james_dean
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Il meurt le 1er mai 1993, à Paris après avoir été transporté par hélicoptère depuis Nevers (Nièvre) où il avait été retrouvé une heure auparavant dans le coma avec une balle dans la tête.
L'enquête de police a conclu au suicide de Pierre Bérégovoy. Ils furent quelques-uns à poser la question : comment peut-on tirer un second coup avec une première balle dans la tête ? Des témoins ayant déclaré avoir entendu deux coups de feu.
nouvelobs.com, dans son édition du 1er Mai, indique que :
Ses proches le décrivaient comme dépressif depuis la défaite de la gauche aux élections législatives du mois de mars et la polémique à propos de l'achat d'un appartement dans le XVIe arrondissement grâce à un prêt à 0 % consenti par Roger-Patrice Pelat (voir l'affaire Pelat).
Le Monde indique dans son édition datée du 4 mai :
« Pour toute décision importante, Pierre Bérégovoy réfléchissait longtemps avant de prendre une option et, une fois son choix arrêté, il s'y tenait et allait jusqu'au bout. Tel semble aussi avoir été le cas pour sa décision de mettre fin à ses jours. C'est la conclusion unanime à laquelle sont arrivés, dimanche, les proches collaborateurs de l'ancien premier ministre, qui l'ont accompagné pendant dix ans à la municipalité de Nevers. »
François Mitterrand affirma lors de ses obsèques qu'on avait « livré aux chiens » l'honneur et finalement la vie de Pierre Bérégovoy. Michel Charasse est allé dans le même sens : « Je serais juge ou journaliste, je ne dormirais pas bien ce soir. [...] Il a été accablé par une injustice personnelle insupportable. Depuis deux mois, il suivait un chemin de croix épouvantable. » (Le Monde, 4 mai 1993).
Pierre Bérégovoy reçoit après sa mort des hommages à gauche (ainsi, Laurent Fabius dans une tribune au Monde du 4 mai ; Jacques Delors, Charles Fiterman, Bernard Kouchner, Jack Lang, Pierre Mauroy, Ségolène Royal, lors de déclarations publiques), mais aussi dans une partie de la droite. En particulier, Raymond Barre, sur France 2, le 2 mai, salue « un homme courageux et responsable ». Courageux « parce que, compte tenu de son équation personnelle, il a été amené à prendre des décisions qui devaient nécessairement susciter des réactions chez ceux dont il était le plus proche ». Responsable parce qu'« il mesurait la nécessité, sur le plan national et international, de prendre des mesures douloureuses et rigoureuses ». Dominique Baudis, Alain Juppé, Alain Lamassoure, Nicolas Sarkozy et Philippe Séguin lui ont également rendu hommage (Le Monde, 4 mai 1993).
Des journalistes, dont notamment Dominique Labarrière et Éric Raynaud, après enquêtes, sont persuadés qu'il a en fait été assassiné car il menaçait de révéler des informations explosives[1]. Cependant, un documentaire présenté par Laurent Delahousse et diffusé sur France 2 en avril 2008 a semble t-il fait litière de cette hypothèse en levant les principales zones d'ombre sur lesquelles elle se fondait[2]. Le documentaire apporte une explication aux deux coups de feu entendus par certains témoins : le premier coup de feu aurait été tiré dans le vide par Pierre Bérégovoy, une façon de s'entraîner pour cet homme qui n'était pas habitué aux armes à feu ; il révèle également que Didier Boulaud (directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy à l'époque) a subtilisé l'agenda Hermès de l'ancien premier ministre du fait qu'il contenait des informations personnelles qu'il aurait été facheux de montrer à sa femme. Il accrédite finalement le fait qu'une autopsie et une analyse balistique comparative ont bien été pratiquées contrairement à certaines affirmations
L'enquête de police a conclu au suicide de Pierre Bérégovoy. Ils furent quelques-uns à poser la question : comment peut-on tirer un second coup avec une première balle dans la tête ? Des témoins ayant déclaré avoir entendu deux coups de feu.
nouvelobs.com, dans son édition du 1er Mai, indique que :
Ses proches le décrivaient comme dépressif depuis la défaite de la gauche aux élections législatives du mois de mars et la polémique à propos de l'achat d'un appartement dans le XVIe arrondissement grâce à un prêt à 0 % consenti par Roger-Patrice Pelat (voir l'affaire Pelat).
Le Monde indique dans son édition datée du 4 mai :
« Pour toute décision importante, Pierre Bérégovoy réfléchissait longtemps avant de prendre une option et, une fois son choix arrêté, il s'y tenait et allait jusqu'au bout. Tel semble aussi avoir été le cas pour sa décision de mettre fin à ses jours. C'est la conclusion unanime à laquelle sont arrivés, dimanche, les proches collaborateurs de l'ancien premier ministre, qui l'ont accompagné pendant dix ans à la municipalité de Nevers. »
François Mitterrand affirma lors de ses obsèques qu'on avait « livré aux chiens » l'honneur et finalement la vie de Pierre Bérégovoy. Michel Charasse est allé dans le même sens : « Je serais juge ou journaliste, je ne dormirais pas bien ce soir. [...] Il a été accablé par une injustice personnelle insupportable. Depuis deux mois, il suivait un chemin de croix épouvantable. » (Le Monde, 4 mai 1993).
Pierre Bérégovoy reçoit après sa mort des hommages à gauche (ainsi, Laurent Fabius dans une tribune au Monde du 4 mai ; Jacques Delors, Charles Fiterman, Bernard Kouchner, Jack Lang, Pierre Mauroy, Ségolène Royal, lors de déclarations publiques), mais aussi dans une partie de la droite. En particulier, Raymond Barre, sur France 2, le 2 mai, salue « un homme courageux et responsable ». Courageux « parce que, compte tenu de son équation personnelle, il a été amené à prendre des décisions qui devaient nécessairement susciter des réactions chez ceux dont il était le plus proche ». Responsable parce qu'« il mesurait la nécessité, sur le plan national et international, de prendre des mesures douloureuses et rigoureuses ». Dominique Baudis, Alain Juppé, Alain Lamassoure, Nicolas Sarkozy et Philippe Séguin lui ont également rendu hommage (Le Monde, 4 mai 1993).
Des journalistes, dont notamment Dominique Labarrière et Éric Raynaud, après enquêtes, sont persuadés qu'il a en fait été assassiné car il menaçait de révéler des informations explosives[1]. Cependant, un documentaire présenté par Laurent Delahousse et diffusé sur France 2 en avril 2008 a semble t-il fait litière de cette hypothèse en levant les principales zones d'ombre sur lesquelles elle se fondait[2]. Le documentaire apporte une explication aux deux coups de feu entendus par certains témoins : le premier coup de feu aurait été tiré dans le vide par Pierre Bérégovoy, une façon de s'entraîner pour cet homme qui n'était pas habitué aux armes à feu ; il révèle également que Didier Boulaud (directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy à l'époque) a subtilisé l'agenda Hermès de l'ancien premier ministre du fait qu'il contenait des informations personnelles qu'il aurait été facheux de montrer à sa femme. Il accrédite finalement le fait qu'une autopsie et une analyse balistique comparative ont bien été pratiquées contrairement à certaines affirmations