Idée link=topic=401.msg212536#msg212536 date=1146479040 a dit:
Bjr,
Quel moral. Félicitations. Une question : qui est Monsieur Brighelli ?
Il a écrit le livre La fabrique du crétin et A bonne école. Mais tu sais Idée, entre nous ce n'est pas une simple question de moral...Non je me suis aperçue de la même chose il y déjà longtemps. En fait si je réfléchis bien je n'ai jamais véritablement choisi d'exercer le métier d'assistante, c'est plus par voie de circonstances puisque les agences d'intérim me proposaient uniquement des missions d'assistante pures et dures, donc j'ai suivi le mouvement. Et par ailleurs je suis logée à la même enseigne comme tout le monde : je dois gagner ma vie et je suis liée par des contraintes financières. En conséquence si j'avais choisi de reprendre des études en bts, il s'agissait certes d'acquérir un savoir et un bagage me donnant déjà des bases solides pour savoir m'adapter mais surtout pour valider mon expérience pro et pour travailler rapidement. Etre assistante à mes yeux constitue un tremplin valorisant pour passer à des fonctions plus importantes, à forte valeur ajoutée..
D'ailleurs même si j'ai travaillé comme une damnée pour l'avoir, je n'ai pas éprouvé pour autant de grosses difficultés et de plus je faisais partie des premiers, du moins des meilleurs de la promo au Cned. Je me rends compte que si j'ai réussi sans rencontrer le moindre obstacle par l'intermédiaire du CNED alors que le taux de réussite est théoriquement de 30 % grosso modo et grand maximum, je peux très bien recommencer à étudier à distance et carrément envisager la fac à un niveau très poussé. J'ai d'ailleurs choisi la Sorbonne et précisément Paris1 Panthéon-Sorbonne, là où beaucoup d'avocats fort compétents et qualifiés en sont issus notamment. J'adore le droit, j'adore l'économie et tout ce qui se rapporte aux questions sociétales brûlantes du monde contemporain : aussi bien la politique, l'économie, la philo, l'histoire, la socio, que le juridique proprement dit. D'ailleurs je suis issue d'un bac ES spécialité sciences éco, c'est donc pour te dire. Malgré tout je dois préciser que j'ai beaucoup de chance, dans le sens où j'ai connu une enseignante d'éco et d'autres profs de philo et d'histoire absolument exceptionnels, fabuleux, qui savaient faire vivre leurs cours et captiver leur public. Ils étaient extrêmement exigeants et donc poussaient les élèves le plus loin possible en fonction de leurs capacités réelles. Certains n'ont pas hésité à me bousculer sévèrement parce j'étais parfois atteinte de flemmardise ou de fainéantise...Ils ont eu raison car je dominais ces matières dans le sens le plus noble du terme et je pèse mes mots : encore aujourd'hui je me passionne pour ces domaines.
Là je me suis fixée comme objectif la licence et master 1 en droit par la Sorbonne puisque cette formation s'arrête à ce niveau. Ensuite poursuite à l'IAE de Nancy en master 2 en administration et gestion des entreprises pour finalement terminer par le CAPA en vue de devenir avocate d'affaires. En fait je vise très loin pour stimuler ma détermination et ma volonté ainsi que mon ambition (qui elle est sans limites). Maintenant je ne dis pas que je parviendrai totalement à ces buts, je laisserai mes capacités me guider et m'orienter là où elles voudront bien me mener. Mais je pense qu'il faut toujours tenter l'excellence au préalable et finalement rabaisser ses prétentions si l'on sent que l'on est parvenu à des limites infranchissables. Mais j'ai au fond de moi une intuition, une petite voix me disant que je ne me trompe pas sur mon réel potentiel et que j'en suis vraiment capable.
Il faut voir aussi qu'à 30 ans je n'ai pas la même assurance qu'à 20 ans, je n'ai pas la même personnalité à 30 ans qu'à 20 ans et je n'ai pas le même recul à 30 ans qu'à 20 ans. Les expériences que j'ai connues, bonnes ou mauvaises, ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je sais que je me cherche encore mais je finirais bien par savoir qui je suis. Je suis déjà parvenue à comprendre un certain nombre de choses. Ce que je sais c'est que j'ai besoin d'être régulièrement stimulée par les challenges, les défis et la difficulté et je sais déjà que je vais morfler même si mon niveau me permet d'aller loin...Ce dont je suis certaine, c'est que les études supérieures ont d'abord pour principal objectif de nous faire acquérir un savoir, une culture solide afin de répondre aux défis de demain, mais surtout d'exercer un métier, une profession en réelle concordance avec sa personnalité, son savoir faire indubitable, et nos motivations profondes : à savoir nos priorités dans la vie.