Le FSL ne se porte garant que pour une durée égale à un tiers du bail initial, soit 4 mois en meublé et 12 mois en vide. C'est donc nettement moins sécurisant pour le bailleur.
Quant au LOGIAM, il me semble que c'est pour la durée du bail initial. Ensuite, plus rien.
La seule raison légale pour refuser un dossier étant d'ordre financier, on comprend facilement pourquoi les mandataires l'invoquent dans ces cas-ci.
Après, il y a des gens "riches" qui ne paient rien et des gens "pauvres" qui se feront un poing d'honneur de régler leur loyer (je résume, hein). Mais sans connaître les gens, on accordera plus facilement de crédit aux premiers qui, en principe, sont solvable, et avec qui le juge sera moins complaisant.
Des locataires ayant bénéficié du FSL, j'en ai beaucoup dans mon agence. Forcément, les loyers sont élevés et les ressources ne suivent pas. Peu avaient 3 fois le montant du loyer en revenus, on a donc joué la carte de la confiance. Une minorité en a abusé, c'est dommage... Mais le système est loin d'être parfait et les dérives sont faciles : le FSL accorde souvent une allocation de 80 ¤ destinée à l'ouverture des compteurs. Or, il est fréquent que ceux-ci soient déjà ouverts. La subvention est donc directement perçue par le locataire... De même, en règle générale, 1 mois sur les 2 du dépôt de garantie est également une subvention (l'autre moitié étant consentie sous forme de prêt). Si le locataire ne commet aucune dégradation, à sa sortie des lieux, il aura "gagné" un mois de loyer puisque le dépôt de garantie lui sera restitué... S'il détériore à concurrence d'un mois de loyer, il n'en sera pas plus inquiété puisque c'est la collectivité qui lui a donné cet argent.
Alors il y a du pour et du contre. Mais si l'Etat se portait garant sur toute la durée du bail, les dossiers seraient tous acceptés mais les locataires entièrement deresponsabilisés... Affaire à suivre. :wink2: