Et si on partageait notre goût pour l'écriture ?

  • Auteur de la discussion Nessscafe
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N

Nessscafe

Guest
merci ! :blush:

la suite arrive, lol, je poste au fur et à mesure que j'écris, et comme j'écris trois nouvelles en meme temps... :smile:
 

Missadeline

New Member
Pour les amateurs de belle plume je vous conseille le site de Morkyan :

http://analysesynthetique.nuxit.net/index1.htm
 

NaNouBzh

Best Member
Je m'attarde à relire encore et encore ces 3 pages et je me dis, vas y lance toi...

Bon alors pour ma part, à un moment de ma vie où ça n'allait vraiment pas ( à partir de 1996, décès de mon père) j'ai eu soudain un réel besoin d'écrire mon mal être. J'ai écrit quelques poèmes et j'étais assez contente de moi. Mon inspiration c'est soudainement arrêtée, lorsque je me suis installée en couple...

J'ai toujours mes poèmes si ça vous dit... :blush:
 

NaNouBzh

Best Member
Bon d'accord, je me lance :blush: j'ai fait une petite reliure de tous mes poèmes, que j'avais offert à chaque membres de ma famille (grands mères...).

J'ai fait une intro que voilà, pour vous dire à quel point en ce temps j'étais mal dans ma peau :

Ca aurait pu commencer par «  il était une fois, dans une contrée lointaine, une belle et jeune demoiselle... ». Mais il en est tout autrement !
On dit que les voyages forment la jeunesse. Et bien non ! Ce sont les aléas de la vie qui la forge. On dit aussi que 20 ans, c’est le plus bel âge. Mais le plus bel âge pour quoi ? Lorsque l’on n’a des difficultés à s’intégrer à cette si étrange société, que l’on ne peut pas s’exprimer autrement que par l’agressivité et que l’être le plus cher au monde c’est éteint à tout jamais, il ne reste rien. Et malgré ce mal de vivre et un père qui ne répond à l’appel, je suis là.
Il y a des jours où la vie ne vaut pas d’être vécue. Mais aujourd’hui malgré tout ça, malgré la musique qui marque mes pas d’un rythme saccadé, j’ai trouvé au plus profond de moi, un homme, un seul, celui d’une vie, celui de ma vie.

Il y a des années, comme toutes les petites filles de mon âge, mon souhait le plus cher était de devenir une princesse. J’ai grandit au sein d’une famille très unie, où je n’ai réellement jamais trouvé ma place. Et un jour, tout s’est écroulé. Et ensuite, plus rien ! Le vide ! Un vide tellement intense, que les mers les plus profondes ne sont que de petites mares à ces côtés.
Je vis depuis toujours dans un néant totale, où la tristesse est reine. Chacun de mes pas n’aboutissent qu’à une seule chose : rien. Je ne fais rien, je ne sais rien, je ne suis rien. Seule, sur mon nuage, voguant sur les mers du désespoir, à la recherche d’une clef, la clef du bonheur, des sourires, de l’amour.


Je vous mettrais mes poèmes plus tard :happy:
 
N

Nessscafe

Guest
ah Nanou, vite vite ! j'adore déja ton intro ! :smile:

Leila, euhh je suis là, moi... :smile:
 

NaNouBzh

Best Member
Merci Nessscafe  :blush:

Bon alors je vais aller dans l'ordre de mes créativités, je commence donc par le premier :happy:

A LA MORT, A L’AMOUR

C’est quelque chose que l’on ne connaît pas,
Quelque chose que l’on n’atteint pas.
On aimerait que cela n’arrive jamais,
Mais personne nous le promet.

Elle emporte sans rien dire
Et nous n’avons plus qu’à subir,
Le sort qu’elle nous a jeté,
Le sort qui nous est donné.

Elle nous enlève des êtres chers,
Ceux qui nous ont offert
Cette vie qui se finit,
Sans pouvoir leur dire merci.

Toi qui es déjà parti,
Toi qui n’a plus de vie,
Quel est ce sentiment puissant
Qui nous rend si violent.

Texte que j'ai écrit en 1996 !
 
N

Nessscafe

Guest
Pendant une seconde, leurs regards se sont croisés. On pourrait croire qu’ici débute une histoire. Une belle histoire, une de ces histoires comme on les aime, de celles qui nous font rêver, une histoire d’amour.
Il s’agit bien d’un homme, il s’agit bien d’une femme, il s’agit bien d’une nuit magique, sous un ciel étoilé.
Elle rentrait chez elle, le c½ur rempli d’espoir, l’idée qu’un seul instant elle aurait pu le rencontrer ne l’avait même pas effleurer.
Il errait dans les rues, à la recherche d’une réponse à sa question, l’idée qu’un seul instant il aurait pu oser ne l’avait même pas effleurer.
Pendant une seconde, leurs regards se sont croisés. Etait-ce la réponse, était-ce la bonne personne ?
Comme dans un film, il lui tendit la main, l’invitant à danser avec lui. Il lui prit la taille et l’enlaça.
Elle ne ressentit aucune peur, aucun tremblement, même délicieux, ne parcourut son échine. Elle se laissa aller dans cette étreinte. Elle se libéra d’elle-même et plongea les yeux clos.
Comme un prince, dans un conte de fée, il lui prit doucement le visage…
Elle était sa réponse, il était son espoir. Lorsque son corps s’affaissa doucement sur le sol, elle était déjà partie.
Pendant une seconde, leurs regards se sont croisés. Cela aurait pu être un conte de fée, une histoire d’amour qui démarrait, or celle-ci se finissait.
Il se souvint l’avoir appelé durant son sommeil, se tournant et se retournant sans cesse dans des draps froissés.
Il se souvint d’une autre seconde pendant laquelle leurs regards s’étaient croisés, elle lui avait dit oui. Oui, pour le meilleur comme le pire, dans la richesse comme la pauvreté.
Ses promesses envolées, cet instant éteint, son regard s’était dérobé.
Il lui avait tendu la main, c’est qu’il avait entendu ses prières, du moins le pensait-elle. Elle avait attrapé sa main, oubliant ses blessures ouvertes, ses nuits sombres où le sang emplissait sa vue.
Elle n’avait pas vu l’arme, elle ne s’était pas méfier, elle avait succombé.
Pendant un instant leurs regards se sont croisés. Tous deux en proie à un désespoir intense, ils voulaient y croire à cette deuxième chance.
Il observa son corps gisant sur le sol. Il n’entendait plus les cris autour de lui.
Perdu dans son regard éteint, ses grands yeux ouverts, il se demanda où était passé la lueur qu’il avait cru voir briller.
Ses doigts s’écartèrent. La lune se refléta dans l’inox et se baigna dans le sang.
Il tomba à genoux. Démuni.
Pendant un instant, il avait cru être sauvé, il avait cru pouvoir relier le passé et le présent. La femme qu’il aimait, celle pour qui il avait pleuré des nuits entières, il l’avait tué.
Peut-être aurait-il du l’écouter, peut-être aurait-il du accepter.
Il voulait simplement la retrouver, il voulait qu’elle l’aime encore.
Pendant un instant il revit son sourire, sa main dans la sienne. Elle semblait si prête à l’aimer encore. Depuis qu’elle était partie, il n’était que l’ombre de lui-même.
Il l’aurait aimé des nuits entières s’il avait pu, si elle avait voulu.
Pendant un instant, leurs regards se sont croisés. Et au lieu de trouver une réponse, il perdit la raison.
 
N

Nessscafe

Guest
ainsi je souffle mon dernier souffle de vie,
je ne sens plus mes doigts bouger
ainsi je vois defiler le film de ma vie
je m'endors, fuyant la réalité​
 

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