Correction :
1. Le déficit public est la situation dans laquelle les recettes du budget de l'État sont inférieures aux dépenses.
Sa part, dans le PIB, s'est creusée entre 2001 et 2003, passant de —1,5 à —4,2%.
On constate une amélioration en 2004 : —3,6%.
Le déficit de la France reste toutefois supérieur au déficit moyen de la zone euro (—2,7 en 2004).
D'année en année, les déficits s'accumulent et accroissent la dette publique qui passe de 56,2% en 2001 à 64,7% en 2004.
La charge de cette dette augmente régulièrement depuis 2000, représentant 39,8 milliards d'euros en 2004 et 13,6% du budget général.
La part des dépenses publiques, après avoir augmenté régulièrement jusqu'en 2003, diminue légèrement en 2004, alors que la part des prélèvements obligatoires (les impôts), après une stabilité en 2002 et 2003 (43,1%) amorce une augmentation en 2004 (+0,3).
2. La politique budgétaire de l'État permet d'agir sur les prélèvements obligatoires et sur les dépenses publiques, mais dans le cadre de l'euro, les pays membres s'engagent à ne pas dépasser 3% du PIB de déficit public.
Les pays qui ne respecteront pas le pacte de stabilité s'exposent à des sanctions (amendes).
L'État ne peut donc pas s'engager dans des dépenses excessives qui pourraient être financées par les impôts.
3. Les pôles de compétitivité et la loi sur la formation professionnelle font référence à une politique structurelle, la politique industrielle.
Cette politique, par la création des pôles de compétitivité, favorise le développement d'activités considérées comme stratégiques.
Ces pôles permettent d'optimiser l'utilisation de moyens humains, financiers et matériels.
La formation professionnelle tout au long de la vie permet aux hommes de suivre les évolutions de la société, de rester ainsi compétents et performants.
En développant cette politique, le pays doit rester compétitif.
4. Pour mener sa politique économique, l'État doit prendre en compte un certain nombre de contraintes.
Pour faire face à la mondialisation, pour que les entreprises restent compétitives, l'État doit investir (infrastructures, formation,...).
Se pose alors le problème du financement : si l'État emprunte, la charge de la dette s'alourdit, s'il augmente les prélèvements obligatoires, la consommation sera freinée, et le déficit ne doit pas dépasser 3% du PIB pour respecter le pacte de stabilité.
Les marges de manoeuvre de l'État restent, ainsi, limitées.
ascompris; :excl:
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