Au lycée, j'avais beaucoup écris. Des poèmes, qui ont failli être édité : j'avais envoyé mon recueil à une maison d'édition qui voulait bien à condition que je finance à hauteur de 2000 €, parce que la poésie, ça ne se vend pas. Je n'avais pas les moyens mais l'idée reste quelque part dans un coin de ma tête... Pour le jour où je voudrais me faire ce petit plaisir...
Et puis j'avais commencé une histoire, une fiction qui se passait au lycée... Je l'ai achevé à la fac et j'en ai fait cadeau à une copine qui a aimé, sauf la fin un peu tirée par les cheveux, que j'ai donc modifié par la suite... J'ai mis des années à la terminer ! J'en ai d'autres qui sont commencées, plus ou moins avancées, mais je n'ai pas le temps de m'y mettre depuis longtemps déjà : boulot, formation et maintenant bébé !
J'ai aussi quelques nouvelles (d'une à cinq pages) qui traînent dans un coin. L'une d'entre elle finira peut-être en roman si je trouve le temps de l'étoffer (beaucoup)...
Sinon, j'ai aussi écris trois contes pour enfants. Ma mère a tellement aimé qu'elle en a illustrés certains (les deux premiers) et on en a fait un petit livre pour mes neveux...
Cela représente des années d'écritures, sur papier ou PC. Que des fictions. Peut-être qu'un jour je raconterais aussi ma reconversion, mon parcours ou autre... mais je ne pense pas : je le répète assez en entretien d'embauche pour m'en gaver ! Je préfère l'imaginaire à la réalité, en ce qui concerne l'écriture. Mais tout est une question de goût. J'ai lu un jour que pour écrire, il fallait avant tout parler de ce qu'on connaissait (c'était dans l'intro d'un bouquin), soit pour l'avoir vu/vécu, soit pour s'être abondamment renseigné à ce sujet. C'est peut-être pour ça que je préfère tout inventer !
Voilà. En aucun cas je ne me suis prise la tête avec des recherche de style et tout ça. Il faut, pour que ce soit agréable à lire, que les mots coulent naturellement. Si on recherche trop à se donner un certain style littéraire, le public visé ne sera pas aussi large. Mais ça peut aussi être le but. Lacan rendait ses ouvrages particulièrement obscures exprès, pour que ses lecteurs (ses étudiants) se creusent les méninges pour savoir ce qu'il voulait dire... (souvenir de fac de psycho).
A moins de vouloir en faire un métier, je ne vois pas l'intérêt de se forcer à rester des heures devant une page blanche à chercher quoi écrire. Si tu as un projet, fais-le à ton rythme. Tu peux écrire la trame principale et l'étoffer par la suite ou écrire tout d'un coup. Après, il faut se relire et corriger ce qui ne nous plait pas en tant que lecteur ! Et trouver des lecteurs qui nous disent ce qui ne va pas...
En tout cas, bon courage ! Et amuse-toi bien ! A mon avis, c'est e qui compte le plus !
