un NPI est un pays.... pas un continent....................... :knuppel:
NPI = Nouveaux Pays Industrialisé. à ne pas confondre avec les pays en voie de développement, nouvel apelation pour les pays anciennement appelés sous-développés. :excl:
Ex de NPI : La Chine, l'Inde, pour l'Asie. Le Brésil pour l'Amérique du sud.................... :biggrin:
Voilà mon développement pour lequel je n'ai pas encore été noté.
Cordialement. :wink2:
Aujourd’hui nos sociétés modernes à économie de marché doivent faire face à une mondialisation des échanges en plein accroissement et à une concurrence chaque jour plus forte des économies émergentes.
Si depuis les années 50 des organisations tel que le G.A.T.T puis L’O.M.C on tout mis en en œuvre pour une libéralisation des échanges c'est-à-dire veiller à supprimer toute entrave qui freinerai le développement du commerce international.
Aujourd’hui nous nous sommes en droit d’émettre un doute quant aux bien faits de cette politique.
Ainsi dans un premier temps nous étudierons les éléments qui font débat autour du libre échange. Puis dans un second temps la nature des échanges internationaux actuels.
I/ Le débat du libre échange
A/ Le libre échange dans la théorie économique dominante.
C’est grâce à l’impulsion d’organismes internationaux comme le G.A.T.T. réé en 147 puis de son remplaçant l’O.M.C. que la théorie du libre échange a été amené à devenir le courant de pensée dominant dans le domaine des échanges internationaux. Cette polotique à permis de développer les échanges internationaux en amenant les états signataires (plus de 200) à supprimer leurs barrières tarifaires que peuvent par exemple constituer les droits de douanes mais aussi à revoir leur politique de quotas, mesure visant à limiter de manière quantitative les importations de produits étranger. Ainsi la libéralisation des échanges mondiaux de textile en 2005 a entraîné une progression de 53% des exportations de textile chinois entre le premier trimestre 2005 et celui de l’année précédente.
B/ Le libre échange, un développement contesté
Depuis la conférence de Doha (2001, et celle de Cancun (2003), l’action de l’O.M.C. a été remise en cause. En effet la conférence de Cancun a vu la révision d’accords existants, soit principalement à travers la révision de l’A.G.S.C. qui vise la privatisation des services les plus vitaux comme l’eau, l’éducation, la santé ; ou encore l’accord agricole qui dicte les sort de milliards de paysans du sud du globe.
II/ La nature des échanges internationaux.
A/ La subsistance de pratiques protectioniste malgré les accords de l’O.M.C.
Afin de protéger un secteur menacé par la concurrence étrangère, certains états, ont recours à des pratiques protectionnistes, le temps de la reconversion du secteur affecté, au risque sinon de porter atteinte à l’économie toute entière. Cela été notamment le cas de l’Italie où le secteur du textile représente un secteur majeur de son économie (42 milliards d’euros de chiffre d’affaire annuel en 2003)
Autre cas de figure, le protectionnisme en tant qu’outil de protection d’industries stratégiques. C’est le cas notamment des industries de l’énergie, dans le but notamment de garantir un certaine sécurité d’approvisionnement à ses citoyens.
B/ Le régionalisme, une nouvelle forme d’organisation des échanges.
La régulation des échanges internationaux est une nécessité. Mais l’institution régulatrice qu’est l’O.M.C. à un champ d’investigation limitée lui échappent entre autres les accords régionaux. En effet le régionalisme favorise le développement de liens commerciaux privilégiés avec les pays proches géographiquement. Le régionalisme apparaît être un véritable instrument destiné à assurer un protectionnisme de zone. Ainsi les pays membres de la zone décident de réduire ou supprimer les barrières aux échanges de biens et services. Chaque pays membre maintient son propre tarif douanier à l’égard de pays tiers. Il permet également aux pays membres de négocier des règles qu’elles n’auraient pu obtenir par la voir du multilatéralisme.
Au final il nous apparaît plus que jamais que la régulation des échanges est une nécessité pour une meilleur répartition des richesses, et pour ce faire il faut savoir jouer de manière judicieuse avec les outils dont nous disposons. C’est pourquoi libre échange et protectionnisme sont d’une utilisation de plus en plus complémentaires pour soutenir une croissance durable