à titre informatif uniquement, correction du sujet successions : visiblement, certains mélangent les droits de Madame.
1-1
Monsieur DURAND décéde laissant :
Son conjoint survivant qui a le choix entre deux possibilités, dans le cas présent :
¼ en Pleine propriété de la succession de son époux
[li] Usufruit de toute la succession [/li]
[li] Ses 3 enfants
Si Mme prenait ¼ en PP, chaque enfant a le droit à ¼ en PP Si Mme prend l'usufruit, chaque enfant a le droit à 1/3 en Nue propriété [/li]
1-2
Mme DURAND prend l'usufruit.
L’usufruit est un droit réel, défini par l’article 578 du CC comme : « le droit de jouir des choses dont un autre a la propriété comme propriétaire lui même, mais à charge d’en conserver la substance ».
L’usufruit peut habiter une maison, peut la louer. Mais ne peut pas la vendre.
L’usufruitier a :
[li] l’usus le fructus[/li]
Le nue propriétaire a l’abusus.
1-3
Le régime légal est celui qui s'applique automatiquement au mariage si les futurs époux n'ont pas volontairement choisi un autre régime avant la célébration du mariage (contrat de mariage par notaire)
[font=times new roman, serif]Le régime légal actuel est celui de la communauté de biens réduite aux acquêts instauré par loi n° 65-570 du 13 juillet 1965. [/font]
[font=times new roman, serif]Le fonctionnement d'un régime communautaire engendre normalement la formation d'une masse commune distincte des patrimoines propres [/font]
[font=times new roman, serif]Bien propre de chacun des époux : [/font]
[li] [font=times new roman, serif]les biens possédés par les époux au jour du mariage [/font] [font=times new roman, serif]ceux qui leur adviennent à titre gratuit durant le fonctionnement du régime - sauf stipulation contraire de la libéralité - (C.Civ., art. 1405) [/font][/li]
[font=times new roman, serif]- les biens propres acquis par l'effet de la
subrogation réelle (remploi et échange, notamment et certaines quotes-parts indivises (C.Civ., art. 1408)[/font]
[li] [font=times new roman, serif]les biens propres par nature, parmi lesquels figurent en principe les instruments de travail nécessaires à la profession d'un époux (C.Civ., art. 1404[/font]
[font=times new roman, serif]Biens communs : Biens créés ou acquis pendant le mariage, économies réalisés sur salaires et autres, revenus des biens propres. [/font][/li]
[font=times new roman, serif]1-4 Valeur des biens entrant dans la succession de Monsieur : [/font]
[font=times new roman, serif]A/ Liquidation de la communauté : 540 000 € [/font]
[font=times new roman, serif]Dont moitié revenant à la succession de Monsieur : 270 000 € [/font]
[font=times new roman, serif]B/ Liquidation de la succession : elle comprend : [/font]
[li] [font=times new roman, serif]Moitié des biens communs 270 000 €[/font] [font=times new roman, serif]Biens propres de Monsieur 40 000€[/font] [font=times new roman, serif]Total 310 000€[/font][/li]
[font=times new roman, serif]1-5 Droits de Madame Durand sur l'appartement. [/font]
[font=times new roman, serif]Madame est, aprés le décès, propriétaire de moitié de l'appartement. [/font]
[font=times new roman, serif]Pour l'autre moitié, dépendant de la succession, des dispositions particulières s'appliquent s'agissant [/font]
[font=times new roman, serif]du domicile familial au moment du décès de Monsieur[/font]
Le droit temporaire sur le logement et le mobilier
[font=times new roman, serif]Si, à l'époque du décès, le conjoint successible occupe effectivement à titre d'habitation principale un
logement appartenant aux époux ou dépendant totalement de la succession, il a de plein droit, pendant une année, la
jouissance gratuite de ce logement, ainsi que du mobilier, compris dans la succession, qui le garnit (C.civil, art. 763, alinéa 1).[/font]
Le droit viager sur le logement et le mobilier
Règle générale
[font=times new roman, serif]Le conjoint survivant qui occupait effectivement, à l'époque du décès, à titre d'habitation principale, un logement appartenant aux époux ou dépendant totalement de la succession, a sur ce logement jusqu'à son décès, un droit d'habitation et un droit d'usage sur le mobilier, compris dans la succession, le garnissant (C.civil, art.764, alinéa 1). [/font]
[font=times new roman, serif]Ceci étant, dans le cas présent, l'usufruit qu'a choisi Mme DURAND va se confondre et « couvrir » le droit viager au logement. [/font]