salut, je suis contente d'engager cette discussion, par contre, ne te fie pas entiérement à mes impréssions, vraiment, tu as le droit de discuter mon point de vue,
je pense que tu le sait déjà, mais c'est le fait que tu sois en pleine rédaction de dossier et examens, qui ne me donnent pas envie de crédibiliser mon opinion.
1/ je commence le bts CI l'année prochaine et ne comprend pas entiérement ce que tu cherches ni ton language.
2/fie toi à ton expérience d'entreprise .
Toutefois je peux évidemment te répondre et partager ma réfléxion, en prenant soin d'éviter le récit type journal intime puisque ce n'est pas vraiment ça qui m'interresse.
Pour reprendre le dernier point, je voyais comme un frein au développement le comportement de la populations indigénes envers les mentalités des sociétés modernes:
Dans la région du lac atitlan et des montagnes de l'altiplano, prés de xela, ou queztatelnango, les deux noms désignent la meme ville , les indiens vivent et parlent leur dialecte ( si tu as les infos sur le guate, tu verras que 80/ de la population parlent le dialecte et que les dialectes sont une vingtaines, si bien que beaucoup de communautés ne se comprennent pas entre eux.
L'espagnol est pour eux la langue des colonisateurs, ils apprenent tout petits à l'utiliser uniquement quant elle est devenue essentielle, ou parce qu'ils ont décidés socialement: maispour beaucoup d'anciens , l'école raconte une histoire fausse, l'histoire des colons espagnols, ils apprenent aussi à rester loin de ces versions historiques.
Ceci n'est qu'un tout petit morceau de s'est fameux frein, tu étais en ville peut etre, cette attitude rédibitoire envers la culture européenne et américaines a rendu pour longtemps la société indigéne indifférente aux étrangers, pis, j'ai vu des enfants me regargder avec haissant, un nombre incalculable de fois, pas toujours heureusement, souvent faire la quete et trainer et plus ludique pour eux que l'école, réduite à 3 h par jour, et le reste du temps, ils sont mis au travail comme les adultes: si papa porte des sacs de pierre , alors le fils de 8 ans aussi. Je ne sais pas ce que tu as récoltés comme infos de ton voyage et de tes études à propos du commerce équitable, mais ce que j'ai vu, je ne vois pas en quoi ce commerce améliore la qualité de vie de ces gens, ou bien je suis impatiente et trop utopiste...et la machine ne va pas si vite!
il vaudrait mieux envoyer enqueter sur place et remonter du paysan aux propriétaires terriens, débat houleux pour les guatémaltéques, puisque sujet de guerre incessante pendant 50ans, il doit forcément y avoir quelque chose, puisque le discours des communautés des montagnes et qu'ils ont récupérés leur terre, et essaye de survivrre.
Vraiment je ne jéte pas la pierre à ces pauvres gens au nom du progrés à la sauce G9, ils ont été traumatiser, ont été exclus du tissus sociale de la ville, de la modernité, généralement diriger par des descendants plus hispanique, comme ces le cas dans les grandes familles mexicaine. Préparer des tamales à la main, préferer mouler le mais à la main plutot qu'utiliser des machines, c'est aussi un moyen de conserver leurs rituels, qui peut etre un jour finira aux musées des arts premiers...
Pour te donner un exemple de cette exclusion: ils changent leurs noms indiens et enléve leur robes à la ville. Une obligation pour ne pas etre traiter comme un indien primitif.
Ensuite il y a des familles plus moderne, de celle qui décide de n'avoir que 2 ou 3 enfants, de les envoyer à l'école, de ces femmes en huipils brodés qui ont un téléphone portable dans leur sacs.
Au fait, de quoi s'occuper cette entreprise ou tu as fait ton stage, je suis bien curieuse de savoir de quel type de commerce il s'agit. Et pour exploration de marchés étrangers, tu penses que la tendances va se profiler vers quoi?
Allez je lache l'ordi, je ne m'arrete jamais avec ça, désolé!