« L’avenir »… ce mot est sur toutes les lèvres. Les étudiants « luttent » pour leur avenir, contre le CPE. La jeunesse se bat pour son avenir en bloquant les facs. Les lycéens inquiets pour leur avenir se joignent aux joyeuses « revendications » car eux aussi sont soucieux…de leur avenir…
Le mot « avenir », il est aussi une de mes priorités. Et pourtant aujourd’hui je ne me sens que très vaguement concerné par ce CPE et ce qui gravite autour. Le CPE, à vrai dire, je m'en fous un peu…
Pourquoi ?
Suis je en décalage avec ma génération? Peut être …
Ce qui est clair, c’est qu’aujourd’hui, j'ai bien compris que mon avenir ne se cantonne pas à des réformes, dont personne ne peut dire si elles seront bonnes ou mauvaises puisqu’elles ne changeront fondamentalement rien. Cette énième modification du code du travail ne
constitue qu’une mesurette (plus ou moins libérale ou plus moins "sociale" selon la majorité), quand c’est d’une refonte globale dont
notre société a besoin.