Stress : le travail est-il redevenu synonyme de danger, souffrance, maladie ?

S

Smart57

Guest
ou une culpabilisation orchestrée par la hiérarchie ça existe aussi....
 
S

Smart57

Guest
Travailler tue...Avez-vous subi du stress voire une souffrance au travail ?

le manouche link=topic=74670.msg810332#msg810332 date=1200506887 a dit:
En même temps, je pige pas que les mecs se suicident au lieu de quitter leur boulot... Si c'est que pour le pognon :pascompris; Comme dit l'expression, il vaut mieux rire dans une cabane que pleurer dans un château...
Moi c'est pas près de m'arriver en tout cas, je ne laisserai jamais passer ma santé mentale avant l'intérêt d'une entreprise, ce qui est la moindre des choses :closedeyes:

En même temps on ne peut pas juger : un suicide c'est toujours extrêmement délicat. Ca reste toujours incompréhensible mais desfois sous le coup de la dépression qui est une maladie, on peut rapidement sombrer. D'ailleurs pour ce cas, le médecin du travail n'avait détecté rien d'anormal en ce qui le concernait.
 

ChriScary

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koraly57 link=topic=74670.msg810237#msg810237 date=1200499770 a dit:
de plus comment  expliques tu qu'un enfant de pdg à plus de possibilité pour entrée dans une entreprise ou toi avec tes capacités on t'en donne pas l'opportunités il existe encore du pistonnage et oui et grace à cela prie moi de me croire tu passe pas par toute les étapes avant d'être pdg!!

Bien sure qu'il existe de la cooptation, mais je peux te dire que ne deviens pas PDG qui le veut. D'ailleurs c'est facilement compréhensible, le piston. Quand tu as dédié ta carrière dans une entreprise que tu as monté de toute pièce, le jour où tu n'est plus en age de la diriger, tu la confie à tes enfants. Ou est le mal ? Le gamin, il n'arrive pas comme un Louis XIV à attendre que son père crève pour récupérer la boite mais il va faire une grande école de commerce ou d'ingé, pour mériter quelque part l'héritage (parfois empoisonné). Ensuite il va assister son daron mais sa marge de progression sera beaucoup plus rapide que les autres cadres exterieurs.
Pourquoi ? C'est justement pour préserver le coté familiale de l'entreprise et aujourd'hui ce sont des groupes qui parviennent à se protéger des OPA, des fond d'investissements étranger et d'actionnaires sans scrupules. On ne peut pas critiquer l'ascenseur familiale dans les sociétés car c'est celui qui rend le plus sure, une stabilité économique et sociale de l'entreprise.
Exemple des groupes familiaux ou les fils sont aux manettes: Holder, Mulliez, Masterfoods ..
Mais encore une fois, ce que je condame c'est l'expression: "Assis penard sur son canapé" !!! Et c'est là ou j'hallucine, a croire que les salariés bossent comme des dingues, les cadres s'approprie le mérite des salariés et que la direction se tire la nouille. La réalité, c'est que les salariés bossent (35h LOL), les cadres stress, et la direction retarde son siège ejectable.

Smart: L'age n'a rien à voir avec le vécu, et coté entreprise je n'ai rien a envié à un bruno Julliard qui agé de 26 ans à 8 ans de retard (en terme de vécu). Il est évident qu'à la trentaine, le rythme se relache et c'est normal. Pourtant des 9h - 22h ca existera toujours de temps en temps et c'est ce que vivent les cadres aujourd'hui. Justement je parle de ce que je connais (quel intérêt aurais-je à descendre gratuitement) et crois moi que des comptables à 15h59 devant la pointeuse je les vois tout les jours.
Alors oui le stress existe, mais les principales victimes ne s'en plaignent pas !! Et pourtant ca se voit sur leurs visages et dans leurs relations en dehors du travail. Et c'est clair que c'est un grave problème ! Le père de ma copine vomi du sang, un oncle: un accident vasculaire grave, une connaissance un burn-out (au lit deux semaines) et moi même deux ulcères. Le premier est PDG, le second cadre sup, le troisième Cadre, le quatrième étudiant-stagiaire. Jamais un seul ne s'est plaint, au contraire ils attirent les jalousies, les insultes, les pressions syndicales de connards qui en branlent pas une. Tu parles de ce que tu as vécu (j'ai lu attentivement ta préface biographique pdf; au passage félicitation c'est très bien écrit), et donc permet moi de te montrer une autre face du mirroir sans m'accuser de méconnaissance.

Cordialement,
 

majü

New Member
je dirais meme on est stressé avant d'avoir un boulot... car pour ceux qui ne savent pas où ils en sont niveau etudes, projet de travail par la suite c'est tres dur a vivre; c'est mon cas et je pense reprendre mes etudes car ca me gonfle d'attendre qu'on se decide enfin a considerer mes competences.
donc voila le monde du travail a mon gout n'est plus vraiment synonyme de plaisirs, d'utilité mais bien de souffrance. peut etre changerai je d'avis quand j'aurai trouvé "the" job... pour l'instant c'est pas le cas.
 
majü link=topic=74670.msg810747#msg810747 date=1200561019 a dit:
donc voila le monde du travail a mon gout n'est plus vraiment synonyme de plaisirs, d'utilité mais bien de souffrance. peut etre changerai je d'avis quand j'aurai trouvé "the" job... pour l'instant c'est pas le cas.

Le monde du travail n'a jamais été synonyme de plaisir. Le travail puise d'ailleurs son éthymologie du latin tripalium, qui était un instrument de torture. C'est seulement avec le christinanisme qu'il prend une valeur "positive" comme moyen de rédemption. Les Hommes devaient travailler parce que c'était leur devoir. "Tu gagneras le pain à la sueur de ton front." Le travail, c'est le premier fléau de l'humanité !
 
S

Smart57

Guest
ChriScary link=topic=74670.msg810744#msg810744 date=1200560553 a dit:
Smart: L'age n'a rien à voir avec le vécu, et coté entreprise je n'ai rien a envié à un bruno Julliard qui agé de 26 ans à 8 ans de retard (en terme de vécu). Il est évident qu'à la trentaine, le rythme se relache et c'est normal. Pourtant des 9h - 22h ca existera toujours de temps en temps et c'est ce que vivent les cadres aujourd'hui. Justement je parle de ce que je connais (quel intérêt aurais-je à descendre gratuitement) et crois moi que des comptables à 15h59 devant la pointeuse je les vois tout les jours.
Alors oui le stress existe, mais les principales victimes ne s'en plaignent pas !! Et pourtant ca se voit sur leurs visages et dans leurs relations en dehors du travail. Et c'est clair que c'est un grave problème ! Le père de ma copine vomi du sang, un oncle: un accident vasculaire grave, une connaissance un burn-out (au lit deux semaines) et moi même deux ulcères. Le premier est PDG, le second cadre sup, le troisième Cadre, le quatrième étudiant-stagiaire. Jamais un seul ne s'est plaint, au contraire ils attirent les jalousies, les insultes, les pressions syndicales de connards qui en branlent pas une. Tu parles de ce que tu as vécu (j'ai lu attentivement ta préface biographique pdf; au passage félicitation c'est très bien écrit), et donc permet moi de te montrer une autre face du mirroir sans m'accuser de méconnaissance.

Je ne prétends pas que l'âge a quelque chose voir avec le vécu et si c'était le cas j'en suis désolée. Cela dit j'ai connu aussi des journées depuis 7 h le matin jusqu'à 21 h et sur une longue période. Le fait est qu'à un moment donné j'ai subi un burn out et je me suis aperçue que j'avais placé toutes mes attentes sur le travail et la formation. Mes attentes furent démesurées, disproportionnées et j'avais perdu tout sens sur ce que je faisais. Le boulot d'ailleurs ne fait pas tout, on y consacre 40 ans de sa vie, parfois moins et ça correspond grosso modo à un tiers.

Attention, à ne pas se méprendre : je n'ai jamais supposé que le travail est inutile voire néfaste. Au contraire, l'adage dit bien "le travail c'est la santé". Ce qui paraît incontestable quand on sait la place que le travail occupe dans notre vie. Pour la majorité d'entre nous il joue un rôle important voire essentiel : il est un élément majeur d'intégration et de reconnaissance sociales, mais aussi un facteur d'identité du moins dans sa construction ou donne encore la possibilité d'atteindre un bien être. C'est d'ailleurs la définition rappelée par l'OMS  dès 1946. (cf le document pdf que j'ai intégré sous forme de lien)

Par contre, beaucoup d'experts médicaux tirent la sonnette d'alarme car ils détectent au cours de leurs consultations une réelle souffrance au travail à ne pas négliger tant les proportions deviennent inquiétantes. Elle coûte cher aux pays concernés, à la société puisque les coûts s'élèvent à 5 % du PIB, à la Sécu et donc au contribuable lui-même, aux entreprises puisqu'il y a eu 7 millions d'arrêts maladies déclarés et précisément liés au stress sans compter l'absentéisme.

Donc ce que je veux dire c'est qu'il faut savoir prendre de la distance, ne pas considérer le boulot comme la priorité number one parmi toutes les autres priorités en sachant que si l'on a une vie à côté, en l'occurence une famille, des amis et des loisirs qui nous plaisent, on se sentira largement plus productif et plus épanoui. Et donc de fait on sera plus rentable et on bossera avec plus de plaisirs et moins de frustrations. Mais pour autant, se dire aussi que le travail procure de nombreuses satisfactions lorsque l'on se sent à sa place dans son job..De toutes les façons rien n'est noir, rien n'est blanc, tout est gris...

Des gens qui terminent à 16h59, il y en a toujours, et ça continuera. Mais en définitive peut être que ces gens ont raison. Vois tu je suis souple sur mes horaires et si des heures supp sont à effectuer, je suis là. Mais le fait est que la reconnaissance n'est jamais au rdv. Donc au final je ne me casse plus la tête non plus et pourtant je n'ai pas de gamins ou autres mais j'estime que j'ai aussi ma vie et que je dois m'occuper de moi pour me sentir bien !!!

Par contre je ne vois pas en quoi les cadres doivent récupérer le boulot de leurs employés : mon patron ne s'est jamais occupé de mon travail laissé au bureau pour le lendemain ou pour mon retour des congés. Il s'accumule et après libre à moi de le réaliser en temps et en heure. Mais bon je ne connais ton contexte professionnel donc je ne me permets pas de juger.

Pour ce qui est de ne pas se plaindre du stress, c'est normal puisque dans chaque entreprise c'est tabou. On accepte aucunement les manques de faiblesse et pourtant nous ne sommes pas des robots ou des machines. Sais tu que beaucoup de cadres prennent et abusent des excitants, cafés, alcools, cigarettes et drogues pour supporter la pression ?? Cela dit tout le monde ne supporte pas le stress de la même façon, il y aussi des personnes plus fragiles que d'autres et qui ont surtout une santé plus robuste. Pour le burn out par exemple, 30 personnes sur 100 seront atteintes, ce qui sous entend que les 70 autres n'en souffriront pas...

En tous cas dans les entreprises ne disposant pas de CHSCT ou de groupes syndicaux à qui l'on peut exprimer des difficultés ou griefs, on n'est guère préparé à la souffrance au travail et souvent par méconnaissance du sujet. Je pense néanmoins que si des mesures étaient prises, il y aurait nettement moins d'absentéisme dans les sociétés.

Bref, pour ma part, du moment que l'on se sent bien dans son job et que l'on gagne décemment sa vie pour pouvoir subvenir à ses besoins et ses loisirs, le reste n'est que billevesées. Maintenant je ne prétends pas détenir la clé du problème et ce n'est que mon avis personnel il vaut ce qu'il vaut...
 
S

Smart57

Guest
Bah ?? :blink: :blink: :blink: Vous avez tous un job en or semble-t-il ?? On dirait que personne ne subit de situations de stress, tant le sujet ne passionne pas des masses !!!

Enfin tant mieux pour vous me direz vous hein :laugh: :laugh: :biggrin: :angel:
 

Epicurienne

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Smart57 link=topic=74670.msg810778#msg810778 date=1200564534 a dit:
Sinon pensez-vous que la pénibilité a diminué ou pensez-vous qu'elle se transforme ??


Personnellement, je pense qu'elle se transforme, pour plusieurs raisons.
Le culte de la performance actuelle, la précarité qui met les salariés en alerte, l'arrivée de l'informatique ensuite...
Salariés mieux surveillés, conversations enregistrées, on ne peut plus rien cacher à sa boite et pourtant l'erreur est humaine.

Smart57 link=topic=74670.msg811912#msg811912 date=1200667985 a dit:
Bah ??  :blink: :blink: :blink: Vous avez tous un job en or semble-t-il ?? On dirait que personne ne subit de situations de stress, tant le sujet ne passionne pas des masses !!!

Enfin tant mieux pour vous me direz vous hein  :laugh: :laugh: :biggrin: :angel:

moi je le ressens à mon travail, et pourtant j'aime bien ma boite. Quand j'ai commencé à ce travail, il ne fallait pas trop me casser les pieds quand je rentrais chez moi. J'étais agressive et constamment tendue. Aujourdhui ça va mieux, mais lors de certaines journées difficile, je ressens des crispations au niveau du visage à force de dire toujours la même chose à mes clients, et m'impatienter car je sais d'avance ce qu'il me répondent...des trucs tout bêtes parfois.
 

cedfr

Best Member
Epicurienne link=topic=74670.msg819423#msg819423 date=1201391421 a dit:
J'étais agressive et constamment tendue. Aujourdhui ça va mieux, mais lors de certaines journées difficile, je ressens des crispations au niveau du visage à force de dire toujours la même chose à mes clients, et m'impatienter car je sais d'avance ce qu'il me répondent...des trucs tout bêtes parfois.

Et tu aimes ton travail ? :unsure:
 

Nefaste

New Member
Le travail a toujours ete synonyme de danger. Depuis qu'il est devenu le grand integrateur social apres la revolution industrielle, les societes tourne autour de ce mot... Ce que je qualifierais de tres... Nefaste :cool:
 
S

Smart57

Guest
Effectivement tu as raison nous ne sommes pas égaux devant la souffrance au travail et la capacité à gérer ce stress. Par exemple pour le burn out 30 % de personnes dans un même service et travaillant dans les mêmes conditions que les autres seront touchés par cette pathologie.
 

Aristide

New Member
Elle est conne cette question :"le travail est-il redevenu synonyme de danger, souffrance, maladie ?"

En fait, c'est surtout le verbe "redevenir" que je trouve stupide. Comme si celui qui la posait découvrait le monde du travail. Comme si il y a eu une époque où le travail n'était pas fatigant, n'amener pas des "souffrances".

Dans ce monde qui se veut être aseptisé de toute "souffrance", dès que la réalité pointe un peu le bout de son nez, on tombe de haut, et on invoque un passé sombre, dangereux, malheureux, et évidemment différent de ce monde progressiste... Comme le dit Néfaste, les RI, le XIX° siècle aussi, y sont pour beaucoup.
Mais même avant, travailler était un "mal nécessaire".
C'est pas qu'aujourd'hui que ca existe. Et "hier", c'était pareil.

En fait, le "vouloir-guérir", qui se déchaîne actuellement à tous les niveaux de la vie (privée, professionnelle), ne fait que révèler des choses qui ont toujours été présentes.
Comme dit Epicurienne, ça s'est juste transformée.

Je met au défi n'importe qui de me trouver un boulot, quelque soit l'époque, qui ne soit ni dangereux, ni vecteur de souffrance ou de maladie...
 

Epicurienne

New Member
cedfr link=topic=74670.msg819457#msg819457 date=1201414257 a dit:
Et tu aimes ton travail ? :unsure:

oui j'aime bien mon travail. C'est pas une passion non plus hein...mais j'y vais pas à reculon.
Le stress vient du fait qu'on a des horaires à la con et des clients parfois paranoiaques (je travaille dans la télésurveillance.)
 
S

Smart57

Guest
Aristide link=topic=74670.msg820434#msg820434 date=1201467189 a dit:
Elle est conne cette question :"le travail est-il redevenu synonyme de danger, souffrance, maladie ?"

En fait, c'est surtout le verbe "redevenir" que je trouve stupide. Comme si celui qui la posait découvrait le monde du travail. Comme si il y a eu une époque où le travail n'était pas fatigant, n'amener pas des "souffrances".

Dans ce monde qui se veut être aseptisé de toute "souffrance", dès que la réalité pointe un peu le bout de son nez, on tombe de haut, et on invoque un passé sombre, dangereux, malheureux, et évidemment différent de ce monde progressiste... Comme le dit Néfaste, les RI, le XIX° siècle aussi, y sont pour beaucoup.
Mais même avant, travailler était un "mal nécessaire".
C'est pas qu'aujourd'hui que ca existe. Et "hier", c'était pareil.

En fait, le "vouloir-guérir", qui se déchaîne actuellement à tous les niveaux de la vie (privée, professionnelle), ne fait que révèler des choses qui ont toujours été présentes.
Comme dit Epicurienne, ça s'est juste transformée.

Je met au défi n'importe qui de me trouver un boulot, quelque soit l'époque, qui ne soit ni dangereux, ni vecteur de souffrance ou de maladie...

Je suis d'accord que la souffrance au travail ait toujours existé mais je n'aime pas pour autant ce côté fataliste. Je peux me tromper sur ce point mais de là à ce que les burn out explosent, à ce que les dépressions atteignent des sommets vertigineux, que l'on dénombre 1 suicide par jour en France soit 400 par an ça fait beaucoup trop quand même pour simplement dire "oui la souffrance a toujours existé"..... :unsure: :knuppel:
 

Aurélie.D

New Member
Smart57 link=topic=74670.msg811912#msg811912 date=1200667985 a dit:
Bah ??  :blink: :blink: :blink: Vous avez tous un job en or semble-t-il ?? On dirait que personne ne subit de situations de stress, tant le sujet ne passionne pas des masses !!!

Enfin tant mieux pour vous me direz vous hein  :laugh: :laugh: :biggrin: :angel:

lol , non , on n'a pas un job en or , mais on sait gérer le stress en se disant : " Dans deux heures, le boulot est fini, je rentre chez moi retrouver mon mari, mon enfant et j'ai des choses à faire ", c'est s'expédier à l'extérieur. C'est pourquoi je n'entretiens de préférence pas de relations amicales avec les collègues à l'extérieur, on se sympathise mais sans plus. Je ne mélange pas et mieux c'est, au moins je me fais discrète.

J'ai un caractère , car si on m'embête, je ne me laisse pas faire, je garde ma tête froide. Comme dit le proverbe :

LE SILENCE EST LE PLUS GRAND MEPRIS :happy: Car après les gens ne savent plus quoi faire avec vous, donc vous laissent même en vous critiquant dans le dos, on s'en moque, hein. Pour ça, il faut avoir du bon caractère pour tenir.
 
S

Smart57

Guest
Eh bien si tu arrives à relativiser tant mieux mais personnellement j'ai beaucoup de mal à prendre de la distance. C'est clair que lorsque l'on a sa famille et ses loisirs c'est plus facile de s'éloigner de tout ça. Perso je me suis consacrée exclusivement au boulot pendant des années jusqu'à être écoeurée totalement du marché de l'emploi et de l'entreprise à vie et tout cela par surmenage.

Si j'ai lancé ce sujet et Aristide au passage le sujet n'est pas con comme tu aurais tendance à le souligner puisque si le travail ne correspond plus à l'image des mines ou des corons de Germinal, le stress et les pathologies liées à l'excès de pression dans les entreprises ont pris des proportions vertigineuses au passage avec pour corollaire un coût énorme pour la société :

Le stress coute 20 milliards d’euro/an à la communauté Européenne et est responsable de 50 à 60 % des journées de travail perdu.

En 2000, sur une population de 23,53 millions de personnes, 220 500 à 335 000 personnes (1à 1,4%), ont été touchées par une maladie (cardiovasculaire, musculo-squelettal, dépression) consécutive au stress professionnel. Suivant les méthodes de calcul, le coût social s’élève à une somme comprise entre 830 et 1 656 millions d’euros, soit 10 à 20 % des dépenses de la branche accident de travail et maladies professionnelles de la sécurité sociale.

Les maladies cardiovasculaires conséqutives au stress coûtent 177 millions d’euros à la Suède en 1992 et 125 millions au Danemark (soit 4 % du coût liés aux maladies et accidents professionnels). En Finlande, plus de la moitié de la population présente des signes cliniques consécutifs au stress. 7 % souffrent de Burn Out et les troubles mentaux sont responsables de la majorité des pensions d’invalidité.
 

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