Je pense que si je devais aussi en finir, ce ne serait pas impossible que j'en fasse autant, pour le mot sur le blog, étant donné que j'ai aussi un certain nombre de visiteurs réguliers, compagnons de galère de la recherche d'emploi, entre autres.
J'ai déjà voulu en finir, par deux fois, mais n'étais pas assez forte pour aller jusqu'au bout. J'ai juste eu une belle coupure la première fois, et dormi quelques heures de + la fois suivante (et raté une bonne partie des cours de BTS de la journée :zarbi: ).
Cela dit, les deux fois en question, zéro mot d'explication. Mais au fond de moi, je savais que je n'irais pas jusqu'au bout.
Et les deux fois, ma famille n'en a rien su du tout, étant donné que j'étais pas dans la ville des parents au moment de mes études.
Il y a un an et quelques mois, j'étais de nouveau dans le gouffre de la dépression, celui où l'on est toujours à tout voir en négatif, même si on sait qu'il y a pire autour. Un étouffement, un ras-le-bol d'une société en général, qui nous écrase, qui nous en fait baver [sub][sub](recherche d'emploi, employeurs pourris qui vous réduisent en miettes et vous font perdre toute confiance et vous font vous remettre en question jusqu'à vous renseigner pour vous réorienter vers autre chose)[/sub][/sub], un ras-le-bol des personnes qu'on aime et qui disparaissent une à une, de ces maladies incurables comme l'Alzheimer, avec les souvenirs qui s'en vont... des crises d'angoisse permanentes avec un cœur qui bat tellement fort que vous avez la gorge serrée à longueur de journée et que vous ne voulez pas parler à ceux qui risquent de vous briser encore le peu de moral que vous avez (j'ai fait silence radio pendant 2-3 semaines avec mes parents, amis de la real life)... Le tout accumulé, ça faisait beaucoup trop pour moi, qui suis d'une nature très angoissé, fragile, déjà... et j'ai compris à temps qu'il me fallait quelque chose pour m'aider, sinon, j'aurais pas eu besoin de l'ascenceur pour passer du neuvième étage au rez-de-chaussée... C'est moche de dire ça, mais je l'ai vraiment pensé ! Je n'invente rien, ma puce avait la trouille que je finisse par faire une connerie...
C'est elle qui m'a surtout aidée à tenir le coup [sub][sub](remarque, on fait la paire, elle a fait pas mal dans le genre il y a quelques années)[/sub][/sub]. Si elle n'avait pas été là...
Mais on peut s'en sortir. Peu à peu, le ciel peut redevenir un peu moins nuageux. Il n'est jamais totalement bleu, vu que la vie parfaite n'existe pas. Mais chacun peut peu à peu faire disparaître le chaos, le brouillard, puis les nuages...
La preuve : j'entame ma deuxième semaine sans antidépresseurs. (et vu la merde que c'est à arrêter, j'suis fière :happy: )
Dommage que Sandrine n'ait pas réussi à voir ce petit filet de soleil... :embarassed: :embarassed: :embarassed: