Tu peux être rattaché à tes parents seulement si tu as - de 21 ans au 1er janvier ou si tu as moins de 25 ans etest étudiante. Si tu travailles ou est au chômage tu dois te déclarer seule.
Les enfants majeurs sont, en principe, imposables personnellement. Mais, s'ils restent à votre charge, vous avez le choix entre le rattachement de votre enfant à votre foyer fiscal et la déduction d'une pension alimentaire.
C'est à vous de calculer la solution la plus favorable en fonction de votre situation de famille et de vos revenus.
Le rattachement
Peuvent demander à être rattachés les enfants :
[li] de moins de 21 ans (de 18 ans à 21 ans) de moins de 25 ans s'ils poursuivent leurs études [/li]
Inscrivez les éléments d'état civil de votre enfant en page 2 de la déclaration. Vous devez lui faire signer une demande de rattachement et la conserver pour la présenter en cas de demande de l'administration.
Si vous acceptez ce rattachement, vous devez ajouter à vos revenus ceux perçus par votre enfant.
Et il n'a pas de déclaration personnelle à souscrire.
Votre avantage en impôt est différent selon la situation de famille de votre enfant :
[li]Si votre enfant majeur est célibataire sans charge de famille, le rattachement vous permet de bénéficier d'une augmentation du nombre de parts. L'avantage en impôt est cependant limité à 2 292 € pour chaque demi-part supplémentaire.
Si votre enfant est marié, pacsé ou chargé de famille, le rattachement ne se traduit pas par une majoration du nombre de parts mais vous bénéficiez d'un abattement sur votre revenu de 5 729 € par personne rattachée (votre enfant, son conjoint s'il est marié et leurs enfants).
Si l'enfant de la personne rattachée est en résidence alternée, l'abattement est divisé par deux ( soit 8 594 € (5 729 + 2 865) pour un célibataire avec un enfant en résidence alternée). [/li]
Votre enfant marié ou pacsé peut demander son rattachement au foyer de ses parents ou de ses beaux-parents mais pas aux deux.
Le cas échéant, les parents de l'un des conjoints peuvent bénéficier du rattachement et les parents de l'autre conjoint de la déduction d'une pension alimentaire, s'ils contribuent aux charges du jeune ménage.
Déduction d'une pension alimentaire
Si votre enfant n'a pas de revenus suffisants, vous pouvez lui verser une pension alimentaire. Il n'est pas nécessaire que vous l'hébergiez.
Les sommes sont déductibles de vos revenus dans certaines limites. A la différence du rattachement, cette déduction est possible même si l'enfant a plus de 25 ans, et n'est plus étudiant.
Pour les revenus de 2008, le montant de la déduction de la pension alimentaire est limité :
[li]Si vous subvenez seul aux besoins de votre enfant majeur célibataire, veuf ou divorcé et sans charge de famille, la pension alimentaire que vous lui versez est déductible de vos revenus, dans la limite de 5 729 euros par enfant.
La déduction peut être doublée (11 458 euros), si vous subvenez seul aux besoins de votre enfant majeur marié, pacsé ou chargé de famille, quel que soit le nombre de ses enfants.
Si les beaux-parents de votre enfant participent également à l'entretien du jeune ménage, la pension alimentaire est déductible de vos revenus dans la limite de 5 729 euros. [/li]
Attention : cette pension alimentaire étant considérée comme un revenu pour lui, votre enfant doit, de son côté, en déclarer le montant dans la limite de 5 729 euros ou de 11 458 euros, selon qu'il est seul ou chargé de famille.
Exemple : Vous êtes seul à subvenir aux besoins du couple
.
Si vous versez au couple 8 000 euros, la pension est déduite en totalité de vos revenus. De son côté, le couple doit déclarer 8 000 euros de pension reçue.
Autre exemple : les beaux-parents participent.
Si vous versez au couple 2 000 euros et les beaux-parents 6 000 euros, vous bénéficiez d'une déduction de 2000 euros. Pour les beaux-parents, la déduction est limitée au plafond de 5 729 euros. De son côté, le jeune ménage doit déclarer 7 729 euros (2 000 euros + 5 729 euros) de pension reçue.
Vous devrez fournir la preuve du versement effectif de la pension alimentaire et de l'état de besoin du bénéficiaire. Si elle est acquittée en nature et fait alors l'objet d'une évaluation (logement, nourriture…), vous devrez fournir les justificatifs propres à établir la réalité des dépenses.
À NOTER : Si l'enfant vit sous votre toit durant toute l'année et ne dispose pas de ressources suffisantes, vous pouvez déduire une somme forfaitaire de 3 296 euros par enfant (ou 3 296 euros X 2 pour un couple marié). Lorsque l'hébergement de l'enfant ne porte que sur une fraction de l'année, cette somme forfaitaire doit être réduite au prorata du nombre de mois que votre enfant a passé sous votre toit, tout mois commencé devant être retenu.
Source:
http://www.impots.gouv.fr