que pensez vous de ces accusations????
je trouve ca abusé il est vrai que si certains propos de certains rappeurs vont trop loin il faut savoir d'ouvien cette haine??? et est ce que cela est la cause des rapeurs? je ne le crois pas fenchement... les politiques ont honte et cherche encore des fautifs.... faut areter serieusement
Quelque 200 élus, en majorité UMP, réclament des poursuites contre sept groupes de rap
A l'initiative du député (UMP) de Moselle François Grosdidier, 152 députés et 49 sénateurs ont interpellé le Garde des sceaux sur la chanson "FranSSe" de Monsieur R. et de six autres chanteurs ou groupes de rap pour incitation à la haine et à la violence.
Sont également visés: Smala, Lunatic, le 113, Fabe, Salif et Ministère Amer.
Face à ces questions écrites déposées mardi à l'Assemblée nationale auprès du ministre de la Justice Pascal Clément, la chancellerie a répondu avoir demandé l'ouverture d'une enquête à la suite d'une première question concernant Monsieur R. et déposée dès le mois d'août.
Interrogé vendredi, le Premier ministre Dominique Villepin a déclaré que tous les appels à la haine et au racisme doivent être condamnés, mais il a estimé que la musique rap ne pouvait être tenue pour responsable de la violence urbaine.
"La justice, chaque fois qu'elle constatera qu'il y a des appels à la haine, peut bien sûr être saisie. Il appartient à ceux qui suivent les différents groupes de le dire, à la justice de faire son travail, ne confondons pas les rôles", a indiqué le Premier ministre.
Publié le 25/11 à 19:43
M.Grosdidier stigmatise le rap
Le rap de ces artistes, a affirmé à l'AFP le député UMP François Grosdidier, "n'est pas un type de musique qui s'adresse à un public averti (...) et qui est en mesure de prendre des messages au deuxième, au troisième ou au quatrième degré".
"Dans les facteurs qui ont conduit aux violences dans les banlieues , cela en fait partie", estime-t-il: "Ce phénomène musical là n'est pas du tout étranger à ces violences".
Un avis partagé par Daniel Mach, qui avait porté plainte avant les émeutes: "De tels propos ne pouvaient qu'amener ce style de révolte", a-t-il déclaré.
Les paroles mises en cause
Parmi les paroles mises en cause par les députés, figurent notamment:
"La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope il faut la traiter, mec!" (Monsieur R.)
"J'aimerais voir brûler Panam au napalm comme au Vietnam (...) j'ai envie de dégainer sur des faces de craies" (Ministère Amer).
La réaction de Monsieur R, Passi et Cachin
"Une fois de plus on recherche des boucs émissaires parce que la banlieue a brûlé", a réagi Monsieur R., en estimant que son public n'est pas formé d'"indigènes" qui prennent les choses "au premier degré", tout en se disant prêt à des explications devant un tribunal.
"Nous les rappeurs décrivons les maux, les blocages dans les rouages de cette société où les élus ne cessent de faire miroiter justice, fraternité, liberté, équité", a dit pour sa part Passi, membre de Ministère Amer avec Stomy Bugsy et Doc Gyneco.
"L'UMP veut les voix de Jean-Marie Le Pen, au lieu de parler d'amour, d'éducation, de réinsertion, d'ouverture", accuse-t-il.
Le choix de ces sept groupes et artistes étonne en outre le spécialiste du hip-hop Olivier Cachin, écrivain et journaliste.
"Lunatic a été dissous en 2002, tandis que pour Ministère Amer, le dernier album remonte à 1995, Fabe a arrêté de faire du rap il y a sept ans", dit-il: "On a l'impression qu'ils en ont sorti quelques uns au hasard", rappelant aussi que 113 a pour sa part décroché deux Victoires de la musique.
Le Mrap dénonce "l'inculture" de l'UMP
Le Mrap s'est opposé à la mise en cause de textes de rap par des élus de l'UMP, et a condamné "cette démarche du bouc émissaire".
"Après les immigrés, la polygamie, ce sont désormais les artistes qui sont montrés comme les incendiaires de nos banlieues ", dénonce le mouvement en affirmant que ces élus cherchent ainsi "à chasser sur les terres électorales de l'extrême droite".
Dénonçant "l'inculture" des élus UMP "dans le domaine de la chanson française", le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples se propose de "parfaire la culture musicale de l'UMP".
Pour ce faire, le Mrap a ouvert un espace sur son site internet "pour mettre à la disposition des élus" les très nombreuses chansons de tous styles dont les textes appellent à la violence, à la sédition, au mépris de l'armée de la police, dont celles de Léo Ferré, Georges Brassens ou Renaud, qui pourraient être visées au même titre que les textes de rap. Il invite en outre les internautes à venir sur son site poster tous les textes susceptibles de faire l'objet d'une plainte.
"Les marches militaires, ça m'déglingue/Et votr'République, moi j'la tringle/Mais bordel ! Où c'est que j'ai mis mon flingue ?", a notamment chanté Renaud, rappelle le MRAP.
SOS Racisme "indignée"
L'association SOS Racisme s'est indignée"de la mise en cause de rappeurs, "rendus responsable des émeutes de ces dernières semaines".
"Les responsables politiques, plutôt que de chercher des boucs émissaires à une situation issue pour l'essentiel de leur incompétence - ou leur absence de volonté - à solutionner les difficultés des quartiers-ghettos, devraient plutôt se remettre en cause" (...), souligne l'association.
La culture hip-hop "est le moyen par lequel sont mis en mots les rêves, les frustrations, les réalités et les attentes d'une jeunesse métissée", considère l'association anti-raciste.
"C'est justement lorsque des gamins ne sont même plus en mesure de mettre des mots sur ce qu'ils ressentent que la violence peut prendre l'avantage", poursuit-elle.
Un rappeur lillois écrit une "lettre au président"
Le rappeur lillois Axiom First a écrit une "Lettre au président", Jacques Chirac, un morceau de musique sur la mélodie de la Marseillaise, dans lequel il évoque les émeutes des banlieues et estime que "dans les rues, la VIe République vient de naître".
"Monsieur le Président, je vous écris une lettre/Dans les rues, la VIe République vient de naître", scande-t-il dans le morceau. "Citoyens de seconde zone, de la naissance à l'école/J'accuse trente ans de racisme et d'ignorance/La répression sans prévention en France", poursuit-il.
Il dénonce: "La discrimination à l'embauche, à l'emploi, cela va sans dire/Provoque la fuite des cerveaux, laisse une jeunesse sans avenir/Est-ce un hasard si votre ministre séduit l'extrême droite?".
Le morceau, écrit le 7 novembre, devrait figurer sur son premier album solo, qui sortira en mars, a précisé Axiom First.
je trouve ca abusé il est vrai que si certains propos de certains rappeurs vont trop loin il faut savoir d'ouvien cette haine??? et est ce que cela est la cause des rapeurs? je ne le crois pas fenchement... les politiques ont honte et cherche encore des fautifs.... faut areter serieusement
Quelque 200 élus, en majorité UMP, réclament des poursuites contre sept groupes de rap
A l'initiative du député (UMP) de Moselle François Grosdidier, 152 députés et 49 sénateurs ont interpellé le Garde des sceaux sur la chanson "FranSSe" de Monsieur R. et de six autres chanteurs ou groupes de rap pour incitation à la haine et à la violence.
Sont également visés: Smala, Lunatic, le 113, Fabe, Salif et Ministère Amer.
Face à ces questions écrites déposées mardi à l'Assemblée nationale auprès du ministre de la Justice Pascal Clément, la chancellerie a répondu avoir demandé l'ouverture d'une enquête à la suite d'une première question concernant Monsieur R. et déposée dès le mois d'août.
Interrogé vendredi, le Premier ministre Dominique Villepin a déclaré que tous les appels à la haine et au racisme doivent être condamnés, mais il a estimé que la musique rap ne pouvait être tenue pour responsable de la violence urbaine.
"La justice, chaque fois qu'elle constatera qu'il y a des appels à la haine, peut bien sûr être saisie. Il appartient à ceux qui suivent les différents groupes de le dire, à la justice de faire son travail, ne confondons pas les rôles", a indiqué le Premier ministre.
Publié le 25/11 à 19:43
M.Grosdidier stigmatise le rap
Le rap de ces artistes, a affirmé à l'AFP le député UMP François Grosdidier, "n'est pas un type de musique qui s'adresse à un public averti (...) et qui est en mesure de prendre des messages au deuxième, au troisième ou au quatrième degré".
"Dans les facteurs qui ont conduit aux violences dans les banlieues , cela en fait partie", estime-t-il: "Ce phénomène musical là n'est pas du tout étranger à ces violences".
Un avis partagé par Daniel Mach, qui avait porté plainte avant les émeutes: "De tels propos ne pouvaient qu'amener ce style de révolte", a-t-il déclaré.
Les paroles mises en cause
Parmi les paroles mises en cause par les députés, figurent notamment:
"La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope il faut la traiter, mec!" (Monsieur R.)
"J'aimerais voir brûler Panam au napalm comme au Vietnam (...) j'ai envie de dégainer sur des faces de craies" (Ministère Amer).
La réaction de Monsieur R, Passi et Cachin
"Une fois de plus on recherche des boucs émissaires parce que la banlieue a brûlé", a réagi Monsieur R., en estimant que son public n'est pas formé d'"indigènes" qui prennent les choses "au premier degré", tout en se disant prêt à des explications devant un tribunal.
"Nous les rappeurs décrivons les maux, les blocages dans les rouages de cette société où les élus ne cessent de faire miroiter justice, fraternité, liberté, équité", a dit pour sa part Passi, membre de Ministère Amer avec Stomy Bugsy et Doc Gyneco.
"L'UMP veut les voix de Jean-Marie Le Pen, au lieu de parler d'amour, d'éducation, de réinsertion, d'ouverture", accuse-t-il.
Le choix de ces sept groupes et artistes étonne en outre le spécialiste du hip-hop Olivier Cachin, écrivain et journaliste.
"Lunatic a été dissous en 2002, tandis que pour Ministère Amer, le dernier album remonte à 1995, Fabe a arrêté de faire du rap il y a sept ans", dit-il: "On a l'impression qu'ils en ont sorti quelques uns au hasard", rappelant aussi que 113 a pour sa part décroché deux Victoires de la musique.
Le Mrap dénonce "l'inculture" de l'UMP
Le Mrap s'est opposé à la mise en cause de textes de rap par des élus de l'UMP, et a condamné "cette démarche du bouc émissaire".
"Après les immigrés, la polygamie, ce sont désormais les artistes qui sont montrés comme les incendiaires de nos banlieues ", dénonce le mouvement en affirmant que ces élus cherchent ainsi "à chasser sur les terres électorales de l'extrême droite".
Dénonçant "l'inculture" des élus UMP "dans le domaine de la chanson française", le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples se propose de "parfaire la culture musicale de l'UMP".
Pour ce faire, le Mrap a ouvert un espace sur son site internet "pour mettre à la disposition des élus" les très nombreuses chansons de tous styles dont les textes appellent à la violence, à la sédition, au mépris de l'armée de la police, dont celles de Léo Ferré, Georges Brassens ou Renaud, qui pourraient être visées au même titre que les textes de rap. Il invite en outre les internautes à venir sur son site poster tous les textes susceptibles de faire l'objet d'une plainte.
"Les marches militaires, ça m'déglingue/Et votr'République, moi j'la tringle/Mais bordel ! Où c'est que j'ai mis mon flingue ?", a notamment chanté Renaud, rappelle le MRAP.
SOS Racisme "indignée"
L'association SOS Racisme s'est indignée"de la mise en cause de rappeurs, "rendus responsable des émeutes de ces dernières semaines".
"Les responsables politiques, plutôt que de chercher des boucs émissaires à une situation issue pour l'essentiel de leur incompétence - ou leur absence de volonté - à solutionner les difficultés des quartiers-ghettos, devraient plutôt se remettre en cause" (...), souligne l'association.
La culture hip-hop "est le moyen par lequel sont mis en mots les rêves, les frustrations, les réalités et les attentes d'une jeunesse métissée", considère l'association anti-raciste.
"C'est justement lorsque des gamins ne sont même plus en mesure de mettre des mots sur ce qu'ils ressentent que la violence peut prendre l'avantage", poursuit-elle.
Un rappeur lillois écrit une "lettre au président"
Le rappeur lillois Axiom First a écrit une "Lettre au président", Jacques Chirac, un morceau de musique sur la mélodie de la Marseillaise, dans lequel il évoque les émeutes des banlieues et estime que "dans les rues, la VIe République vient de naître".
"Monsieur le Président, je vous écris une lettre/Dans les rues, la VIe République vient de naître", scande-t-il dans le morceau. "Citoyens de seconde zone, de la naissance à l'école/J'accuse trente ans de racisme et d'ignorance/La répression sans prévention en France", poursuit-il.
Il dénonce: "La discrimination à l'embauche, à l'emploi, cela va sans dire/Provoque la fuite des cerveaux, laisse une jeunesse sans avenir/Est-ce un hasard si votre ministre séduit l'extrême droite?".
Le morceau, écrit le 7 novembre, devrait figurer sur son premier album solo, qui sortira en mars, a précisé Axiom First.