En espérant que cette réponse vous satisfasse...
Méthode du Lycée Gaston Berger, BTS COMMUNICATION
Méthode de l’épreuve de communication
> proposition de structuration d’analyse d’un document iconique1
Introduction
• Obligatoire ! Elle comporte 3 éléments essentiels :
a) Placer le document dans son contexte.
> Ce peut être un fait de société (les nouveaux modes de consommation, par
exemple), un champ social ou un point d’histoire des mentalités. Pour un service,
le champ permet de cadrer l’objet ou le service dont l’annonceur fait la publicité.
b) Donner les paramètres de la communication proposée : agence, nom du produit,
annonceur, support...
c) Poser explicitement le problème de communication que cette communication
entend résoudre. De quel problème de communication ce document veut-il être la
solution ?
—> L’objectif de votre travail sera de montrer comment la réponse à ce problème a
été construite. Le devoir doit être élaboré comme une argumentation.
Ire partie : la MISE EN SCENE du message (analyse de la
forme)
• Par une analyse technique, dégager la logique de la forme du document. Montrer
comment l’annonce capte, par sa forme, l’attention de la cible. On examinera le sens et
l’effet produits par chaque élément.
N.B.: partir du principe que rien n’a été laissé au hasard, que tout élément résulte d’un
choix mûrement réfléchi. Un truc : se demander quel aurait été l’effet avec un élément
différent (autre mise en page, couleur, typo, etc.).
a) La disposition des éléments dans l’espace de la page, et la page elle-même.
> Proportions et dispositions, texte/visuel/logo.
b) Le choix du visuel : photo, photo retouchée, photo-montage, dessin...
c) Les choix chromatiques dominants. Voir aussi le logo.
d) Le sens de lecture, le parcours visuel. (fonction phatique).
Ë Bilan : à quel(s) effet(s) concourent finalement tous les éléments techniques
(l’ensemble constitue la morphologie du document) ? En quoi la forme sert-elle alors le
fond ? En quoi ces choix sont-ils cohérents avec la problématique ?
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IIe partie : le CONTENU du message (l’argumentation
explicite, la présentation des qualités du produit)
• Cette partie est essentiellement fondée sur la fonction référentielle du document.
Quelle est l’argumentation choisie ?
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Structure transposable pour un document rédactionnel — mailing ou publi-postage en français.
a) Caractériser et distinguer les différents éléments forts, constituant la
représentation du message.
> Présence et choix des personnages (ou ellipse).
> Place, rôle du décor (ou ellipse).
> Intérêt et valeur de ces éléments.
b) Situation de discours ou de récit. Fonction dans le message/valeur et/ou
intérêt.
c) Place de la fonction conative/implicative.
> Comment se manifeste-t-elle ? Précisez les éléments ou les modes de
fonctionnement — implicite ou explicite. Comment accroche-t-on ?
> Cette partie ou sous-partie de la IIe grande partie doit permettre de qualifier la
cible en termes non quantitatifs.
d) Mode d’argumentation : affectif ou rationnel.
e) Préciser et formuler, en adéquation avec le produit, l’axe et le concept. Cela peut
être assimilé à la promesse.
Bilan : souligner les caractéristiques fortes et éventuellement l’originalité du message.
IIIe partie : l’UNIVERS du produit
• On part ici de l’hypothèse — toujours vérifiée — que la publicité vend un « imaginaire
du produit », lequel coïncide en général avec celui de la cible. Comment l’annonce
s’inscrit-elle dans la mémoire et la culture de la cible ?
a) L’idéologie dominante sollicitée.
> Valeurs, morales et culturelles.
> Idéaux, stéréotypes.
> Symboles, mythes (au sens barthien).
b) Les mécanismes psycho-sociologiques utilisés.
> Mécanismes psycho-sociologiques d’influence.
> Identification, projection...
> Analyse transactionnelle (à démontrer).
> Programmation Neuro-linguistique (à démontrer).
Conclusion
• Elle est nécessaire. Elle doit évaluer la résolution qu’apporte le message au problème
de communication posé dans l’introduction. L’annonce parvient-elle finalement à
résoudre la problématique ? > Souligner l’originalité de l’annonce, mais aussi les
éventuels FREINS qu’elle peut lever chez la cible.
Conseils généraux :
• Ne jamais donner un élément pour lui-même, mais toujours pour sa fonction (à quoi il
sert) : partir du postulat que rien n’a été laissé au hasard dans la communication.
• Chaque partie doit avoir un titre évocateur, des sous titres, et doit finir par un bilan.