Amortissement

soo

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Bonjour !!

Je sais calculer un amortissement linéaire, dégressif, dérogatoire, exceptionnelle....donc je ne demande pas qu'on m'explique comment on calcule..
Mais seulement des explications, car je ne vois pas l'intérêt de le faire si on ne comprends pas à quoi ça sert...
Je sais qu'on fait un amortissement lorsqu'il y a un dépréciation d'un bien..

Ma question est :
Comment savoir lequelle choisir ?? Lequel est mieux parmis toutes c'est amortissements ???
Pourquoi on choisi une amortissement par rapport à l'autre ?? Sur qu'elle critère ??
qu''est ce qu'il fait leur différence ??

Je veux seulement des explications simple..
Merci Bien
 

darling59

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L'amortissement linéaire consiste à supposer que la perte de valeur d'un bien est proportionnelle à son usage, ou à sa durée de détention. (dépréciation est constante)

L'amortissement dégressif suppose que la perte de valeur diminue avec le temps : forte la première année, puis de plus en plus faible. Cette méthode permet d'amortir un peu plus les premières années de vie du bien (on a tout intérêt par exemple d'amortir un camion selon la méthode dégressive, car il perd plus de sa valeur au début qu'en fin de vie: mais l'utilisation de cette méthode n'est pas systématique, tout dépend du choix de l'entreprise). (dépréciation est décroissante)

L'amortissement dérogatoire ne correspond pas à la constatation d'une dépréciation: il est simplement enregistré en comptabilité pour bénéficier d'un avantage fiscal.
 

Velsatis63

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Pour faire simple :

Linéaire = amortissement comptable
Dégressif = amortissement fiscale (qui devient rare)
Dérogatoire = différence des deux.


L'amortissement est certe une charge non décaissable, mais elle permet à l'entreprise de faire diminuer son résultat fiscale donc de payer moins d'IS.
 

Steph93

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Bonjour,

Je souhaite apporter quelques précisions car soo comme darling (et d'autres sans doute) vous faites la même confusion entre amortissement et dépréciation.

Depuis 2005 le plan comptable général distingue l'amortissement de la dépréciation (il ne faut plus utiliser l'expression "amortissement pour dépréciation" même si on la trouve encore dans certains ouvrages, et non des moindres, comme le mémento lefebvre...)

La dépréciation d'un actif (immo, stocks, créances, titres) est la constatation comptable d'une perte de valeur de cet actif (la valeur actuelle de l'actif est devenue inférieure à sa valeur comptable)

L'amortissement d'une immobilisation est la répartition du coût de l'immobilisation sur sa durée d'utilisation et en fonction de son utilisation (selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus de l'immo.)

Le mode d'amortissement dépend donc de l'utilisation de l'immobilisation : si l'utilisation est la même chaque année (même nombre de pièces produites par exemple) alors l'amortissement doit être linéaire. Si le rythme est décroissant, l'amortissement doit l'être également...(En pratique le linéaire est le plus souvent utilisé mais on peut imaginer tous les modes possibles : constant, variable, croissant, décroissant)

La difficulté provient du fait que l'amortissement est également réglementé par la fiscalité (c'est une charge qui réduit l'impôt). Les règles fiscales sont plus strictes que les règles comptables et les choix pour l'entreprise sont limités (par exemple, le degressif est autorisé uniquement pour une liste limitative de biens)
 

moime

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tu as raison de te poser les questions sur le pourquoi du commentau niveua comptable tu dois choisir la méthode qui tient compte de l'utilisation de ton bien (en gros si ton bien se consomme : (le mot depréciation au sens français et non comptable ne me choque pas) en fonction du nombre de jours d'utilisation il faut utiliser le linéaire, si c'est enfonction d'autre chose (nombre de pièces fabriquées, d'heures d'utilisation... c'est ce qu'il faut fairepar contre pour bénéficier au niveau fiscal de certains avantages (car l'amortissement diminue le résultat et donc les impots ) on peut utiliser une méthode non justifiée économiquement ... et c'est là qu'on utilise l'amortissement dérogatoire...j'espère ne pas avoir dit de bétise
 

Velsatis63

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Non le dérogatoire n'a rien à voir avec le fait d'amortir un bien sur un nombre de pièces produites par exemple. Le dérogatoire est de plus en plus rare. Le nouveau règlement de 2005 permet d'amortir en fonction des avantages économiques attendus (un des critères qui définit une immobilisation)
 

moime

Best Member
Velsatis63 link=topic=103934.msg1175256#msg1175256 date=1264246996 a dit:
Non le dérogatoire n'a rien à voir avec le fait d'amortir un bien sur un nombre de pièces produites par exemple. Le dérogatoire est de plus en plus rare. Le nouveau règlement de 2005 permet d'amortir en fonction des avantages économiques attendus (un des critères qui définit une immobilisation)
je disais que le dérogatoire a avoir avec la fiscalité... puisque les deux ont une logique différente, donc si le fisc autorise le dégressif (qui ne traduit pas la consommation des avantages économiques) pour respecter les normes comptables (amortir en fonction d'une unité d'ouvre qui rend compte de cette consommation telle que le nombre de pièces...)et profiter ... de l'avantage fiscal lié au degressif ..on n'utilise pas le dérogatoire?j'ai gardé en tête que le dérogatoire correspond à la différence entre l'amortissement économiquement justifié (donc linéaire ou non linéaire) et l'amortissement fiscalement admis...quand tu parles de nouveau reglement de 2005 tu parles du PCG qui a intégré les normes, mais ça ne concerne pas la fiscalité qui évolue avec sa "logique"Editje viens de trouver une ressources qui va dans ce sens http://www.cerpeg.ac-versailles.fr/ressdiscipl/compta/dossiers/flash4.pdf

"Comme on le voit dans ce tableau, l’amortissement fiscal étant presque toujours plus rapide que l’amortissement comptable (durées d’usage en général plus courtes* que les durées d’utilisation réelles, mode dégressif fiscal majoré par le coefficient, base fiscale non amputée de la valeur résiduelle), on devrait très souvent avoir à comptabiliser des amortissements dérogatoires pour la différence. * La mesure de simplification pour les PME (pour les seuils voir la fiche d’actualités sur l’annexe simplifiée) leur permet de calculer leurs amortissements comptables sur la base des durées d’usage (lorsqu’elles sont plus courtes que les durées d’utilisation), ce qui leur évite de comptabiliser des amortissements dérogatoires pour la différence."]
 

Velsatis63

Active Member
C'est pour cela que j'ai affirmé ce raccourcis là.


Velsatis63 link=topic=103934.msg1174837#msg1174837 date=1264094532 a dit:
Pour faire simple :

Linéaire = amortissement comptable
Dégressif = amortissement fiscale (qui devient rare)
Dérogatoire = différence des deux.


L'amortissement est certe une charge non décaissable, mais elle permet à l'entreprise de faire diminuer son résultat fiscale donc de payer moins d'IS.
 

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