Et si on partageait un peu le goût de l'écriture...

driving-woman

New Member
je n'ai aucun talent en poésie comme vous pourrez le constater, mais vraiment ils m'ont énervée, ces racailles du bus.

Les petites racailles


C’est l’histoire banale de trois gars qui montent dans le bus
Regardant les autres comme s’ils avaient quelque chose en plus.
Pour une raison qui m’est totalement étrangère,
Leur démarche est excessivement fière.
Car s’ils se prennent pour des baroudeurs,
J’en connais d’autres qui sur ce plan leur feraient peur
Leur regard est si bouffi d’orgueil,
Méprisable et arrogant,
Que j’imagine déjà un cercueil
Pour les enterrer vivants.
Je déteste les petites racailles
Qui regardent un peu trop la télévision
Tu te crois en dehors du troupeau ?
En réalité tu es un vrai veau
Comme tous le monde tu suis la mode
Même si tu penses qu’il s’agit d’un code.
Garde ton regard fier et hautain pour plus tard
Car pour le moment plus qu’autre chose je me marre !
 
Un peu triste...

Ce soir, devant cette feuille blanche, les mots me manques...
Tant de souffrance émerge dans mes pensées...
Je suis seule...désarmé et mes larmes commencent à m'aveugler...
Je ne peux plus avancer... je ne peux plus sortir de ma planque.

Connaissez-vous cette obsession qui hante mon esprit ?
Connaissez vous ce sentiment maudit ?
Il arrache mon âme et nourrit mon malheur...
La peine, la souffrance et la douleur, ont peu à peu envahi mon coeur

Mon âme ère telle une journée sans fin,
Me laissant prisonnière de mon propre destin

PS : sorry d'avance pour les fautes, je ne suis pas une pro.
 

mirzhin

Best Member
bon allrez zou pour sarah un de mes trucs (attention là c'est limite post ado! :mrgreen: ) qui craignent bien mais celui là je m'en souviens!

Mon coeur saigne
Tu me dédaignes
Mon coeur se brise
Tu me méprises
Je pense à toi
Tu ne me vois pas
Pense à moi
Ne m'évite pas (ou "ne m'oublie pas" je sais plus trop... :roll: )

alors sarah heureuse? :lol:
 
mirzhin a dit:
bon allrez zou pour sarah un de mes trucs (attention là c'est limite post ado! :mrgreen: ) qui craignent bien mais celui là je m'en souviens!

Mon coeur saigne
Tu me dédaignes
Mon coeur se brise
Tu me méprises
Je pense à toi
Tu ne me vois pas
Pense à moi
Ne m'évite pas

Je suis toute seule
et c'est normal
mes poémes à deux balles
font chier le mâle !!

----------------> ok je sors !!
 

julienCI

New Member
Pourquoi ce malaise au fond de mon âme,
je me sens si mal, qu'importe ce qu'il se trame,
J'ai du mal assumer la vie, quand je vois ce qui se passe autour de moi,
je n'aime pas se monde, mais que puis-je changer à cela?

Je ne suis pas d'accord avec le fonctionnement,
de la planète et des décisions des "dirigeants".
Ils prétendent parler au nom de la population,
mais si ca nous plait, ca, jamais ils ne nous posent la question.

Certes on ne peut pas faire un monde selon la volonté de chacun,
Et dans ce cas, jamais je ne me sentirai bien,
On te dit "qu'il faut vivre à fond cette vie",
Mais pour la vivre comme cela, il faut braver des interdits.

Comment faire pour y échapper?
Comment faire pour m'évader?
De ce monde où je ne trouve pas ma place,
A part dans mes rêves, où j'ai mes pensées, mon espace.

Où trouver mon bonheur?
Entre les rires et les pleurs?
Pourquoi est-ce que je m'accroche à ce monde utopique,
Où il n'y aurait ni peur, ni panique?

Entre un verre d'alcool, et des substances chimiques,
je peux encore rêver, à mon monde utopique,
mais c'est un rêve éveillé, et cela me plait,
je suis heureux et je veux que ca ne s'arrête jamais...


PS: Vous remarquerez que je n'ai pas de talent en poésie :mrgreen:
 

atika

New Member
j'écris souvent

ms c souvent triste et méloncolique ça représente peut etre mon état d'âme, mes écritures sont souvent personnelles que je n'ai les jamais divulgué
voici un texte, je le classe plutot dans le style ironique, une ironie de cette vie; rien autre qu'une page de mon journal intime:
" je souffre donc, j'existe.ô! souffrance et douleur vous ne pouvez pas me quitter de vue, même pour des petits moments; ah! je sais il est difficile de se séparer de moi , quel lien fort ! les jours ne sont pas assez douleureux que ce fardeau s'achevant dans le temps, cette brume de passé mélangée avec cette frustration quotidienne laisse le coeur déchiré et l'âme brisée; monsieur le coeur déchiré fait appel à la brigade de larmes pour débarrasser la princesse âme brisée de la méchante Souffrance, les larmes par générosité ne restent pas les bras croisés mais l'intervention est de plus en plus délicate du fait que la méchante Souffrance est rebelle et ne s'abstient pas de tapoter à la porte de la pauvre princesse qui reste dans l'espoir de l'arrivée de son prince charmant pour la débarrasser de la méchante souffrance"
:wink: comment vous le trouvez?
 

Psy89

New Member
Pour quel avenir vivons?
Je me pose souvent cette question, je ne sais pas pourquoi, j'aimerai peut être connaitre mon avenir pour me rassurer car je doit être maudit puisqu'à chaque fois que je dis que je vais faire ça, ça n'arrive jamais!
J'ai les boules de ne pouvoir vivre ce que j'ai envi, partir du boulot quand j'en ai assez, arrèter le temps quand je veux profiter des moments!
Certe je ne suis pas écrivain mais j'écrit à ma copine des que j'en ai envi, je fais passer par le papier ce que je souhaite ou ce que je vis!
Je me rend compte que je pourrai être plus heureux si j'emprunte un autre chemin seulement lorsque l'on se glisse dans une trame il est difficile d'en ressortir indemne!
Je pourrai faire de la poésie, écrire un alexandrin mais de notre temps les choses ne sont pas apprécié à leur juste valeur!
J'en ai marre de cette violence, de la peur de rentrer chez soi, des menaces ou des coups sur les personnes de ma famille, je n'ai pas ne vie facile et pourtant je reste positif, il y a une chose que l'on ne pourra pas m'enlever, c'est mon coeur, je vis pour les gens que j'aime et je donne à ceux qui en on besoin!
Peut être que je passe pour un c** quelques fois mais au moins je n'aurai rien à regretter, je dis ce que j'ai à dire car la liberté est dans nos choix et il faut en profiter!!!
J'aime la vie, j'aime ma chérie, j'aime ma famille même si il m'on fait du mal, j'aime dire ce que j'ai envi, j'aime faire ce que j'ai envi!
 
J’ai froid
Voilà la dernière chose qu’Elena a pensé. Ce sentiment de glace qui entoure son corps prostré, la peau qui s’électrise, la buée qui s’échappe d’entre ses lèvres.
J’ai froid
Ces trois mots à jamais gravés dans son esprit, collés dernières la rétines. Ces yeux grands ouverts qui ne contempleront plus jamais un ciel d’été, bleu comme la mer, bleu comme les yeux d’un homme qu’elle n’aimera jamais. Elle ne verra plus jamais l’éclat du manteau blanc de l’hiver, lorsqu’il recouvre la nature pour son hibernation, tel la couverture nacrée d’un nouveau né, tel le linceul poussiéreux d’un cadavre.
J’ai froid
A peine pensé, ces mots n’ont déjà plus aucun sens.
J’ai froid
L’estomac se noue, la mâchoire se contracte brutalement, mordant l’intérieur de sa joue, cisaillant la chair. Quelques gouttes de sang perlent et coulent sur ses gencives.
J’ai froid
Une dernière sensation, une dernière pulsation. Les paupières palpitantes, Elena s’accroche au dernier souffle de vie qui lui reste, à cette dernière étincelle qu’elle aperçoit, floue, dans le noir. Elle essaie de tendre la main vers elle, mais son bras, inerte, ne brasse déjà plus le vide.
J’ai froid
Quand la dernière heure, la dernière minute, la dernière seconde sonne, le monde marque une pause imperceptible, comme pour saluer cette âme qui s’élève vers le ciel. Nul ne remarque ni ne ressent cette micro-seconde qui s’envole.
J’ai froid
Elena git sur le sol, allognée en chien de fusil. Elle ne ressent plus la douleur ni la peur. Elle ne voit plus sang s’écoulant de la plaie béante, siégeant au creux de son ventre.
J’ai froid.
Quelques larmes…
J’ai froid
Quelques secondes…
J’ai froid
Pause.
Et la vie continue, ailleurs.
 

Une Ombre

New Member
Vous mouriez ? Et bien vivez maintenant.

J’ai chaud
Je n’ai pourtant rien fait susceptible d’hausser le feu qui m’entretient et que je tente d’entretenir. Ni courir, ni projeter les images de mon passé. Sa délicate esquisse…
J’ai chaud
Je suis là, sur cette terrasse d’hivers à boire mon lait frais. Je suis las devant ces faits divers sans cesse renouvelés. Ici un commerçant déversa son sang de ne pas avoir donné son labeur dans les temps. Ailleurs une lame inconnue traversa la chair d’une fille dans un champ.
J’ai chaud
Mais ce n’est pas la lecture de ces décimètres d’encre recouvrant le journal de telles ignominies
J’ai chaud
Non il ne s’agit pas d’une chaleur étouffante. Celle-ci n’est pas désagréable. Elle est un souffle dans mon ventre
J’ai chaud
Et je ressens alors l’air de sa bouche réchauffée par son ventre se faufilant au creux de mon oreille lorsque nous défions Morphée…
J’ai chaud
Et je ne sais d’où ce confort me vient.
J’ai chaud
Et c’est si dense et si court que le temps lui-même semble avoir fondu l’espace d’une demi seconde, d’un souffle…perdu.
J’ai chaud
Je voudrais pouvoir te serrer dans mes bras pour que cette sensation étrange te traverse comme elle m’a transpercé. Mais cette terrasse est désespérément vide de toi. Voilà maintenant une demi heure que je t’attends comme prévu dans ce café en pleine campagne qui doit marqué le début de nos vies qui commencent enfin.
J’ai chaud
Je remonte rapidement la fermeture de mon gilet pour tenter de kidnapper ce trésor, le tenir enfermé en moi. Je ne le libérerais que pour toi Elena. Mais c’est en vain, le gilet n’y fait rien et la chaleur s’en va.
J’ai chaud
Comme un équilibre retrouvé
 

Une Ombre

New Member
La camarde et moi...

C'était juste un retablissement d'équilibre...
En plein réchauffement de la planète mieu vaut conserver un froid pour un chaud lol

Je pense qu'il est plus facile pour tout le monde de parler de la mort que de la vie dans l'écriture. La plainte est plus expressive que le contentement.

Il y a tout de meme quelques ecrivains qui y parviennent: Carlos, Annie Cordy, Henri Salvador...
 
Re: La camarde et moi...

Esteban a dit:
Une ombre a dit:
Il y a tout de meme quelques ecrivains qui y parviennent: Carlos, Annie Cordy, Henri Salvador...

Ecrivains !!!! C'était ironique j'espere !!! :roll:

:roll: :roll:

La chaleur suffocante, défit mon esprit,
Dans l'étouffement, mes pensées s'oppressent, et laisse...
Un vacillement virevoltant dans mon coeur, tel un cris!
Et l'âme raisonne, de ce trouble...sans cesse.

Mes sens se confondent, s'amenuisent, et me nuisent.
La vue absurdissante dans le fracas,
Et le son inonde le temps de son éclat,
Mon souffle s'évade, la lumière s'épuise!

Le trouble apaise la dérision des maux!
L'alcalmie déferle sur mon être, tel un ruisseau...
Purifiant ainsi, les chemins de l'imagination,
Noyant sous un fléau, mes voies, issues de la raison.

Un sourire à travers un violent trouble,
Un rayon de soleil, le long de la tempête!
Eclairant mon chemin dans ces ondes troubles...
D'espoir titubant qui emplisse ma tête.
 
J'étais bien jeune à l'époque... lol

C'est comme un coquillage au milieu de l'océan,
un grain de poussière oublié par le temps,
un soupçon de peine dans un brin de joie,
un grain d'amour quand je pense à toi!

C'est comme un mot dans un poème,
quelques syllabes pour dire "je t'aime",
une tâche d'encre sur un écrin noir,
Une petite flamme dans le désespoir.

C'est comme un peu de sables dans le désert,
un arc-en-ciel au-dessus des mers,
un instant où tous s'arrête, mais si court,
où tout s'efface, sauf mon amour.

C'est comme une rime dans un poème,
un vers où tu reste toi-même,
quelques mots où je puisse te dire "je t'aime",
Quelques mots dans un poème...
 
Au loin le Tonnerre, cet appel à la rage dévastateur et sans limite. Je l’entends gronder, murmurer dans l’obscurité. Le secret de la nature que nous pensions avoir dompter.
Au loin, un Eclair, une fissure dans les cieux, un interstice dans le voile qui nous sépare de la réalité. Et tu grondes encore plus, voix qui tambourine dans ma tête. Je la sens vibrer ta puissance, ta force, ta rage, ta colère…
Viens à moi, devient l’âme de mon ventre vide.
Et lorsque enfin l’heure de l’accalmie aura sonné, il ne restera plus que des cendres, je pourrais respirer.
Au loin le tonnerre gronde et enfle derrière les nuage, tel une mer avide engloutissant les marins perdus.
Je tremble d’impatience et de joie à l’idée qu’un jour tu m’emporteras.
Ton grondement enfle et brûle l’intérieur de mes veines.
Jusqu’à la première goutte de pluie, la première larme libératrice, tu ne cesseras d’imposer ta loi et ta fureur, provoquant des tempêtes et des ouragans, semant la mort et le désespoir autour de toi.
La bouche ouverte en un cri silencieux
Les bras tendus en signe de soumission
J’attends ta colère, je prie pour que ta colère soit la dernière.
 
Je me suis réveillée un matin, en plein milieu de la nuit, un soir d’été, un après-midi d’automne… Peu importe la date, le jour et l’heure. Je me suis réveillée et j’ai pensé : qu’ai-je à perdre si je meurs demain ? Ma raison me souffle : « rien, rien mon amie… seulement la solitude, la tristesse, la course éternelle vers un idéal impossible… » ; mon cœur répond : « tout, absolument tout… tant de choses à voir, de moments à partager, des éclats de rire, des larmes de joie… il y a tellement de paysages, d’animaux, d’étoiles, qu’une vie n’est pas suffisante et pourtant si précieuse. »
Confortée dans un état d’esprit négatif, je m’enfonçais d’échec en échec, n’en tirant pas les leçons qui m’auraient donné la force de continuer.
Je me suis réveillée un jour d’été et la lune brillait dans le ciel. Les étoiles effacées par tant de clarté, je me suis demandé : qu’ai-je à perdre si je meurs demain ? A part la vue de cet astre de la nuit brillant en pleine journée…
Je me suis réveillée à un moment donné, un moment où je pensais avoir perdu toutes mes raisons de vivre. Lorsque j’ai senti ma poitrine se soulever, mes poumons se déployer pour inspirer cet air si précieux, j’ai compris par ce mouvement automatique que j’étais liée à la vie.
Confortée dans mon petit cocon, j’ai continué à espérer sans me donner les moyens d’y arriver. C’est comme avancer, s’évertuer à avancer sur un tapis roulant en contre-sens.. Je n’ai jamais réalisé ce que c’était que d’être en vie, je ne le réaliserai peut-être jamais.
Je souris avec force, pour retenir mes larmes, pour me donner du courage, pour me dire que ce n’est pas grave parce que je suis en vie. Je foulerai encore une fois l’herbe, un matin, les pieds nus et mouillés de rosée, je sentirais encore une fois le vent s’engouffrer dans mes cheveux, je dégusterai encore une fois une glace assise sur une chaise longue ou vautré dans mon lit, je pleurerai encore une fois devant un film qui se termine bien…
Je me suis réveillée un matin d’hiver encore glacée par les premiers cristaux de neige ou un soir d’automne, les yeux fermés, sentant la pluie tomber doucement sur mes paupières. Avant même que je ne sente l’odeur de l’éther, avant même que je ne sente la perfusion plantée sur le dos de ma main, avant même que je n’aperçoive le regard hanté de ma mère, je remerciai mon cœur et mon corps qui, plus que mon âme, sont éternellement relié à la vie. Car même si je n’avais pas eu une deuxième chance, si mon corps était resté inerte dans ma baignoire, si mon sang s’était tari et ne jaillissait plus hors de mes veines, si mon souffle n’avait pas trouvé un passage entre mes lèvres devenues bleues… mon corps aurait rejoint la terre et s’y serait lové jusqu’à tomber en poussière.
Je me suis réveillée un matin, en plein milieu de la nuit, un soir d’été, un après-midi d’automne… Peu importe la date, le jour et l’heure. Je me suis réveillée et j’ai pensé : qu’ai-je à perdre si je meurs demain ?
J’ai pleuré.
 

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