allocation n’a augmenté que d’à peine 30% depuis 1992, doit se contenter de 14 euros par jour pour tenter de survivre …
A quoi sert vraiment un parlementaire aujourd’hui ? A pas grand-chose en vérité. En témoigne la récente procédure d’ordonnances utilisée par le Premier ministre De Villepin pour imposer autoritairement ses mesures libérales contre le monde du travail .
La République vache à lait ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs.
Ce que gagne chaque parlementaire :
-80 à 90% des 1001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière) sont des cumulards (ou des « en cumulés », au choix) qui gagnent 25 à 30 000 euros par mois, voire davantage !
En tant que député, il perçoit 21 434 euros par mois:
-à titre personnel, le député empoche au moins 12 881,39 ¤.
-dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 ¤ (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 ¤ non imposable).
-dont indemnités de frais de mandat de 6.112 ¤ (non imposable).
-crédits collaborateurs (1) : 8.553 ¤.
En tant que sénateur, il perçoit 21 420 euros par mois:
-à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13 219,65 ¤.
-dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 ¤ (incluse une indemnité de fonction de 1 340,44 ¤ non imposable).
-dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 ¤ (non imposable).
-crédits collaborateurs (1) : 6894,51 ¤
-subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 ¤
(1) Un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc.). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas...
A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :
-frais de transport gratuits,
-téléphone et courrier gratuits,
-internet gratuit,
-frais d’hôtel remboursés 100 ¤ par jour, etc.
-le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76 225 ¤ à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans.
-le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152 000 ¤ à un taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.
-allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 ¤. A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement.
-une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.
-50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt.
Les autres sources de revenus des parlementaires :
L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional :
-1 435 à 2 511 euros, suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%.
L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) :
-610 euros pour une commune de moins de 500 habitants,
-2500 euros pour une ville de 5000 à 10000 habitants,
-3 228 euros pour une ville de 20 000 habitants,
-5 201 euros pour une ville de 100 000 habitants ou plus..
L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général :
-5 165 euros, avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître.
-L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes :
75% de l’indemnité de maire ou adjoint.
Cumul des mandats, une affaire juteuse
Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7 886,67 euros nets, celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15 000 euros mensuels avec les indemnités complémentaires diverses ( indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc.).
Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards
Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7 886,67 euros, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée. Les parlementaires contournent ainsi, le plus « légalement » du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004.
Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mus par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives. Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts.
Sources : Budget 2005 des assemblées parlementaires. Contribuables Associés. Assemblée nationale. Sénat. Enquête NCO 1997
PS: 300 millions d’euros : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat (346 sénateurs). Même de Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité.
J'aimerais ien avoir votre avis la dessus, quand on voit qu'aujourd'huie on stygmatise les chomeurs