besoin d'aide pour un develeppement composé

partager vous le point de vue de l'auteur qui semble qui ne voir dans les conditions de la vie modernes que des obstacles pour ceux qui voudraient se cultiver.


voici le texte jespere kil va vou aidez ou si jamai kelk1aurai fai je sujet j'attend son plan
merci


Jean RIGAUD Obstacles à la culture. (La culture pour vivre, 1980.)


Lorsque, dans un siècle ou deux, un musée des arts et traditions populaires présentera à nos descendants, comme on le fait aujourd'hui ; pour les époques anciennes, les témoins de l'environnement culturel de l'homme moyen en 1975, nous devinons ce qui devra y figurer: un poste de télévision, un roman-photo, une chronique du Tour de ; France, un ticket de tiercé, un horoscope, une publicité de slip masculin, une seringue, un film pornographique, une voiture, une bouteille d'apéritif. Il y aura aussi, bien sûr, un livre de poche, un transistor, une mini-cassette et un appareil photographique. Mais également l'évocation de la ville, avec ses boîtes à logement et ses tours à bureaux, ses échangeurs, ses parkings et sa sonorité particulière, si éloignée de « cette paisible rumeur-là » que percevait Verlaine, par-dessus le toit.
Sans doute, notre époque ne se réduit-elle pas à cela : il faut se garder d'une vision nostalgique et déformante du passé qui n'en retiendrait que les éléments pittoresques à nos yeux, alors que tant de servitudes pesaient sur l'homme. Le passé d'un peuple n'a pas toujours les couleurs attendrissantes d'une kermesse flamande ou d'un Angélus de Millet.
Mais il n'est pas possible de parler de culture sans parler du réel, de ce qui est vécu par le plus grand nombre de nos concitoyens. II faut sans cesse rappeler ce qu'est la vie d'un travailleur urbain : un quartier d'H.L.M. sans grâce; un appartement standardisé; jusqu'à la gare ou à la station de métro ou d'autobus un itinéraire monotone; un trajet inconfortable où chacun, muré dans son silence et sa fatigue, ne retrouve le monde que par les faits divers, la publicité martelante et les trompeuses évasions des journaux populaires; un travail répétitif où le progrès consiste, au mieux, à substituer à la fatigue physique l'ennui d'une tâche émiettée et répétitive; un repas pris à la hâte, dans le tumulte et l'indifférence; un retour tardif, suivi d'un repas_ où la télévision neutralise toute conversation. ®ù est, dans cet univers, la place de la culture? Où, à quel moment pourrait-elle bien s'insérer? L'action syndicale ou politique, la pratique religieuse, ont déjà du mal à s'y faire une place; à plus forte raison, la culture désintéressée, dans une vie où tout semble commandé par l'intérêt.
II est permis d'en prendre ( ...) On peut aussi, avec plus de cynisme, considérer que la création culturelle doit suivre sa propre voie sans se soucier d'être comprise par le plus grand nombre, qui finira bien par en tirer un jour profit, grâce à la vulgarisation et à la propagation des modes. On peut enfin estimer qu'il est suffisant que, dans les différentes classes de la société, une minorité consciente, sélectionnée par le mérite ou par la chance, ait la possibilité d'accéder à la culture.
Mais si l'on pense que le sort des hommes de culture est de ne connaître point de repos tant qu'un seul de leurs contemporains sera privé, du fait de l'organisation de la société, du droit d'accéder si peu que ce soit aux valeurs qui sont l'âme même d'une communauté, si l'on partage l'idée de Jacques Duhamel pour qui la culture est << ce qu'il faut pour qu'une journée de travail soit une vraie journée de vie », on doit admettre qu'en dépit des progrès du niveau de vie et de l'éducation, le plus grand nombre de nos contemporains est tout près du degré zéro du développement culturel, et en conclure que tout reste à faire. Si, comme l'affirme Michel Rocard, le vocabulaire d'un ouvrier spécialisé se réduit, après quelques années d'usine, à 400 mots, tous les discours sur la culture, y compris le mien, ne sont-ils pas vides de sens ? Ni la résignation, ni une générosité vague, ni une politique modeste ou purement spectaculaire ne sont, en tout cas, à la mesure de cet immense problème.
 

corinne

Best Member
La définition de la culture (petit robert) : "développement de certaines facultés de l'esprit par des exercices intellectuels appropriés" ; par extension, "ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement".

Le texte montre qu'on en est loin et que la vie moderne est abrutissante à souhait et qu'elle peut sans conteste être un obstacle pour ceux qui voudraient se cultiver (mis à part la culture de masse qui, toujours d'après le petit robert, est au service d'une idéologie donc encore différente).
Mais je crois qu'on peut aussi dire que celui qui veut se cultiver peut bien plus facilement qu'avant accéder à ce qu'il cherche, grâce justement à notre époque. L'accès est grandement facilité par le nombre de bibliothèques, par Internet, etc...

Je dirais que tu peux faire un plan du style thèse-antithèse.

Voilà, j'espère que ça va te permettre de démarrer....
 

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