Vivre après le décès d'un proche

  • Auteur de la discussion Maxou78
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Maxou78

Guest
Bonsoir à tous,

J'ai perdu ma mère, il y a 2 mois, d'un cancer foudroyant. Elle avait 53 ans. Elle comptait beaucoup pour moi d'autant plus que les relations avec mon père sont cordiales mais aucunement affectueuses.

Et depuis, sans être tombé dans une dépression profonde, la vie m'indiffère, je me laisse porter par le temps. Je me lève le matin du lundi au vendredi, supportant les journées avec des sourires de façade mais tout ça me gonfle, je n'y éprouve plus trop d'intérêt. Remplir des liasses fiscales, saisir des comptas, apprendre des théories économiques... pffff.... j'ai mes épreuves de DCG dans deux semaines et sachant même que c'est important, je n'ai pas ouvert un livre. Le week-end, je ne sors plus beaucoup, je peux rester jusqu'à 16 heures dans mon lit. Même le piano, qui est pourtant ma passion, je n'éprouve plus le même plaisir à jouer qu'avant. Les relations amoureuses ne sont pour moi que des contraintes, je n'ai plus de sentiment pour personne, je suis aussi sentimental qu'un rocher. Tout ce que je veux c'est qu'on me foute la paix.
Je ne vois plus vraiment l'intérêt de vivre sans pourtant vouloir me suicider. Je sais qu'il ne faut pas s'écouter, être dynamique, travailler, faire du sport ...mais là je n'en ai plus envie, je me pose vraiment des questions sur le sens de la vie... mais la finalité quelle est-t-elle?
Je comprends mieux pourquoi Alexander McQueen s'est suicidé suite au décès de sa mère. Quand c'est la seule personne qui nous importe, sa disparition est comme une mort cérébrale et sentimentale.

Je ne suis pas là pour faire uniquement ma pleureuse mais surtout trouver des solutions! Pour ceux qui ont déjà connu ça, comment l'avez vous vécu? avez vous suivi des traitements particuliers? cela s'estompe-t-il avec le temps?

Merci de vos réponses.
 

Hannah-Iss

New Member
Vivre après le décès d'un proche

Bonsoir, tout d'abord je te présente mes condoléances.


Deux mois après, ce que tu vis est tout à fait normal, d'autant plus dans ce genre de circonstance, il faut donner le temps au temps. Ne culpabilise pas, prend le temps de l'acceptation, du deuil, de la rébellion, du sentiment d'injustice.......... c'est important.
Tout ce que l'on te dira ici, ne t'aidera pas plus que ça, c'est un travail personnel à faire en temps et en heure.
Je pense aussi que les choses s'estompent avec le temps, on n'oublie rien, mais on apprend à passer outre et à vivre avec.
Petit à petit tu reprendras goût à la vie, puis même si ta maman n'est plus là physiquement, dis toi qu'elle veille sur toi de la haut, et qu'elle aurait aimé que tu réalises tes buts, donc même si c'est dur faudra pas lâcher l'affaire!
Allez courage !!!!!!!!!!! Plis fôs !
 

liloone

Best Member
Toutes mes condoléances Maxou.

J'ai vécu la perte d'un de mes parents, à la seule différence avec toi, c'est que mon père et moi n'avions pas une relation des plus heureuse.
Par contre, j'imagine tout à fait ton désarroi et surtout ton manque de gout de la vie.

Je ne sais quoi te dire à part "ne pas te morfondre" seul. Au bout de 2 mois, ta réaction est plus que légitime, tu n'as pas eu le temps de faire ton deuil. Maintenant, dis toi, qu'elle n'aimerait pas te voir malheureux et qu'elle voudrait que tu continues à construire ta vie comme tu l'aurais fait si elle était encore là. Parler ca fait également du bien, confis toi à quelqu'un.

Par contre, si tu vois que ca dure plus longtemps, tu devrais penser à te faire aider par un médecin (je pense notamment à un psychologue)

Personnellement, j'hésite toujours à aller voir en voir un car au contraire, je trouve que je le vis "trop" bien et ce n'est pas normal.


Bon courage pour cette épreuve.
 
L

Laura77

Guest
un psychologue n'est justement pas médecin (il ne sera pas remboursé et son discours ne sera pas forcément efficace), vois plutôt un psychiatre (c'est un médecin... :happy: ) si tu as du mal.
Je te comprends...comme disent les filles, tu as besoin de temps...Tu vas sûrement passer par différentes phases (colère, dénis...etc). Moi au bout d'un an je me suis enfin décidée à prendre des anti-depresseurs :blush: , je ne m'en sortais pas.J'en prend pas beaucoup mais c'est une aide :smile: . Il n'y a pas de solution miracle : dans ces moments-là on a juste envie que le temps avance plus vite. C'est à toi de trouver toi-même ta thérapie : garder des photos avec toi ou pas.Je ne suis pas d'une grande aide car moi aussi j'ai du mal ! :embarassed: (c'est ma grand-mère)

Bisous! :kiss:
 

liloone

Best Member
Ce qui m'embête avec un psychiatre, sauf erreur de ma part, c'est qu'il donne des médicaments qui souvent t'assommes. Alors que le psychologue, non (enfin j'espère ne pas me tromper)
 

ambre76

New Member
liloone link=topic=106651.msg1210174#msg1210174 date=1274081358 a dit:
Ce qui m'embête avec un psychiatre, sauf erreur de ma part, c'est qu'il donne des médicaments qui souvent t'assommes. Alors que le psychologue, non (enfin j'espère ne pas me tromper)

Exactement. Le psychiatre peut prescrire des médicaments, pas le psychologue. Leurs roles sont differents.
Le pychiatre analyse la situation, et va te dire ce qui ne va pas et prescrire si nécessaire. Or le psychologue va t'aider à trouver par toi meme ce qui ne va pas.
 
L

Laura77

Guest
Oui le psychologue n'a pas le droit de t'en prescrire car il n'est pas médecin. Pour moi le psychologue est un "attrape-fric" pour gens fortunés et déprimés. Ca ne m'a avancé à rien et j'ai souvent vu des gens aller chez les psy pendant 10 ans pour rien...donc je ne les aime pas trop et ils sont bien contents d'avoir ton chèque de 50€ après 1h de blabla. je fais aussi bien avec mes amies et c'est moins cher! En plus quand tu vas mieux, il est fort possible qu'il raccourcisse ton rdv pour te revoir la semaine d'après histoire de ne pas perdre un client.
Le rapport n'est pas le même avec un psychiatre et avec un psychologue. Pour l'un t'es un patient et pour l'autre t'es un client. :closedeyes: Le psychiatre aussi va te faire chercher par des questions se qui ne va pas, le psychologue aussi va analyser ta situation et va te dire ce qui ne va pas : c'est du kif-kif.
Perso je ne peux pas me permettre de lâcher 200€ par mois chez un psychologue.
Les médicaments que te donnent les psychiatres t'assoment car ils sont fait pour te détendre et t'apporter de la substance pour voir "la vie en rose" que ne t'apporte plus ton cerveau (j'ai oublié le nom) : d'où le nom anti-depresseurs. En fait ça t'assome à haute dose et surtout les 15 premiers jours du début (vertiges, nausées), y'en a qui en prennent trop après... :wacko: c'est pas pire que les anti-histaminiques pour les allergies au pollen...

Au départ je ne suis pas pour prendre des médicaments mais lorsqu'on va mal, ça permet de continuer d'avancer, ça aide. Ca évite les envies suicidaires, la depression, l'anorexie ou la boulimie, bref les excès qu'on peut ressentir lors d'un décès...
 
M

Maxou78

Guest
Merci de votre soutien les filles

C'est vrai qu'il n'y a pas de solution miracle et c'est principalement un travail sur soi. Je me laisse jusqu'à la rentrée, en me faisant violence pour me redynamiser sinon j'irais consulter un psychiatre. Je ne conçois pas une relation commerciale avec un psychologue lorsqu'on a besoin d'aide.
 
L

Laura77

Guest
De rien :happy:
Oui y'a un travail sur soi, sur l'acceptation des évènements ; moi j'ai lu beaucoup de livre sur la façon de voir les choses chez les bouddhistes et ça m'a beaucoup aidé à avancer. Ca m'aide encore beaucoup. Après je n'ai pas de discours religieux car je suis athée mais leur état d'esprit m'a aidé.
Mais y'a aussi le temps, ne te fixe pas trop de limites de temps car il faut souvent plusieurs années pour les deuils, ça ne passe pas du jour au lendemain. Puis, tu auras envie de reprendre le cour de ta vie, de voir tes amis, de rigoler, mais prends du temps pour ton recueillement en premier. Les gens qui veulent trop refouler tout ça et passer à autre chose trop vite, le revivent des années plus tard, et ça leur fait d'autant plus mal...
:friend:
 

Speedou

New Member
Je comprend ta situation, j'ai vécu la meme chose cela fera 4 ans en juillet.

A la différence, c'est que c'était mon père. Cancer des poumons foudroyant, 5 semaines, entre le diagnostic et le moment ou il est parti.

Je te passe la situation familiale ect...
A partir du moment ou nous avons su, j'ai arrêté les cours (je passais le bac) pour être tous les jours près de lui.
J' ai eu les résultats juste après une dure nuit qu'il avait passé. Il était très affaibli et je ne lui ai pas dis que j'étais au rattrapage, mais que je l'avais eu...

Je m'en voulais terriblement, mais il était tellement fier... Je t'assure que les oraux de rattrapage, je me suis déchainée, je ne voulais pas lui avoir menti totalement. Et je l'ai eu.
Quand je suis revenue du rattrapage, ils l'avait endormi.Et il n'est jamais revenu.

La période qui a suivi a été très dure, j'ai du gérée mes petits frères, et je me suis oubliée. Ce que tu ressens je l'ai ressenti exactement pareil mais 6 mois après car je me suis tellement "jetée" dans le travail et la famille , que je n'ai pas pris conscience de son absence définitive tout de suite.

Pour ma part, je suis parti. J'ai tout plaqué, le boulot (médiocre, je te l'accorde), ma famille, et mon ex ami. Je suis parti pendant 2 ans faire les saisons à la montagne et à la mer.

Combien de fois on m'a conseillé d'aller consulter, mais je ne peux pas m'y résoudre.
Combien de fois j'ai pleuré d'un seul coup, en public ou non, parce que un mot, un geste ,un fait, me le rappel? Combien de fois je me suis enfermée seule, associable, aigrie?

Aujourd'hui ce que je peux te conseiller c'est de vivre pour toi mais aussi pour elle, dis toi qu'elle serait fière que tu réussisses ta vie, que tu sois heureux. Sois heureux pour elle.
La période que tu vis est normale et tu dois la vivre. Sois fort, et vis pour 2 ensuite.

Pour ma part, j'accomplis et commence ma vie d'adulte en pensant tous les jours à mon papa; actuellement je passe le BTS, et j'ai une énorme place pour lui dans mon coeur car de là ou il est depuis qu'il est parti, il m'apporte énormément.Et ça me motive à réussir.

Je te souhaite plein de courage et je pense fort à toi.
 

ambre76

New Member
Laura,
Tu fais d'énormes généralités! Dire à Maxou que voir psychiatre c'est mieux que voir un psychologue, c'est du grand n'importe quoi. Il a besoin d'aide mais en aucun cas des médicaments sont une solution.
De plus, les psychologues ne sont pas forcément des charlatans. Tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête, je peux le comprendre. Des gens comme ça, y'en a partout tu sais. Ça peut très bien être le cas avec ton médecin généraliste ou ton plombier.
Je te parle en connaissance de cause. Les parents de mon ami sont psychologues. Ils sont fonctionnaires. PAS des "attrape-fric" comme tu dis donc. Ils ont leurs paies à la fin du mois point. Ils sont là pour aider leurs patients et ça leur tient vraiment à coeur. Etre psychologue c'est une vocation. En aucun cas pour recevoir un chèque à la fin de la séance.
J'ai une amie qui en voit un depuis plus de 10 ans. Elle en a besoin et ça se passe bien. Elle a eu pas mal de problèmes et ça l'aide à continuer.
 

Lily Dreams

Best Member
Je n'ai jusqu'à présent vécu "que" les décès de mes grands-parents et de mon arrière-grand-mère [sub](ceux-là c'était les trois à la suite en l'espace d'un an et demi c'est ce qui m'a le + frappée, surtout que je devais avoir 15 ans)[/sub], mais tiens à t'apporter aussi mon soutien, Maxou.

Pour le psy/chologue/chiatre/chothérapeute, il ne faut pas se forcer. Si on se sent obligé d'y aller, ça ne donne pas grand-chose. Il faut attendre le bon moment, que le besoin et surtout l'envie soient là...

Et dans les apriori que vous avez :

1) le psychiatre ne prescrit pas obligatoirement des médicaments, certains fonctionnent eux aussi avec l'écoute. L'avantage c'est que la sécu rembourse, et que si vraiment tu vas mal, il peut aussi te mettre en arrêt maladie si besoin [sub](c'est le cas de ma belle-soeur actuellement)[/sub]...

2) le psychologue : si tu vas dans un Centre Médico Psychologique pour Adultes [sub](CMPA)[/sub], tu peux voir un psy pris en charge par la sécu. Mais il me semble que la liste d'attente peut être longue par contre. J'en ai vu une prise en charge par la sécu pendant un an, y'a une dizaine d'années, et elle m'a pas mal aidée. Mais c'est sûr que c'est + un dialogue qu'autre chose, je trouve.

3) le psychothérapeute : en fait, il n'y a pas de formation officielle pour reconnaître véritablement le métier. Mais perso, j'en vois un depuis novembre, et il a une méthode qui allie à la fois l'écoute, l'hypnose [sub](douce, j'ai jamais été au point de ne plus entendre ce qui se passe autour... et je peux dire qu'avant j'avais une sacrée trouille de l'hypnose vu ce qu'on dit dessus)[/sub], la relaxation. Sa méthode change complètement de la psychologue que j'avais pu voir y'a 10 ans. Et depuis que je le vois je sens que ma façon de réagir change, que je prends + conscience de ce que je ressens alors qu'avant j'étais à nier mes propres sentiments, tellement je m'étais repliée pour éviter les angoisses, les pleurs, etc... [sub](cela dit je ne pleure toujours pas + depuis que je le vois mais bon... disons que déjà je commence à dire + facilement ce que je pense alors qu'avant je ne le faisais pas, c'est simple)[/sub].

PS : sorry pour la tartine...
 

liloone

Best Member
Merci pour la précision Lily.
Effectivement si on ne sent pas prêt à aller voir quelqu'un ça ne sert à rien de se presser (c'est d'ailleurs pour ça que ça fait 2 ans que j'hésite)
 
M

Maxou78

Guest
Merci de vos commentaires

Speedou: Merci de nous faire partager ton témoignage sincère. Je vois que ma mère a connu la même chose que ton père, on lui a diagnostiqué un cancer des os début janvier 2010 et elle nous a quittés le 20 mars 2010. Une femme qui pourtant était mince, ne fumait pas, ne buvait pas et qui ne connaissait pas de problèmes de santé particuliers.

Ce qui m'a fait mal c'est la paperasse à laquelle on a due faire face avec mon père. Quasiment 1 mois à prendre des rendez vous, à faire des courriers, à règler des problèmes administratifs de toute sorte... oublier le recueillement après un décès. Et cette famille que nous ne voyons jamais pour laquelle je n'ai aucune affinité qui surgit comme si nous étions proches depuis toujours. J'ai dû faire semblant pendant 2 semaines alors que je n'avais qu'une seule envie, qu'ils partent loin et qu'on ait la paix!
Bref, j'ai pensé à "partir", me changer les idées à l'étranger mais je ne peux pas me permettre, mon parcours scolaire est déjà chaotique et je crains d'être à jamais exclu du système scolaire et de le regretter. Et en même temps les études que je fais ne me dégoûte pas tant que ça et je me motive pour mes épreuves dans deux semaines.

J'essaie d'avancer de façon spirituelle, je me dis qu'elle a rejoint ses parents là haut et qu'elle y est bien, et que je dois lui faire honneur sur terre. C'est très difficile pour moi de dire ça puisque je suis athée mais je comprends mieux aujourd'hui les personnes qui ont la foi, une religion. En tout cas merci à vous de prendre le temps de répondre et de nous faire part de vos expériences. :wink2:
 
L

Laura77

Guest
ambre76 link=topic=106651.msg1210518#msg1210518 date=1274122008 a dit:
Laura,
Tu fais d'énormes généralités! Dire à Maxou que voir psychiatre c'est mieux que voir un psychologue, c'est du grand n'importe quoi. Il a besoin d'aide mais en aucun cas des médicaments sont une solution.
De plus, les psychologues ne sont pas forcément des charlatans. Tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête, je peux le comprendre. Des gens comme ça, y'en a partout tu sais. Ça peut très bien être le cas avec ton médecin généraliste ou ton plombier.
Je te parle en connaissance de cause. Les parents de mon ami sont psychologues. Ils sont fonctionnaires. PAS des "attrape-fric" comme tu dis donc. Ils ont leurs paies à la fin du mois point. Ils sont là pour aider leurs patients et ça leur tient vraiment à coeur. Etre psychologue c'est une vocation. En aucun cas pour recevoir un chèque à la fin de la séance.
J'ai une amie qui en voit un depuis plus de 10 ans. Elle en a besoin et ça se passe bien. Elle a eu pas mal de problèmes et ça l'aide à continuer.

Je parle de mes expériences. Après vous vous débrouillez avec. Je ne dis pas de généralités mais de réalités. Les rapports seront différents avec qqn qui attend son salaire de votre malaise et qqn dont son salaire ne dépend pas de vous. Je n'ai pas de psychologues fonctionnaires à proximité et ceux qui ne sont pas des fonctionnaires restent des attrapes-frics...C'est logique : si vous allez mieux trop vite, ils perdent un client. :closedeyes:
J'en n'ai pas vu l'utilité, que ce soit dans mon entourage (suicide car on disait à la personne qu'elle n'avait pas besoin de médicaments) ou sur moi-même. Y'a pas de honte ou de point négatif à prendre des médicaments ponctuellement quand on ne s'en sort plus. Et je ne vois pas comment tu peux avoir un avis là-dessus! En as-tu déjà pris, en as-tu eu besoin?Pourquoi ce ne serait pas une solution? Mais bon visiblement, tu n'es pas passé par là, donc je ne vois pas quel avis tu aurais sur la question...
Je parle toujours en connaissance de causes et par expériences, pas parce que mon petit a des parents qui font tel ou tel métier. Comment tu peux savoir comment ils sont dans la vie pro? Après ils sont fonctionnaire donc au moins si on perd notre temps, on a peut-être des chances d'être remboursé mais encore faut-il une bonne mutuelle...
De toutes manières les psy aujourd'hui sont vus comme s'ils détenaient des paroles d'évangiles, comme s'ils avaient réponse à tout alors qu'il y a un paquet de mauvais dans ce domaine!
Moi, je m'en fiche, je donne mon avis, à prendre ou à laisser.

:fleche: recentrons, Maxou, on est là si tu as besoin... :friend:
 
Salut Maxou,

Je comprends ce que tu vis, j'ai perdu mon père à l'âge de 54 ans, ça fera 3 ans en juillet suite à de gros problèmes de coeur et j'ai encore l'impression que c'est arrivé hier. Je l'ai vu malade pendant un an, suite à un infarctus, son coeur trop faible, il a du subir une transplantation cardiaque mais son nouveau coeur n'a pas tenu le coup.

Je ne vais pas rentrer dans les détails mais je comprends ce que tu vis. Encore maintenant, c'est dur de vivre normalement. On s'en veut, on pense que c'est de sa faute si la personne, qu'on a du faire de quelque chose dans sa vie pour qu'un de ses parents parte aussi tôt. On pense à tous les bons et mauvais moments passés ensemble. Moi aussi j'étais dans le même état que toi, plus envie de continuer les études, de sortir, d'avoir une vie normal quoi. Evidemment tout ce que les gens disent ne change rien, qu'il faut continuer à vivre comme avant, etc. Mais c'est pas eux qui vivent avec cette perte. Moi-même j'ai eu l'impression que ma vie est en "suspend", comme un film en pause, et que j'attends qu'il revienne pour que tout reprenne comme un avant.

Mais au fur et à mesure que le temps passe, on reprend goût à la vie, même si on sait qu'on sait qu'on ne sera pas heureux parce que il nous manque quelqu'un dans notre vie. Dans ces moments, il faut surtout être bien entouré, avec des gens qui savent te soutenir et égayer ta vie.

On se rend compte, que la vie ne tient qu'à un fil et qu'il faut profiter de la vie à chaque instant. Personnellement, je ne m'embête plus avec les choses ou les gens qui n'en valent pas la peine, j'essaie de profiter des choses simples qu'offre la vie, tout simplement.

Et puis une chose, je continue à vivre comme avant, comme si il était toujours là près de moi et je fais des choses qui l'auraient rendu fier.

Il faut quand même essayer d'avancer dans la vie car j'en suis sûre qu'elle aurait voulu que tu réussisses et qu'elle soit fière de toi.

Je te souhaite bien du courage, tu as tout notre soutien en tout cas.
 

ambre76

New Member
Laura77 link=topic=106651.msg1210562#msg1210562 date=1274126576 a dit:
Je parle de mes expériences. Après vous vous débrouillez avec. Je ne dis pas de généralités mais de réalités. Les rapports seront différents avec qqn qui attend son salaire de votre malaise et qqn dont son salaire ne dépend pas de vous. Je n'ai pas de psychologues fonctionnaires à proximité et ceux qui ne sont pas des fonctionnaires restent des attrapes-frics...C'est logique : si vous allez mieux trop vite, ils perdent un client. :closedeyes:
J'en n'ai pas vu l'utilité, que ce soit dans mon entourage (suicide car on disait à la personne qu'elle n'avait pas besoin de médicaments) ou sur moi-même. Y'a pas de honte ou de point négatif à prendre des médicaments ponctuellement quand on ne s'en sort plus. Et je ne vois pas comment tu peux avoir un avis là-dessus! En as-tu déjà pris, en as-tu eu besoin?Pourquoi ce ne serait pas une solution? Mais bon visiblement, tu n'es pas passé par là, donc je ne vois pas quel avis tu aurais sur la question...
Je parle toujours en connaissance de causes et par expériences, pas parce que mon petit a des parents qui font tel ou tel métier. Comment tu peux savoir comment ils sont dans la vie pro? Après ils sont fonctionnaire donc au moins si on perd notre temps, on a peut-être des chances d'être remboursé mais encore faut-il une bonne mutuelle...
De toutes manières les psy aujourd'hui sont vus comme s'ils détenaient des paroles d'évangiles, comme s'ils avaient réponse à tout alors qu'il y a un paquet de mauvais dans ce domaine!
Moi, je m'en fiche, je donne mon avis, à prendre ou à laisser.

:fleche: recentrons, Maxou, on est là si tu as besoin... :friend:
Ben voyons...
 

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