Elle a du sens parce que l'on constate une perte de valeur constante de chaque diplôme en raison de la course inflationniste aux diplômes.
Plus de gens obtiennent les diplômes et plus ils perdent de leur valeur, raison pour laquelle on en demande toujours plus en terme de niveau ! C'est carrément mathématique.
A l'époque il fallait simplement un brevet ou un bac pour être enseignant mais aujourd'hui peut-on réellement parler d'un bac, un diplôme censé sanctionner un niveau de connaissances réel ?? Surtout que l'on sait que les enseignants obtiennent de la direction de l'EN des directives qui visent à surnoter les élèves de peur que l'opinion publique ne se révolte d'un réel désastre ou hécatombe....
Sans compter en conséquence que l'on envoie des jeunes au casse pipe à l'université, qui n'ont malheureusement pas les aptitudes et le niveau pour réussir et qui bercés d'illusions se retrouvent désenchantés 1, 2 ou 3 ans plus tard.....
Par ailleurs si le mot licence avait encore un sens en terme de connaissances, effectivement bac+3 suffirait...Mais quand on connaît une médiocrité croissante des étudiants qui s'orientent vers la fac excepté quelques exceptions, il y a de quoi se poser des questions.
Voilà aussi pourquoi sans doute on se pose la question d'augmenter une fois de plus le niveau pour espérer que l'on puisse recruter de "bons" enseignants. Je connais un prof président du jury de capes de lettres et je peux t'avouer que desfois lorsqu'il interroge un candidat sur ses connaissances il en est affligé et consterné devant le niveau passable voire carrément mauvais de certains qui veulent en plus être prof !
Desfois je me dis que si mes gosses passent entre les mains de tels énergumènes, j'en serais désespérée carrément...et je crois que je ferais comme d'autres : je me saignerai aux quatres veines pour les placer dans les meilleurs écoles où l'on essaye encore de transmettre quelque chose aux enfants afin qu'ils soient moins ignorants de jour en jour et puissent bénéficier d'un avenir un peu plus brillant que celui qu'on leur promet...ailleurs