Bon, j'avoue que dans ma phrase "rien à foutre, etc." le mot "appoints" a été mis dans l'ivresse du post ! Mea culpa, tu as raison de le souligner.
Malgré tout, le reste de la phrase je la conserve. Et j'assume mon côté "utopique" (et je suis très très loin d'être socialiste
), si tant est qu'on peut appeler ça de l'utopie. La société, les gens, auto-alimentent ce travail du dimanche en créant une demande, un besoin, d'occupation de leur dimanche. Le premier fond du problème est là. Le second, c'est qu'y a encore des gens sous payés pour ce qu'ils font, et qui sont obligés de travailler à des moments de la
vie traditionnellement dédiés à autre chose que le travail.
Parce que je le sais qu'y en a qui doivent bosser le dimanche. Je ne critique pas ceux qui sont obligés (faudrait être con pour le faire). Je critique juste la position de ceux qui le font, sans être obligé, juste parce que ça leur permet de pouvoir s'acheter un écran plat.
L'apprenti comme toi qui trime avec son salaire de stagiaire (et je parle en connaissance de cause, un de mes frères est dans le même cas que toi), surtout s'il est indépendant, s'il a l'opportunité de travailler le dimanche, c'est plus logique je dirais. Par contre, c'est ce que je disais, être heureux de pouvoir bosser le dimanche, c'est absurde.
Au delà de la "joie" de pouvoir survivre, je ne vois ce qu'il y a de génial à ça. Notre société va peu à peu réduire les temps de repos, les moments où il est possible de sortir un peu du train train du boulot, et on devrait applaudir ça à chaque fois.
Après, je ne sais pas pour toi, Maxou78, mais les étudiants (y en a beaucoup!) qui veulent s'assumer, parce que les copains ils s'assument dans leur appartement payé par papa et maman, alors qu'ils ne touchent pas un rond, c'est de la bêtise aussi.
Je ne sais pas, dans ces cas là, qui a le plus de mérite : celui qui veut se la jouer rambo et quitter papa et maman, parce que c'est trop naze d'être encore chez ses parents à 20 ans, sans un sous en poche (alors que les parents en ont...) ; ou celui qui prend son mal en patience, supporte les parents jusqu'à la demi vingtaine (ou plus), et s'assure une entrée de vie moins casse-cou (et casse couille pour les autres aussi)...
(Évidemment, les gens dont "la vie n'a pas laissé le choix" c'est à part : on va pas venir critiquer le jeune dont les parents sont ultra pauvres, décédés ou trop loin du lieu des études, de vouloir et/ou devoir bosser pour se payer un avenir...)
L'étudiant qui s'assume qui nous lirait (comme tu l'invites en fin de post), ne serait pas nécessairement un étudiant qui s'assume parce qu'il le doit. Faut arrêter de toujours jouer la carte du pauvre étudiant sans fond, blablabla, pauvre blablabla qui doit se prostituter pour se payer des études. Y en a, c'est regrettable. Mais, c'est pas le cas de tous.
La vie c'est aussi des choix. L'étudiant qui n'a pas de raison de sortir de l'aisance matérielle de ses parents, mais qui s'émancipe quand même pour plus de liberté, bin il assume, et tant pis s'il galère (et donc, s'il doit travailler le dimanche, c'est de sa faute !
(et donc c'est ridicule))