Pourquoi ce pseudo?

ptitmarine

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moi c'est un ecopine du lycée qui m'appelait comme ca, on était inséparable, meme que l'on avait décidé d'ouvrir une boutique de fringue de ce nom la, à la jeunesse, que de beaux souvenirs :lol:
 

cocoon31

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je suis sure que vous faites pas mieux que moi!!!
Mon pseudo, c'est le nom de .... ma cafetière (cocoon) :lol:
Et oui, je sais, j'ai trouvé ça original.
et puis 31 car je suis de toulouse, voila.
 
moi c'est à cause de Dragon Ball Z lorsque j'étais petit, il m'a traumatisé, non je rigole, j'aime bien Tortue Génial, il fait trop rire, et quand je vois une jolie damoiselle je suis comme lui :mrgreen: (je rigole, moi je bave pas)
 

aurelii

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ben moi c'est avec ma petite soeur on s'appelle comme ca je sais pas tro pourquoi en fait!!
ah si peut etre yavai mon cousin qui appellai sa copine titi et on devai trouver ca mignon alors voila c devenu titinou car c 'est encor plus mignon comme ca et vu que ma petite soeur je l'adore ca lui va tout a fait!!! :D
 

Stinkym

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Mon pseudo original est stinkman en plus rapide ca fait stinkym.
Ce pseudo a été inventé grace a une boite de boule puante que j'avais laissé sur mon bureau ! Sur la boite c'était écrit Stinkbowl, un truc comme ca ! Donc une idée a fusé ! :D
 
Delilah a dit:
MARQUIS75 a dit:
...." Marquis" est le nom de jeune fille de ma mère ...
75 .... no comment !
:wink:

Pouquoi 75??? [Mode Joke On] (Réplique de blonde.... mais je ne suis pas blonde :D)

Je pense que c'est 75 parce que tout simplement parce qu'il habite PARIS :mrgreen: :lol:

Et non parce que c'est la taille de son bras en mm (n'est ce pas sarahngu?? :lol: )
 

Phoolan Dévi

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J'ai ce pseudo car Phoolan Dévi est la femme que j'admire le plus au monde et c'est sans doute la plus courageuse que le monde ai pu connaître. Je vous met son histoire pour que vous compreniez mieux mon admiration pour elle.

PHOOLAN DEVI

Par François Guérard


Le soleil d'après-midi plombe sur le quartier des orfèvres de la ville indienne de Kalpi. Une masse grouillante d'Indiens richement vêtus, de badauds aux pieds nus, de vaches sacrées et de chiens errants piétine les rues bordées d'étalages où miroitent des bracelets d'or, des colliers de perles et des anneaux de toutes sortes. Soudain, c'est la panique générale. Une dizaine d'hommes armés de fusils surgissent, frappent les marchands, fracassent les vitres à coups de crosse et s'emplissent les poches de bijoux. Au milieu de la bande, une petite femme rugit des ordres et déverse des vitrines entières dans la rue. «Prenez! Servez-vous! Prenez tout!» lance-t-elle aux mendiants et aux pauvres qui fixent le pillage. Je suis Phoolan Devi, la reine des bandits!»

Phoolan Devi n'a que 18 ans et elle est déjà une légende dans tout le nord de l'Inde. On dit qu'elle est la réincarnation de Durga, la déesse hindoue de la guerre. On raconte qu'elle est grande, terriblement belle et qu'elle sillonne le pays à cheval, volant aux riches pour donner aux pauvres, tel un Robin des Bois des temps modernes.

En réalité, Phoolan Devi est petite et trapue, et a plutôt les traits d'un garçon népalais. Elle vit comme un animal traqué, marchant des jours entiers dans la jungle dense et humide pour fuir les policiers. Pourtant, cette criminelle sauvage, illettrée et au physique ingrat, incarnera la révolte des femmes face à la brutalité des hommes de sa race. Elle deviendra députée au Parlement du deuxième pays le plus peuplé du monde au terme d'un parcours digne de la plus grande tragédie.

Si la bande de Phoolan Devi est si populaire auprès des démunis et des déshérités, durant les années 1980, c'est parce qu'elle s'attaque aux thakurs, la classe dominante dans les campagnes indiennes. L'Inde rurale est alors soumise au système rigide des castes, vieux de 2500 ans. Chaque Indien appartient à une caste qui représente son métier, mais aussi sa position dans la société. Les thakurs sont membres d'une des plus hautes castes du pays. Ils sont, pour la plupart, de riches propriétaires terriens qui font travailler les paysans de castes inférieures comme des esclaves. Phoolan est issue de la caste mallah, celle des pêcheurs et des bateliers, l'une des conditions les plus exécrables. Elle était la propriété des thakurs, qui avaient sur elle le droit de vie ou de mort.

Pour comble de malheur, Phoolan était également née femme dans un pays où seule la naissance d'un garçon entraîne des réjouissances. Dans l'Inde rurale, les filles ruinent en effet leur famille, car les parents doivent payer une forte dot pour les marier. Les viols, la violence et les humiliations sont le calvaire quotidien des femmes de basses castes. Il n'est pas rare que de jeunes thakurs ivres se rendent dans les villages mallahs et violent les jeunes filles non mariées, brisant pour toujours leurs espoirs de mariage, car personne, pas même un borgne ou un boiteux, ne veut d'une femme impure.

Une fleur sur un tas de fumier
Nous sommes en 1974. Phoolan (qui signifie «fleur» en hindi) a 11 ans. Elle n'a jamais été si belle, vêtue d'un magnifique sari rouge. Sa mère et ses tantes lui ont donné plusieurs bains, lui ont appliqué différentes huiles parfumées et l'ont parée de bracelets aux poignets et aux chevilles. La cour et la petite maison de torchis de la famille de Phoolan sont bondées d'invités dont les habits impeccables contrastent avec la pauvreté des lieux. C'est le jour du mariage de Phoolan. La fillette, qui vient d'être offerte à un paysan trois fois plus âgé qu'elle, s'empiffre innocemment de gâteaux sans comprendre quoi que ce soit à cette étrange cérémonie.

La majorité des convives ont quitté la fête, et Phoolan regarde ses parents qui sanglotent devant Putti Lal, son nouveau mari. «Elle est trop jeune, elle ne peut pas te servir de femme! Nous avions passé un accord, tu dois attendre qu'elle ait 16 ans», supplie son père. «J'en ai besoin pour les travaux ménagers, je la prends maintenant», tranche Putti Lal. La fillette est juchée sur un char à boeufs et emmenée dans un village lointain.

Chez son mari, Phoolan est traitée comme une chienne. Sa place est dans l'étable, avec le bétail. Elle qui n'a encore jamais vu d'homme nu est traînée de force sur la couche de Putti Lal, qui déchire son sari et lui ouvre l'hymen avec un couteau. Marqué par les coups de bâton et de fouet, son corps de fillette n'est qu'une plaie béante. Mais un jour, avec l'aide d'un oncle qui la retrouve gisant dans la poussière, presque morte, Phoolan retourne dans son village. Elle qui croyait ainsi mettre fin à un enfer commence pourtant alors un long calvaire.

«Qu'as-tu fait? hurle sa mère. Tu as semé la disgrâce dans notre famille! Il ne reste qu'une chose à faire: te suicider. Va te jeter dans le puits du village!» Il faut savoir que, dans l'Inde rurale, une femme ne doit en aucun cas quitter son mari. Une femme sans époux n'est plus rien, elle appartient à tous les hommes. Phoolan choisira de vivre, mais devra pour cela devenir la prostituée du village. Les thakurs qui traversent la région s'invitent chez elle et la tirent à l'écart pour la violer. «Pourquoi t'ai-je mise au monde? rage sa mère. Pourquoi, Dieu, m'as-tu donné une fille plutôt qu'un garçon?»

À 16 ans, Phoolan Devi est une femme brisée. Cependant, en elle gronde la révolte. Si elle ne s'est pas jetée dans le puits du village, c'est qu'une obsession de justice l'anime: elle exige que son cousin Mayadin lui rende la terre qui revient de droit à sa famille. Il y a près de 20 ans, son oncle Bihari a dépossédé son père en vendant illégalement son champ pour se bâtir une vaste maison. Privée de gagne-pain et de propriété, la famille de Phoolan a été condamnée à la pauvreté et à la soumission envers l'oncle Bihari, remplacé plus tard par son fils Mayadin.

«Les pauvres ne doivent pas protester, ils sont nés pour servir», répétait le père de Phoolan à ses enfants. Toutefois, Phoolan a reçu tellement de coups et subi tellement d'humiliations qu'elle n'hésite plus à revendiquer, au risque de sa vie, la terre qui lui appartient. «Mayadin! Sale voleur! Tu vas payer pour tout le mal que tu as fait!» vocifère-t-elle devant tout le village. Gêné, Mayadin décide d'en finir avec sa cousine. Il engage une bande de dacoïts, des bandits de grand chemin, pour l'enlever et la tuer.


Fille de la jungle
«Où est cette biiiiippp? Où est ta fille, Phoolan?» Le dacoït frappe le père de Phoolan, agenouillé dans la boue. Les silhouettes d'une dizaine d'hommes armés se découpent dans la cour, où la pluie creuse de petits lacs. «C'est moi, Phoolan! Tuez-moi si vous le voulez, mais laissez ma famille tranquille!» L'adolescente surgit dans l'embrasure de la porte. «C'est une blague! Elle est trop jeune, celle-là!», lance un bandit. «Allez, on l'emmène», tranche le chef. Et la bande court se réfugier dans la jungle, entraînant Phoolan Devi vers son incroyable destin.

L'arrivée de Phoolan provoque la division au sein du groupe: le chef, de caste thakur, veut faire d'elle une esclave, tandis que les mallahs du groupe n'acceptent pas qu'on maltraite une fille de leur caste. Un soir, un mallah du nom de Vikram abat froidement le chef thakur et prend les commandes de la troupe. Phoolan doit alors devenir sa concubine, mais ce nouveau maître s'avère un homme bien, prêt à partager sa peine. Elle, pour qui les hommes sont tous des chacals, s'abandonne lentement aux caresses de Vikram et, pour la première fois de sa misérable existence, laisse son coeur de glace fondre sous la douceur d'un regard.

Vikram lui apprend tout ce qu'il faut savoir pour survivre dans le monde cruel des dacoïts. Il lui montre comment se cacher dans la jungle, courir dans les ravins, manier le fusil. Il lui enseigne qu'un dacoït punit les gens coupables d'injustices et paye les pauvres pour s'assurer leur coopération. De pillage en pillage, Phoolan prend peu à peu sa place dans la bande. Jamais on n'a vu de femme aussi enragée.

Quand elle revient dans son village, après un an d'absence, elle est accueillie comme une déesse. La pauvre prostituée qu'on croyait morte apparaît telle une guerrière avec sa chemise kaki, son fusil à l'épaule, sa cartouchière en bandoulière et son bandeau rouge sang. Les paysans sont saisis d'effroi. Mayadin, son cousin maudit, se prosterne devant elle et lui tend d'une main tremblante une offrande de 50 000 roupies (environ 1600 $). «Ton père pourra reprendre sa terre, s'il le veut», chevrote-t-il. Phoolan réalise alors tout le pouvoir que lui procure son fusil.

«Qui t'a violée? Qui t'a battue? Qui te prive de nourriture? Qui refuse de te payer pour ton travail?» Phoolan apostrophe les femmes de basses castes, les questionne, leur distribue des roupies. Quand on lui indique la maison d'un violeur, elle l'entraîne dans la rue, lui tranche le biiiiippp et le somme de parader, son membre sanguinolent attaché autour du cou.

Son mythe se répand dans toute la province de l'Uttar Pradesh, la plus peuplée du pays avec 139 millions d'habitants. Les femmes pauvres ont maintenant une protectrice et peuvent crier aux violeurs: «Attention, Phoolan Devi va te faire payer!» Un soir, cependant, tandis que la bande dort dans la jungle en compagnie d'un autre groupe de dacoïts, tout bascule. Vikram est assassiné par un bandit thakur jaloux de son statut. Jugée dangereuse, Phoolan est ligotée et amenée dans un village éloigné où elle est violée à répétition par plus d'une dizaine de thakurs. Elle ne doit la vie qu'à un vieux brahmane qui, prétextant vouloir la violer à son tour, la conduit derrière sa maison et la laisse filer dans les champs. L'homme paiera cher son acte charitable: il sera brûlé vif.

Rendre les armes
Un certain après-midi de février 1981, une vingtaine de bandits traverse la rivière Yamuna en direction du village thakur de Behmai. C'est ici, un an plus tôt, que Phoolan avait été traînée nue dans les rues, battue et violée. Devenue chef de sa propre bande, Phoolan vient accomplir sa terrible vengeance. Debout sur le puits du village, elle hurle dans un mégaphone pour qu'on lui livre celui qui a tué Vikram, son amant. Les thakurs, terrorisés, nient avoir vu le dacoït. «Je vais vous apprendre à dire la vérité» clame-t-elle. Un groupe de villageois sont amenés à la rivière et fusillés. Quand la bande de Phoolan quitte les lieux, 22 hommes sont morts. C'est le jour de la Saint-Valentin...

Partout en Inde, les journaux ne parlent que de la reine des bandits et du massacre de la Saint-Valentin. L'histoire est sensationnelle: il s'agit du plus grand massacre perpétré par des dacoïts depuis plus de 30 ans, et il a été ordonné par une femme. Mais ce qui scandalise le plus, c'est que cette femme ait osé s'attaquer à des hommes d'une caste hautement supérieure à la sienne. La première ministre, Indira Gandhi, promet que les bandits seront arrêtés et jugés.


La police surveille les routes et les villages mallahs, tandis que des hélicoptères survolent la jungle. Phoolan doit sans cesse se déplacer, trouver une nouvelle cachette. Elle décide donc de rendre les armes, en février 1983. Des centaines de curieux et de journalistes sont présents à sa reddition quand, encadrée de policiers, elle dépose son fusil devant les autorités. Phoolan avouera ses crimes, mais niera toujours avoir participé au massacre de la Saint-Valentin.


De la prison au pouvoir politique
Phoolan croupira 11 ans dans une prison insalubre sans jamais subir de procès. Dans les premiers temps de son incarcération, elle est traitée en animal de foire. Les gens défilent par centaines devant sa cellule, payant chacun 10 roupies pour voir la fameuse reine des bandits en cage. Puis elle sombre peu à peu dans l'oubli, tandis que son histoire, portée au cinéma, attire les masses.

Libérée en 1994 grâce à la médiation du premier ministre de l'Uttar Pradesh, Phoolan n'a rien perdu de sa rage contre les exploiteurs. Préférant désormais le pouvoir de la politique à celui des armes, elle réussit à être élue députée au Parlement national. Elle fera campagne contre le travail des enfants dans les usines de tapis et fondera une organisation offrant des cours d'autodéfense aux hommes et aux femmes de basses castes. Cette drôle de petite dame analphabète s'adapte toutefois difficilement à la vie moderne. Un collègue doit même lui enseigner comment utiliser un téléphone!


Le 25 juillet 2001, Phoolan Devi, alors âgée de 38 ans, s'écroule en face de sa maison de New Delhi, criblée de 6 balles de revolver. Le mobile du meurtre reste inexpliqué: tout pousse à croire que des thakurs voulaient se venger du massacre de la Saint-Valentin, bien que d'autres suspectent un complot politique. Les funérailles de la reine des bandits déclenchent des émeutes dans l'Uttar Pradesh, où elle avait été élue députée. Les manifestants reprochent au gouvernement de ne pas l'avoir suffisamment protégée. En réalité, ses fidèles ne peuvent accepter l'inconcevable: la déesse Durga, la vengeresse des pauvres, n'est plus. «Même le chien errant cherchant sa nourriture dans les rues n'a pas vécu mon sort, avait dit Phoolan Devi peu après sa libération. Je suis née moins qu'un chien, mais je suis devenue une reine.»


J'espere que son histoire vous a plu car elle donne une magnifique leçon de courage.
 

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